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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un troisième tome où c'est cette fois Mariko, la mère de Yukio et amante du père de Yukiko qui est au centre de cette histoire qui retrace les grands évènements de sa vie. Enfin presque tous, sa vie adulte ayant été plus ou moins contée dans les deux premiers tomes, on va cette fois voir l'enfance de cette jeune fille de souche coréenne, puis sa vie une fois devenue grand-mère, et les souvenirs, la nostalgie, la tristesse. Shimazaki continu a émouvoir avec ces courts romans au goût doux-amer, empreints de la nostalgie du passé, de la famille, des rencontres, amours et amitiés manquées. J'ai aimé suivre ce personnage de Mariko qui restait assez évasive dans les deux premiers tomes. Elle gagne ici beaucoup en profondeur et se détache de son image d'amante et mère que j'avais d'elle jusque là. le quatrième tome va je crois se concentrer sur le mari de Mariko, ce qui m'intéresse déjà.
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J'ai lu avec toujours autant de plaisir ce 2e opus après Tsubaki.
Un nouveau pan de l'histoire japonaise est évoqué à travers un personnage déjà croisé dans le premier tome, et que l'on apprend à connaître mieux.
Les effets dévastateurs du tremblement de terre et les persécutions envers la population coréenne sont relatés dans un style simple et paisible qui rend cette lecture encore une fois très agréable et néanmoins riche sur le plan historique.
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Je n'ai pas pu avancer dans cette lecture aussi vite que pour les précédents, ce qui était particulièrement frustrant parce que l'histoire était aussi intéressante que les deux premiers tomes de cette saga.
On retrouve un personnage qu'on a déjà croisé, mais jusqu'à la deuxième partie, j'étais incapable de la situer parce qu'on n'a pas eu assez d'informations sur elle. Je vais essayer un maximum de ne rien révéler, mais ça ne va pas être évident.

On découvre qu'elle est d'origine Coréenne, je ne m'y attendais pas du tout. le récit débute en 1923, peu avant le tremblement de terre qui a frappé la région du Kanto, et comme elle vit à Tokyo, cette catastrophe naturelle la frappe de plein fouet.
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle n'a pas eu une vie facile entre ça et Hiroshima…
Dans la seconde partie, elle est vieille et toujours hantée par ses origines.
Je savais qu'à cette époque, des Coréens habitaient au Japon, en raison de l'invasion de la Corée par le Japon, sa colonisation, les guerres d'indépendance, etc. et que la vie n'était pas facile pour eux, mais j'étais loin d'imaginer à quel point.

Franchement, ça m'a même choquée. Bon, ça ne devrait pas, je sais que pendant longtemps, le Japon n'était pas tendre avec les étrangers, mais c'est d'une telle injustice et cruauté.
J'ai beaucoup aimé le personnage principal, pourtant, je ne l'ai pas trouvée très attachante. Par contre, sa relation avec sa petite fille est touchante, ce qui m'a plu.
Ce que j'ai surtout apprécié, c'est le contexte historique, c'est la grande force de ce troisième tome que j'ai adoré. Vivement le quatrième !
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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le poids des secrets tome 3.
Comme on le comprend au début du tome 2, chaque tome va avoir son narrateur, c'est ici une coréenne que l'on va suivre. On ne comprend pas immédiatement de qui il s'agit car cette personne a changé d'identité par la suite.
Ce tome a été mon préféré et de loin. Je l'ai trouvé très chargé émotionnellement parlant. On remonte ici le temps de la famille de Yukio jusqu'en 1909 avec la guerre de Corée qui conduit des familles à fuir le pays et à se réfugier au Japon. Ce derniers sont ensuite persécutés et tués pour beaucoup. Comme cela ne suffit pas, un tremblement de terre ravageur va venir endeuiller de nombreuses familles en 1923. S'ensuit un récit tout aussi émouvant que révoltant.
Magnifique histoire pleine de pudeur mais tellement dure et triste. On apprend ainsi comment la mère de Yukio se retrouve dans un orphelinat et Yukio un "bâtard"..
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Absolument génial ! Dans cette série de livres qui se lisent dans l'ordre que l'on veut, on navigue dans les têtes des membres d'une famille en découvrant les secrets de chacun.
L'ordre dans lequel nous lisons ces livres détermine l'intrigue car nous découvrons des secrets avant d'autres.
À lire et relire dans un nouvel ordre !
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Aki Shimazaki écrit des petits livres très poétiques qui se répondent les uns aux autres, comme autant de façons différentes de voir la même histoire avec des yeux différents.

Ayant lu les tomes précédents il y a très longtemps, je craignais de ne pas voir les clins d'oeil et de passer à côté de l'histoire. Il n'en a rien été, ce récit délicat et tragique m'a séduite et m'a émue.

Si la tétralogie 'Le poids des secrets' raconte le Japon de la bombe, ce tome se passe bien avant et bien après. Bien avant, quand un terrible séisme tue 140 000 Japonais et donne un prétexte aux autorités pour exterminer les Coréens, obligeant la mère coréenne de l'héroïne Mariko à la cacher dans un orphelinat chrétien... Et bien après, quand Mariko devenue vieille revisite son passé, cherche à le comprendre, découvre des secrets et en perpétue d'autres.

Il révèle un épisode sombre de l'histoire japonaise, celui de la colonisation de la Corée et des massacres qui y ont été liés. Surtout, il montre avec beaucoup de douceur que nous pouvons parfois rester des inconnus complets pour ceux mêmes que nous aimons le plus. C'est assez troublant, comme pourrait l'être l'absence soudaine des hirondelles... tsubame en japonais.
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Yonhi Kim vit à Tokyo avec sa mère et son oncle, tous deux venus de Corée, pour des raisons que la petite fille ne connait pas.
A la suite du terrible tremblement de terre (Kanto-daïshinsaï) qui a dévasté le Kanto le 1er septembre 1923, et fait plus de 140 000 morts et disparus, sa mère a fui le village pour protéger sa fille des émeutes contre leur communauté qui ont entrainé la mort de près de 6 000 coréens. Les japonais, en effet, pour justifier leurs crimes, profitent de la panique générale et des incendies liés au séisme, pour accuser les coréens à tort, de mettre le feu aux habitations et d'empoisonner leurs puits.
Sa mère craignant pour la vie de Yonki Kim, âgée de seulement 12 ans, la confie à un prêtre catholique qui va la garder dans son orphelinat bien caché sous son nouveau prénom japonais, Mariko Kanakawa. Mais malgré sa promesse, elle ne reviendra jamais la chercher et la petite fille grandit sans rien savoir sur son passé.
Devenue adulte, Mariko quitte l'orphelinat, devient la mère de Yukio puis se marie avec un chimiste, dont nous avons fait connaissance dans les deux tomes précédents et qui adoptera son fils. Elle a donc échappé au séisme et, avec Yukio, à la bombe atomique. Elle est aujourd'hui grand-mère de trois petits-enfants (seize, quinze et sept ans). Devenue veuve à présent, elle vit avec son fils et sa petite famille.
Lorsque Mariko était sur le point se marier, le prêtre, surnommé Monsieur Tsubame par les enfants de l'orphelinat (d'où le titre du livre), lui avait remis en main propre le journal intime écrit par sa mère. Il est écrit en coréen, langue que Mariko ne parle pas et ne comprend pas. Mariko ne s'est jamais séparé de ce journal. Au moment de l'explosion de la bombe atomique, elle a quitté la maison en l'emportant avec elle. Il était le seul moyen pour elle d'en apprendre davantage sur ses origines, et de pouvoir comprendre un jour pourquoi sa mère et son oncle avaient été obligé de quitter la Corée, puis pourquoi sa mère n'est jamais revenue la chercher à l'orphelinat, comme elle l'avait promis...
Des années après, le destin va lui permettre d'apprendre enfin le secret de ses origines et qui est son vrai père.
Bien entendu, je vous laisse le découvrir sans en dire plus.

Dans "Tsubame" qui veut dire "hirondelle", il est bien entendu question de ces oiseaux qui reviennent chaque année au même endroit pour réparer leur nid et rebâtir une nouvelle nichée. Nous allons en apprendre davantage sur les liens qui unissent les différents protagonistes dont nous avons fait connaissance dans les tomes précédents.
C'est au tour de Mariko, la mère de Yukio qui était le personnage principal dans le tome 2, de prendre la parole pour nous raconter son enfance et nous parler de ses origines coréennes. C'est un personnage que j'avais aimé découvrir dans les tomes précédents et que j'ai trouvé très digne dans celui-ci.
En parallèle, le lecteur continue à explorer l'Histoire du Japon au début du XXe siècle avec le massacre des coréens qui a suivi le séisme de 1926, une période très noire que je ne connaissais pas, effrayante quand on réalise la portée de la rumeur. Les Coréens, (les zaïnichi) avaient été obligés de quitter leur pays pour trouver du travail au Japon, suite à l'invasion japonaise qui était cause de sa ruine économique. Mais par la suite, ils seront victimes de discriminations constantes et de persécutions, obligeant des familles entières à cacher leur identité pour survivre dignement. C'est une des raisons pour lesquelles Mariko cachera ses origines à son mari, à son fils, et par ricochet à ses petits-enfants, pensant ainsi ne pas nuire à leur avenir professionnel. Elle vivra donc toute sa vie avec ce lourd secret.
Mais malgré les drames vécus par la famille, c'est un livre qui nous parle aussi de la nature en particulier des fleurs dont le camélia, Tsubaki en japonais, qui est aussi le prénom de la petite-fille, les myosotis, la colline aux gentianes, mais aussi des hirondelles que le prêtre aimait tant redécouvrir au printemps et observer en train de faire leur nid.
Cet opus est comme les précédents, un livre court mais intense. L'écriture est toujours aussi poétique, pudique et émouvante. Une pentalogie à suivre donc...que vous la lisiez dans le désordre ou pas, les différentes pièces du puzzle s'assembleront pas à pas.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Ce troisième tome débute juste avant le tremblement de terre au Japon de 1923. Yonhi, jeune fille de mère coréenne exilée au Japon, va être confiée à un prêtre catholique par sa mère, qui va essayer de retrouver son frère disparu pendant le tremblement de terre. Elle ne reviendra jamais rechercher sa fille. Yonhi avait pour consigne de ne pas mentionner ses origines coréennes et de se faire appeler Mariko Kanazawa. En effet, la période de trouble qui a succédé au tremblement de terre a été l'occasion pour les Japonais d'accuser et de massacrer les Coréens exilés et il vallait mieux cacher son identité. Mariko taira ses origines tout au long de sa vie. Ce n'est qu'à l'approche de la mort qu'elle aura le courage de montrer le journal de sa mère à une vieille femme coréenne qui lui apprendra à cette occasion l'identité du père qu'elle n'a pas connu.
Une troisième lecture tout aussi intéressante sur les origines de la mère de Yukio, Mariko étant en effet la maman de Yukio.
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Tsubame / Aki Shimazaki /Le poids des secrets. Tome III
Lors du tremblement de terre du 1er septembre 1923 qui dévasta la région de Tokyo et de Yokohama et entraina plus de 140 000 morts, la jeune Coréenne Yonhi Kim devient, question de survie, la Japonaise Mariko Kanazawa grâce à l'intervention d'un prêtre catholique, surnommé Tsubame (hirondelle) en raison de sa grande robe noire qui vole au vent. Ce prêtre a recueilli Yonhi alors que sa mère est partie à la recherche de son frère, l'oncle de Yonhi. Tous deux ne reviendront jamais. Question de survie ce changement de nom pour Yonhi, car à la suite du tremblement de terre, profitant du désordre et de la panique, le gouvernement japonais fait massacrer plus de 6000 Coréens par l'armée et la police.
Mariko, autrefois Yonhi, raconte : native de Corée, sa mère avant d'arriver au Japon était professeur et son oncle journaliste. Tous deux ont fui car ils avaient pris part au mouvement d'indépendance. Il faut savoir qu'au début du XXe siècle, le Japon a plus ou moins colonisé la Corée. Une fois au Japon la mère de Yonhi a survécu en faisant des ménages. Plus tard, malgré les questions à sa mère, Yonhi n'a jamais pu savoir qui était son père qui selon sa mère aurait fui avant sa naissance.
Devenue une vieille dame, 59 ans après le tremblement de terre, veuve de M.Takahashi, Mariko habite chez son fils Yukio devenu chimiste et marié à Shizuko. Elle est aussi grand-mère de trois petits-enfants. Il faut se rappeler que sa mère avant de partir à la recherche de son frère, l'oncle de Mariko, confia le journal qu'elle tenait au prêtre qui plus tard le rétrocéda à Mariko. C'est en retrouvant maintenant ce journal oublié qu'elle va voir s'élucider le mystère de sa naissance. Elle a toujours ignoré qui était son père. Écrit en coréen, langue de son enfance qu'elle a perdue, ce journal qu'elle mettra longtemps à se décider à faire lire par une certaine Madame Kim qui jure de garder le secret de ce qu'elle va lire, lui révèle la vérité sur sa filiation.
Troisième tome de la pentalogie « le poids des secrets, ce récit raconte l'histoire passée de Mariko, la mère de Yukio que l'on a connu dans les tomes précédents.
Un petit roman passionnant et émouvant, écrit dans style épuré et poétique où les secrets de filiation se dénouent de façon imprévue.










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Tsubame est l'un des cinq romans qui forment le premier cycle écrit par Aki Shimazaki : le poids des secrets. Comme les autres, il peut se lire indépendamment quoique je conseille de commencer par le premier paru (Tsubaki) avant de se laisser porter par ses envies. Tsubame est le sixième livre de Shimazaki que je lis. Il parle de ces Coréen·es qui ont immigré au Japon, d'un massacre commis sous un prétexte fallacieux (le massacre du Kantō, en 1923), il parle également de résilience. Tsubame, c'est une histoire de famille qui s'ancre dans le réel. Et c'est ainsi que ce petit roman devient l'un de mes préférés d'Aki Shimazaki – peut-être bien même mon préféré, en fait. Je me suis prise d'affection pour la narratrice, alors jeune fille. Presque soixante ans plus tard, c'est une vieille dame touchante.
Tsubame, c'est beau, c'est brutal, c'est émouvant.
Lien : https://malecturotheque.word..
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