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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Suzuran, c'est le muguet, la discrète fleur printanière.

Suzuran, c'est une magnifique poterie, l'oeuvre d'Anzu, la potière qui vit pour son art en élevant son petit garçon. Mais la vie n'a pas toujours été facile avec sa grande soeur, brillante et croqueuse d'hommes.

Le suzuran, malgré sa beauté, est aussi une plante toxique, comme le bonheur dont les racines sont le malheur d'une autre.

Suzuran, c'est un roman d'amours et de femmes japonaises, un court texte avec la grâce d'un ikebana.
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Suzuran, le muguet en japonais, une fleur délicate( et aussi un poison),est le symbole de cette histoire.
Le personnage principal est Anzu,une céramiste habitée par son art,pas chanceuse avec les hommes,un peu résignée à rester seule depuis son divorce.Elle est mère d'un jeune garçon et habite près de ses parents vieillissants.
On suit son quotidien paisible jusqu'à l'arrivée de sa soeur Kyôko,très différente d'elle, venue présenter son futur mari à la famille.
L'air de rien,tout en poésie,le charme opère.On est pris par la tournure des événements, tout se lie,se dévoile,comme un petit conte,à la fois tendre et cruel.
Je suis surprise chaque fois par la simplicité de cette écriture qui arrive à me captiver.
Tout le talent de cette autrice est dans cette retenue toute japonisante,ce calme apparent en surface qui cache bien son jeu.
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J'ai lu de nombreux romans d' Aki Shimazaki et chaque fois j'ai été séduite et bouleversée par ses mots mais pourtant ici, j'ai ressenti une légère déception. On est loin du niveau de ses autres romans et celui-ci laisse un sentiment d'inachevé. C'est l'histoire de deux soeurs : l'une va découvrir que son amour de jeunesse l'a laissé tomber pour sa soeur et est donc tenté de se venger en séduisant son fiancé. Un triangle amoureux fonctionne toujours très bien en littérature mais ici l'effet retombe comme un soufflet.

Le dépaysement reste complet, le voyage au Japon toujours le bienvenue. On y découvre à nouveau les coutumes et traditions bien différentes des nôtres.

Le livre se dévore en une soirée et l'écriture de l'auteure est toujours aussi jolie : poétique, pleine de pudeur dans le style japonais. C'est vraiment dommage que ses romans ne soient pas plus connus malheureusement. En tout cas, il me tarde d'en lire un autre.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Avec un rythme lent,régulier, sans aspérité, Ali Shimazaki nous livre , comme à son habitude, un texte qui est pourtant tout sauf fade ! L'émotion est présente mais pudique, mesurée comme un prélude de Chopin. Il s'en dégage poésie et sensualité.
C'est Anzu qui se raconte et raconte son amour pour son métier de céramiste hérité de son grand père, son regard sur sa jolie mais volage soeur, sa relation à ses parents et à son fils... C'est l'histoire d'une rencontre amoureuse que l'on pourrait qualifier de coup de foudre si on pouvait en retirer la violence.
Puisque Suzuran initie un nouveau cycle romanesque chez L'auteure, j'ai déjà hâte de me laisser charmer et apaiser par de nouvelles clochettes...
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Voilà un plaisir incontournable pour moi, retrouver la plume d'Aki Shimazaki, premier tome d'un nouveau cycle, cette fois l'auteur plante son décor dans une petite ville de la mer du Japon auprès d'Anzu, une artiste qui a appris l'art de la poterie auprès de son grand-père, elle y consacre sa vie après des déceptions amoureuses.
Un beau roman touchant sur les liens familiaux, Anzu traversera certaines épreuves de la vie, des trahisons, l'écriture est toujours aussi belle, rythmée par un certain onirisme. Je suis de nouveau conquise.
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C'est la première fois que je lis cette auteure.
J'ai beaucoup aimé.
Du coup j'ai pris le coffret Babel de Au coeur du Yamato.
Ce sont de petits romans, de quelques centaines de pages.
C'est calme, reposant, intéressant, j'ai appris plein de choses sur la culture japonaise.
On a presque l'impression de méditer tant c'est calme et tranquille.
Comme une petite fontaine avec le clapotis de l'eau qui s'écoule..
Il n'y a pas de cris, de tumulte, d'agitation inutile.
Ça coule, comme ça.
Je suis bien heureuse de découvrir une nouvelle auteure.
En plus, les couvertures sont magnifiques, de beaux objets.
Parfois, à certains moments, j'ai eu la légère, mais tenace impression de me trouver dans un livre de mon auteur préféré Murakami.
À découvrir donc, ce fut un très beau moment de lecture.
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J'aime bien le ton de ce petit roman tout doux et apaisant malgré l'intensité du propos. Car Aki Shimazaki dans ce quatrième cycle parle de trahison, de maladie et de souffrance sans que ce soit pénible. Cette délicatesse toute japonaise habite Anzu, héroïne de ce tome du cycle : Une clochette sans battant.

Anzu vit à Yonago, près du mont Daizen et aussi près de la mer, la plage de Yumigahama étant très présente dans le récit. Elle prend soin. de son fils, de ses parents et d'elle-même car elle a vécu des peines d'amour qui la laisse, à près de 40 ans, un peu aigrie des hommes. Elle leurs préfère son art, la poterie de haute température qu'est le yakijime. Cet art ancestral rend le récit encore plus intéressant avec la situation géographique que j'ai apprécié suivre sur une carte.
On apprend à connaître sa soeur, Kyôko, qui a une grande part d'ombre et Yûji, le fiancé, de celle-ci, qui sera le lien ombilical de ce récit.
L'auteure a toujours une superbe plume qui sait tout dire en peu de mots. Son talent est indéniable et la valse de sentiments qu'elle inspire m'amènera au prochain tome sous peu.
Dans toutes ses significations, le muguet incarne également le renouveau et la joie, c'est ce que je retiens de la finale de Suzuran.

« Tu m'appelles sans voix
Comme une clochette sans battant
J'entends tout, Suzuran!
Je t'aime depuis toujours
Depuis avant ma naissance. »
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J'avais découvert avec plaisir la plume délicate et captivante d'Aki Shimazaki avec sa première pentalogie, le Poids des Secrets, qui m'avait enthousiasmée.

Suzuran (clochette de muguet en japonais) est le premier opus d'une nouvelle série dont l'intrigue se déroule à Matsué une petite ville au bord de la mer, dans une famille nippone toute simple. D'abord les parents Fujiko et Tetsuo, retraités, choisissant d'emménager dans une maison pour personnes âgées. Puis surtout, deux soeurs totalement opposées ; Kyoko, l'ainée (37 ans), intelligente, active, fascinante, jouant de sa grande beauté auprès des hommes. Elle voyage beaucoup pour son travail, elle est célibataire et souhaite le rester.
Anzu, sa cadette de deux ans, est simple et discrète. C'est elle la narratrice de ce récit. Elle a toujours admiré sa soeur ainée, vivant un peu dans son ombre. Après plusieurs déceptions amoureuses, elle consacre sa vie à la poterie, un art traditionnel dans lequel elle excelle. C'est une artiste brillante et reconnue. Divorcée elle vit avec son fils de 10 ans et mène une vie tranquille et équilibrée.

Beaucoup de finesse, de calme et de poésie, dans ce roman, comme toujours avec Aki Shimazaki. Une atmosphère paisible, envoutante plutôt légère tout en respectant le poids de la famille et des traditions japonaises. La vie s'écoule doucement, sereinement, jusqu'à ce que certains événements inattendus surviennent. Des rencontres, des non-dits, des coups de théâtre, des drames... Tout se précipite de façon assez romanesque (peut-être trop à mon goût).

J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce livre court au style limpide et poétique. C'est un joli roman, facile, mais je regrette que l'autrice tombe dans la "romance", comme un conte naïf des temps modernes. Malgré tout, je poursuivrai la lecture de cette série (à ce jour, une trilogie).

#Challenge Riquiqui 2023
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Après avoir adoré deux pentalogies : le poids des secrets et l'ombre du chardon.
Je n'ai pas terminé encore : Au coeur du Yamoto.
Je débute un nouveau cycle avec Suzuran et j'espère pouvoir lire Sémi prochainement, j'attends qu'il soit de nouveau empruntable à la bibliothèque. 
Connaissez-vous le nom de la nouvelle pentalogie ?

Suzuran veut dire muguet en français. 
Azu est céramiste, elle vit seule  avec son fils de 10 ans depuis son divorce il y a 3 ans.
Dans ce récit, nous découvrons la relation qu'elle entretient avec sa soeur Kyôko, ses ombres et ses lumières et nous finirons très embarrassés pour Azu.
L'héroïne va retrouver son premier amour Akira, et découvrir pourquoi ce dernier avait rompu soudainement avec elle. 
Enfin, cette histoire sera-t-elle l'occasion d'un nouveau départ pour notre céramiste ou au contraire va-t-elle décider de se consacrer qu'à son fabuleux rôle de mère ?
Peut-être va-t- elle transformer sa vie complètement ?

J'ai trouvé cette lecture plaisante et les sujets abordés par l'autrice m'ont intéressés : le divorce, la famille recomposée, l'adultère, l'art, les relations inter-familiales. 
Tout ceci amené avec toujours cette simplicité, concision et  délicatesse.
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Premier livre que je lis d'Aki Shimazaki et c'est une belle découverte. J'aime son écriture claire et poétique. Nous nous attachons aux personnages et surtout à l'héroïne, femme divorcée, mère d'un petit garçon. Elle est artiste potier et en même temps poète. Livre touchant que l'on commence et ne lâche pas
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