Mauvaise herbe, tome 3

On apprécie la renaissance de notre héroïne dans ce 3e tome: de nouvelles rencontres, la possibilité de s'adonner à une passion qui lui était interdite par sa mère, la valorisation de son travail lui rendent sa place d'adolescente et semblent lui apporter l'équilibre qui lui manquait. On en apprend plus sur l'origine des maltraitances maternelles qu'elle a subies: à ce sujet j'ai apprécié que tout ne soit pas dépend de manière binaire, tout n'est pas complètement noir ou blanc, même si la violence envers une enfant n'est jamais excusable à mon sens.

Un tome coup de coeur pour une histoire vraiment puissante à la mise en scène classique mais vraiment percutante. J'ai été toute retournée par l'un des chapitres de l'histoire !

Alors que l'univers était globalement assez sombre quand même dans les deux premiers tomes, j'ai trouvé celui-ci lumineux à l'image de sa couverture, du moins dans un premier temps. Shiori fait heureusement une belle rencontre après avoir fugué de chez monsieur Yamada, une rencontre qui va changer sa vie et lui faire remonter un temps la pente.

J'ai beaucoup aimé le ton employé ici. Il y a vraiment un côté tranche de vie réaliste. La critique de ces pauvres enfants se sentant obliger de fuir leur foyer est forte. Mais l'espoir qu'une belle et bonne rencontre puisse les aider à s'en sortir et leur redonner confiance est là. L'auteur montre quand même très bien la fragilité de cela. Les obstacles à l'épanouissement de Shiori n'ont pas disparu. Elle a toujours une peur profonde et ancrée de sa mère. Elle subit toujours les moqueries des petites racailles de son établissement. Mais sa passion pour le dessin met du baume au coeur, tout comme l'amitié qu'elle commence à nouer avec les membres du club qu'elle rejoint, ainsi que la relation de plus en plus chaleureuse qu'elle entretient avec monsieur Yamada qu'elle vient à considérer comme son père.

C'est pourquoi le final est d'autant plus brutal des deux côtés quand la réalité les rattrape. le chapitre retraçant l'histoire de la mère de Shiori m'a pris à la gorge. C'était déchirant de voir la détresse et le basculement de cette femme que rien ne prédisposait à ça. Et l'histoire qui se déroule en parallèle montrant les affaires sur lesquelles travaille M Yamada ne peuvent que faire craindre le pire. Suis-je la seule à ne pas avoir compris les ultimes pages et l'affaire ainsi que la personne mentionnée ? (mémoire de poisson rouge...)

Mauvaise Herbe confirme avec ce superbe tome la force et l'âpreté de cette série qui en font une lecture vraiment marquante, qui saisit aux tripes et qui fait réfléchir. On ne peut pas rester indifférent aux destins de ces personnages que l'auteur croque vraiment avec justesse et humanité.
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Shiori est partie de chez le lieutenant Yamada en détruisant la photo de sa fille. Alors qu'elle ne sait pas où dormir un homme l'aborde mais cette dernière est sauvée par une jeune femme qui l'invite à passer la nuit chez elle. Shiori va découvrir qu'elle a un vrai talent pour le dessin et cette inconnue l'encourage à persévérer.

Ce troisième tome apporte de l'espoir et de la lumière dans cette histoire bien sombre. Shiori s'ouvre un peu aux autres et commence même à se faire des ami(e)s. J'ai hâte de pouvoir découvrir la suite.

Un tome 3 encore éprouvant qui nous fait passer de l'espoir pour Shiori et le lieutenant à l'effroi quand une rencontre risque de tout faire basculer
ce tome nous permet d'en apprendre plus sur la mère de Shiori de comprendre comment elle a pu en arriver là, il traite de la dure vie des mères célibataires qu'on est trop promptes à juger au lieu d'aider Combien de mère célibataires de ce genre sont à bout puis jetées en pâture à la vindicte publique quand elles craquent ?

C'est un sacré tome marquant dans la tendresse mais aussi dans la violence. le développement du talent de Shiori. le passé de sa mère amenant à cette violence infantile. Mauvaise herbe ne cesse de surprendre et de créer sa place dans mes titres sociaux et familiaux. Extrêmement bien orchestré, rien n'est tout blanc ni tout noir et ce titre le prouve avec sa dureté et sa justesse.

Que d'émotions dans ce troisième tome ! Mais que de tension pendant la lecture. La peur que ça dérape et que la petite Shiori retombe dans la noirceur était tenace...et pas sans fondement.

La voir prendre confiance en sa capacité à dessiner a été très émouvant. le club de dessin est un îlot de bienveillance qui fait plaisir.

Mais bien vite, Shinzo Keigo nous rappelle à l'ordre...
Le mangaka aborde le sujet de l'immunité injuste octroyée à certaines personnes du fait de leurs relations, de leur métier et tout simplement du pouvoir qu'on leur permet d'exercer. Un monde finalement rempli de personnes abîmées par la vie, cassées par les autres. Il faut beaucoup de force pour se rattacher à l'espoir obtenu déjà rarement...et encore plus de force pour tenter de donner l'espoir aux autres à son tour.

Un tome quatre qui promet !

Contrairement à ce qu'on aurait pu penser à la fin du tome précédent, celui-ci est assez lumineux. Shiori prend ses marques dans ce quotidien modifié et réussit à trouver un certain équilibre. Mais il est tellement précaire que de voir sa mère à nouveau fait basculer l'ensemble.
Le mangaka fait entrer de nouveaux personnages et de nouveaux éléments dans son intrigue, allant au delà de la simple histoire sur les liens familiaux. Construit comme un thriller, les choses semblent décousues avant de prendre sens en s'assemblant. La fin de la série sera pour le prochain tome et je suis bien incapable de la prévoir.
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J'ai beaucoup aimé les trois premiers tomes de ce manga, même s'il est assez sombre. Certains passages sont très violents et difficiles à lire / regarder, mais c'est équilibré par beaucoup de jolis moments simples, où les personnages trouvent un peu de répit et essaient d'avancer.
J'ai beaucoup apprécié les deux personnages principaux, Shiori et Yamada, avec leurs failles et leur complexité ; le lien entre eux m'a tout de suite émue et j'ai aimé le voir se renforcer au fil des chapitres.
J'ai hâte de lire le 4e tome !

J'ai davantage aimé cet opus sur le deuxième. Plus profond dans ses textes, il n'est pas dans l'érotisation de la prostitution infantile, ouf. On continue à y découvrir l'histoire de l'héroïne et à s'attacher aux différents personnages. Vivement la suite !

C'est le Kingo Shinzo que j'aime, celui qui va mettre ses personnages au coeur du titre, ancré dans la société japonaise qu'il sait si bien traiter.
Les relations entre chacun, la perte d'un proche, l'abandon des jeunes dans une société qui n'a aucune pitié pour eux.
Beaucoup de thématiques fortes et cette lecture restera remarquable.