Les fragmentés, tome 4 : Les libérés

Un jour prochain, quand vous aurez besoin d’une transplantation de rein, il vous sera possible de vous faire greffer un organe imprimé en 3D spécialement conçu à votre intention.

Non, les seuls vrais responsables, c'est nous-mêmes. Nous avons préféré la peur à l'espoir. Nous avons choisi de soumettre nos enfants. Est-ce le monde dans lequel vous voulez vivre ?

— Ça ne serait pas la première fois dans l’histoire qu’on se sert de la peur pour manipuler les foules.

Et à ce moment là, Connor ne trouva qu'une seule chose à dire :
-Sympa vos chaussettes.

Des mots qu'elle risquait ne plus jamais avoir l'occasion de lui répéter.
-Connor, je t'...
-Non, ne le dis pas ! (Sa lèvre inférieur se mit à trembler.) ça ressemble trop à un adieu si tu le dis , et je ne pense pas pouvoir le supporter.
Elle se pencha, l'embrassa, et se hâta ensuite der rejoindre Argent à la porte, où l l'attendait nerveusement. Ce ne fut qu'au moment précis de leur départ que Connor éclata en sanglot et prononça les paroles que lui-même n'aurait pas pu supporter d'entendre.
-Je t'aime, Risa, déclara-t-il. De toutes les fibres de mon corps.

Le leadership qu’il avait gagné. Toute culture considérait la trahison comme le pire des crimes, et il était déterminé à faire payer ces traîtres.

Tout va changer aujourd’hui. Ou alors rien du tout. Si les choses s’arrangent, et qu’on trouve un moyen d’empêcher ce qui est sur le point d’arriver, je vais me retrouver dans un endroit bien plus chouette que celui depuis lequel je vous parle actuellement. Je pourrai peut-être même vous passer un peu de musique, au grand bonheur de vos oreilles. Mais si les choses tournent mal, ce sera alors un cri collectif potentiellement sans fin que vous entendrez.

Toutes choses avaient une raison d’être

Nous vivons des temps effrayants, cela ne fait aucun doute. Des claqueurs terrorisent nos quartiers ; des déserteurs refusés assassinent des innocents ; des adolescents violents, des fauves, menacent un peu partout de s’insurger, et les mesures prises à un niveau tant local que national pour contenir cette jeunesse incorrigible ne sont tout simplement pas suffisantes. Ce qu’il nous faut, c’est une politique nationale globale susceptible de retirer ces incorrigibles de l’équation avant que leurs méfaits ne viennent noircir les unes de journaux.

Comme tant de choses en ce bas monde, l’important se trouve à l’intérieur.