Biguden, tome 2

♫C'est dans dix ans je m'en irai
J'entends le loup et le renard chanter
J'entends le loup, le renard et la belette
J'entends le loup et le renard chanter
La jument de Michao et son petit poulain
A passé dans le pré et mangé tout le foin
L'hiver viendra les gars, l'hiver viendra
La jument de Michao, elle s'en repentira♫
- Tri Yann - 1976

Pour avoir la paix, on organise des Fest-Noz
chez les Bagadous, foutus de chez foutus
leur joueur de biniou, porté disparu
Au coucher du soleil, il rode, le Bugul-Noz....

Branle-bas de combat, les fées Morgane
BIGUDEN protej maji cout' ke cout'
Nippone échouée sur plage de mazout
Adopte la science des Korrigans

En 2CV , stop en forêt semble inadéquat
St Cyr-Coëtquidan, chapeau bas bicorne
les chevaux chez nous c'est des Licornes
Leur jument m'a fait Ni-Chao ni froid...

Biguden, cette drôle de petite fille japonaise échouée en Bretagne, commence à comprendre comment fonctionne le folklore breton, il y a autant de créatures mignonnes que d'autres flippantes. Des enfants disparaissent et il y a un certain Bugul-Noz derrière tout ça... Un épisode un peu plus flippant que le premier, avec les disparitions, cet être à tête de mouton aux yeux rouges... Je l'ai lu avec ma fille, j'ai eu peur que ça ne l'effraie trop mais elle a bien suivi, rigolé au moment plus drôles et détendus et laché un soupir de soulagement à la fin. On en apprend plus sur le passé de Biguden mais il reste encore des parts d'ombre. Que nous réserve le dernier tome ? Nous, mes enfants et moi, sommes impatients de le savoir. Bientôt, bientôt, le tome 3 nous attend sur le meuble de bibliothèque...

Pas de doute, l'arrivée de Biguden dans la région est favorable à la vie enchantée : les fées illuminent la forêt tandis que les Korrigans se font de plus en plus facétieux. On recroise même des licornes. Bref, ça surpeuple.
Revers de la médaille, les enchantés plutôt « méchants » reviennent aussi. D'abord les morganes à queue de poisson qui vous hypnotisent avec leur beauté puis tentent de vous noyer. Et aujourd'hui, surtout, le Bugul-Noz, ce ch'tit bonhomme à tête de mouton avec son chapeau trop grand et qui kidnappe les enfants. Et quand il s'attaque à Goulwen, le rouquin frérot d'adoption de Biguden, le sang de celle-ci ne fait qu'un tour. C'est vrai que la petite japonaise évadée d'un manga s'enflamme vite. Elle va employer sa batterie de cascades à faire rougir Naruto mais, face au Bugul-Noz c'est un peu juste. Va lui falloir de l'aide.

Curieusement j'ai dévoré cette BD mais à la fin j'ai eu l'impression qu'il m'avait manqué quelque chose ; et quelques jours après je ne sais toujours pas vraiment quoi. le monde enchanté est très bien rendu, les personnages marrants et la petite Biguden qui s'exprime dans un français phonétique est adorable même quand elle est en colère et qu'elle fait valser les korrigans. Il y a même une scène très émouvante où la petiote rêve de son passé violent dont elle commence à se souvenir ; un passé digne de « Shogun ».

Alors quoi ? Qu'est-ce qui m'a manqué ? C'est le fait que l'effet nouveauté est passé ? Ou le manque de profondeur qu'on a sur Biguden, vu qu'elle ne pense pas en français ? Ou la petite historiette d'amour d'enfants ?
Je sais vraiment pas vous dire.

Peut-être qu'après une relecture…

Ce 2ème volet de la série poursuit la même veine que le précédent. Je passe sur le dessin que je n'aime pas, trop artificiel à mon goût. le scénario est en revanche plutôt réussi. le mélange d'humour et de fantastique à la sauce bretonne fonctionne bien et le récit ose s'aventurer sur un registre plus sombre, ce qui n'est pas si courant dans la B.D jeunesse.

Cette B.D n'est pas un coup de coeur mais c'est une lecture sympathique. Je vais lire la suite avec plaisir.

Un second tome beaucoup plus sombre que le premier. Les créatures magiques ne sont pas toutes inoffensives et Biguden doit faire face au Bugul-Noz. Les autres bigudènes lui prêtent assistance pendant que La Gouelle essaie de se convaincre qu'il n'éprouve rien.
Toujours d'aussi jolies planches colorées, de l'imaginaire plein les yeux, beaucoup d'humour malgré le côté dramatique de certaines scènes. On en apprend davantage sur le passé de Biguden et sur son lien avec le surnaturel. Une fin encore une fois saisissante qui laisse planer le suspens pour le tome final. Une très bonne série fantastique jeunesse en BD.

Suite des aventures de Biguden, de la Gouelle et des autres dans cette histoire nippo-bretonne.
L'arrivée de la petite Japonaise a redonné un coup de boust au monde magique mais si ce renouveau est propice au retour des charmantes créatures que sont les korrigans et autres fées, il en va de même pour les personnalités plus sombres du folklore breton, tel que le Bugul-Noz (que je découvre avec cette BD).
On continue donc dans la même veine que le tome précédent pour le plus grand plaisir du lecteur.
Je me réjouis de découvrir le troisième et dernier tome de la sage. J'ai hâte de connaitre le fin mot de l'histoire et les secrets derrière la personnalité de Biguden.

On reprend l'histoire de notre petite japonaise bretonne, appelée affectueusement Biguden, après le décès de la grand-mère de Goulwen. La vieille femme n'a pas eu le temps de transmettre tout son enseignement (rappel : elle était l'une des ultimes gardiennes du folklore imaginaire breton) à la jeune asiatique avant de disparaître, mais cette dernière se débrouille plutôt bien dans le domaine de la magie. Elle s'occupe tant bien que mal de repousser les forces obscures, prend soin des créatures bienfaisantes et continue à s'instruire en décryptant le livre secret que lui a transmis la grand-mère.

Après l'Ankou du tome 1, c'est la figure du Bugul-Noz que nous fait découvrir le tome 2. C'est un personnage malfaisant, à tête de mouton, qui capture les enfants qui traînent dehors (qu'il considère comme des brebis égarées) après le coucher du soleil et les transforme en mouton. Goulwen et Bigouden vont se retrouver confrontés tous deux à ce personnage. La petite japonaise aura d'ailleurs bien du mal à le vaincre. Heureusement, les deux dernières gardiennes du folklore, anciennes amies de la grand-mère, viennent à son secours.

Mais, Biguden, cette petite étrangère au passé sombre, est-elle vraiment là pour les aider ? N'aurait-elle pas aussi un côté obscur ?

J'ai retrouvé avec plaisir cet univers qui m'avait tant plu au tome 1.

Je suis toujours sous le charme des illustrations, entre classique européen et touche japonisante. L'alternance des fonds noirs et blancs pour la nuit et le jour est toujours présente, ce que j'adore. On découvre cette fois plusieurs figures du folklore breton et la façon dont elles sont représentées est exquise. On reste dans l'enfantin, avec des contours très ronds, purs, et des couleurs attrayantes. On a même des touches d'humour ; les licornes sont drôlissimes.

Pour ce qui est du texte, on en apprend un peu plus (ou parfois on le devine juste) sur la vie et les sentiments de Goulwen, de sa maman ainsi que de Biguden. On entre plus dans l'intimité des personnages et c'est intéressant pour s'identifier plus facilement à l'histoire. Tout comme dans le premier tome, le tome 2 nous fait voir quelques flash-backs de la vie de la petite japonaise. On se met à deviner certaines choses, mais on reste tout de même sans réponse concrète à la fin et on attend avec impatience plus de détails dans le dernier tome. D'ailleurs ce personnage de la jeune asiatique est de plus en plus intriguant. On se demande si, au lieu de devenir gardienne du folklore breton, elle ne finira pas par rejoindre une face plus sombre…

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Depuis la mort de Gaud, Biguden a pris la relève et prend son travail très au sérieux, mais autour d'elle la situation se complique. Des enfants disparaissent, malgré le couvre-feu. Goulwen essaye de gérer ses sentiments et le bagad tente de recruter (encore) son joueur de biniou.

Après un tome de présentation, Stan Silas intensifie son propos. Ses personnages sont des bras cassés qui essayent de vivre leurs destins. Alors que chacun essaye d'une (mauvaise) façon de réussir dans sa vie, on a envie de rire, mais Stan Silas aime ses personnages. Si l'album est aussi humoristique, l'auteur n'oublie jamais de mettre de l'émotion. Ses personnages, malgré leurs défauts, sont humains et ils tentent de s'en sortir. Si l'histoire semble simple, l'ensemble du récit est maîtrisé. L'auteur assure temps d'actions et d'émotions, tout en faisant avancer l'histoire. Certaines scènes resteront en mémoire comme le combat entre le bugul-noz et Biguden, avec un biniou (non, nous n'en dirons pas plus... Allez voir page 57)
Côté magie, on sera servi. Si le premier tome faisait rencontrer l'Ankou, ce deuxième livre met en présence le bugul-noz. Pour les lecteurs qui ne le savent pas, cette créature peut être apparentée au croque-mitaine ou au loup-garou. Les mères se servent de cette légende pour effrayer les enfants. Il sortirait la nuit pour prévenir les bergers de rentrer. S'il est métamorphe toutes les histoires s'accordent sur deux faits. Il a un grand chapeau et il est accompagné d'un troupeau. Comme à son habitude, Stan Silas fait sa propre version de la créature fantastique. A côté du bugul-noz, on retrouvera d'autres créatures magiques (korrigans, licornes, fées, morgane, etc.).
Le graphisme de Stan Silas est toujours aussi agréable. Il emprunte à l'animation japonaise et au franco-belge dans un mélange réussi. Ce deuxième tome permet d'améliorer ses décors, d'enrichir les cases, mais surtout d'assurer une mise en couleurs superbe.

Un deuxième tome qui paraît 9 mois après le premier, une histoire complexe qui n'oublie pas d'amuser les lecteurs et un graphisme chaleureux. C'est ce qu'on appelle une réussite, non ?
Lien : https://tempsdelivresdotcom...

Direction la Bretagne où les habitants mangent des crêpes, danse la gavotte et écoute de la musique traditionnelle. On pourrait croire une immersion dans un autre temps, mais ce n'est pas le cas. On va suivre les aventures d'un petit garçon, Goulwen qui est tombé sous le charme d'une petite fille japonaise. Quand le Japon rencontre la culture bretonne, cela donne un mélange détonnant.

Stan Silas, auteur et dessinateur rennais, a décidé de faire une création entre un mélange de ces origines et de ce qui a influencé sa culture, le manga. Ainsi naquit Biguden qui se déroule en pleine Bretagne, dans le village de Goulden. Goulwen est amoureux de la petite japonaise mais ne sait pas comment lui dire.

En parallèle, des choses étranges se passent en ville. Des personnes commencent à disparaître et cela rappelé quelque chose qui contrarie la grand-mère de Goulwen, une bigoudène cabocharde, capable de voir les korrigans. Aidé d'une autre grand-mère, elles vont utiliser leurs pouvoirs magiques pour libérer la petite fille qui partage le même pouvoir qu'elles, avec des bignous. L'esprit du Bugul-Noz, l'enfant berger, est fort et il faudra plus d'un combat pour en venir à bout.

Le hasard de lecture fait souvent bien les choses. J'ai choisi de lire cette bande dessinée par rapport, d'une part à son titre que je trouve assez drôle Biguden et le fait d'avoir une japonaise habillée en bretonne. J'ai juste oublié de regarder quel tome c'était. En commençant par le tome 2, il me manque quelques informations pour mieux comprendre l'histoire. En soi, ce n'est pas trop grave car j'ai adoré l'histoire et le graphisme. On va dire que le mélange de bd moderne avec de nombreuses choses ou personnes tout en rondeur comme dans les mangas n'est pas pour me déplaire. Cela crée un mélange des cultures très bien exécuté et très travaillé avec de nombreuses références. J'ai tellement adoré que je vais lire le tome 1 très bientôt et j'ai hâte de lire la suite.

On pourrait dire que Biguden c'est un manga au pays des fest-noz ou une bd au pays des sushis (ou bar à chat). L'univers complètement déjanté fait que j'ai tout de suite adoré et qu'après je ne vais plus avoir le choix de lire tout ce qui va sortir. le risque aussi, c'est une terrible envie de manger des crépes. Vous êtes prévenu.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..

Biguden prend son travail très à coeur et grâce à elle, la forêt bretonne se repeuple de créatures magiques. Mais toutes ne sont pas forcément les bienvenues.

Les graphismes sont toujours aussi colorés et pétillants, tout comme les personnages. On découvre de nouvelles légendes bretonnes, notamment celle du Bugul-Noz : un berger pas forcément très sympa. C'est toujours aussi drôle, aussi adorable mais un aspect beaucoup plus sombre plane au-dessus des personnages. Biguden n'a d'ailleurs pas l'air d'être totalement étrangère à cela... L'auteur installe un mystère que j'ai hâte de percer.