Tout le monde meurt tout le temps, mais encore plus depuis la fin du monde.
Ils sont beaux et gentils et chaleureux et désespérés et souffrants et mourants. Ils sont ce que nous sommes tous.
Devant l’obsolescence programmée de l’humanité, tout m’apparaissait soudainement simple. Des brins d’herbe. Un coyote aux yeux lumineux. Des désirs imprécis, des souhaits sans attentes. L’espoir d’un toit qui ne fuit pas trop. D’une couverture pas trop humide. D’une fille pas trop poussiéreuse.
Tout le monde meurt tout le temps , mais encore plus depuis depuis la fin du monde.
Mais j'ai vécu la mienne, ma fin du monde, et elle était pleine d'amour, au-delà des filles. (...) Pleine d'une vie parfaitement douloureuse. Pleine d'une beauté juste assez poussiéreuse.
Devant l'obsolescence programmée de l'humanité, tout m'apparaissait soudainement simple. (...) Des désirs imprécis, des souhaits sans attentes. L'espoir d'un toit qui ne fuit pas trop. D'une couverture pas trop humide. D'une fille pas trop poussiéreuse.
Le silence parfois suffit à nouer mille ficelles.
Mais j'ai vécu la mienne, ma fin du monde, et elle était pleine d'amour, au-delà des filles. Pleine de frôlements, de silences qui valaient plus que les mots. Pleine d'une vie parfaitement douloureuse. Pleine d'une beauté juste assez poussiéreuse.
Je tiendrai son corps contre le mien jusqu'à ce qu'il refroidisse. Et nous nous effacerons, polis par le vent.