Une histoire très dure qui nous montre que la vie peut se montrer très cruelle envers certaines personnes.
Dans l'histoire que nous livre
Jennifer Simoes, nous ressentons la détresse d'une femme à qui la vie a tout prit, il ne lui reste que ses souvenirs, ses photos jaunies par le temps et sa maison qui tombe en ruine. Cette vieille femme, c'est une Serbe.
Pourquoi veut-elle absolument rester dans cette maison alors que rien n'a l'air de l'y retenir ?
Quel est donc ce lourd secret qu'elle semble porter sur ses épaules ?
Pourtant, lorsque nos deux compères Antonio et Olivier vont venir chez elle afin de lui donner des meubles afin de rendre sa maison plus habitable, on sent que quelque part elle a envie de parler, elle montre ses enfants sur les vieilles photos, elle ne semble pas triste, mais on ressent pourtant, malgré sa fierté de montrer ses enfants, que quelque chose cloche quelque part.
C'est la guerre, mais en lisant, nous n'avons pas l'impression que c'est véritablement cela le problème.
Peut-être est-ce cette chose qu'elle garde secrète la clé du mystère.
Comme je le dis au début, c'est une histoire très dure, mais n'est-ce pas la réalité de la vie pour les personnes vivant dans un pays où règne la guerre ?
Malgré tout, l'auteure nous livre cette histoire difficile d'une manière que je qualifierais d'humble mais qui peut se montrer dure, aussi dure que son histoire.
Je serais curieuse de découvrir
Jennifer Simoes dans un autre registre.