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Aaron Lopestri (Illustrateur)
EAN : 9781401227791
144 pages
DC Comics (18/05/2010)
5/5   1 notes
Résumé :
Gail Simone continues her acclaimed run on WONDER WOMAN with this collection!

After the status-shattering events of WONDER WOMAN: RISE OF THE OLYMPIAN, the world's most sensational team reunites, as Wonder Woman and Black Canary go undercover among some of the worst villains of the DC Universe! Later, Diana finds herself fighting for her life against the man destined by the gods to take her place – Achilles, the Warkiller! Zeus has made Achilles rule... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à "Rise of the Olympian" et il comprend les épisodes 34 à 39 de la série mensuelle.

Diana a renoncé aux dieux grecs et à Zeus en particulier. Elle a également abandonné Paradise Island, et elle se retrouve bien seule du coup. Elle commence par prendre un peu de recul en allant méditer sur la banquise avec une ourse polaire (scène magnifique) avant de rentrer chez elle où elle est attendu par Thomas Tresser et T.O. Morrow qui la mettent au courant de la position inconfortable de Sarge Steel et du docteur Psycho. Elle décide de demander l'aide de Dinah Lance (Black Canary) pour mettre un terme satisfaisant à cette situation, ce qui donne l'occasion à Gail Simone d'écrire de très belles pages sur leur amitié.

Une fois réglée cette situation, Diana doit également solder ses comptes avec les amazones, et là c'est beaucoup plus compliqué. le successeur masculin d'Hyppolita règne toujours en maître à Themiscyra, mais une amazone avec un point de vue très particulier lui a mis le grappin dessus et le manipule comme un enfant. Troy (Donna Troy) est également sur place avec ses propres griefs contre Wonder Woman. Hyppolita a été destituée. Artemis est de retour et elle a un point assez tranché sur le nouveau régime politique en place. 5 amazones sont enceintes sur l'île. Et Ares semble toujours aussi dangereux malgré son décès.

Ça fait vraiment très plaisir de voir que Gail Simone continue de tisser sa toile d'intrigues et de changements autour de la princesse d'une manière aussi organique (par opposition à artificielle). Simone ne se contente pas de verser dans un pathos sentimentaliste ou de s'adonner à l'excès à la continuité rétroactive. En fait, la plupart des intrigues secondaires, ou des faits qui ne semblaient pas significatifs jusqu'alors continuent de s'assembler dans une dynamique de changement aussi inexorable que novatrice. Gail Simone aborde de front et avec intelligence chacune des situations dérangeantes qu'elle a bâties petit à petit. Diana finit par avoir une discussion à coeur ouvert (et cette expression prend un sens entièrement nouveau dans cette séquence grâce au lasso de vérité) avec ThomasTresser au sujet des différences relatives à la notion d'amour entre la culture occidentale et la culture des amazones. Elle ose également ramener l'une des ennemies les plus ridicules de Wonder Woman : Giganta et faire de leur rencontre un moment d'introspection pour la princesse.

Les illustrations sont signées d'Aaron Lopestri pour 5 épisodes et Bernard Chiang pour l'épisode 38. Je dois avouer que j'apprécie vraiment leurs styles respectifs. Les 2 croquent des images dans un registre très traditionnel pour les comics, avec un encrage légèrement plus soutenu que la moyenne et une quantité de détails également plus importante que la moyenne. Ils prennent soin l'un et l'autre de ne pas en rajouter sur les attributs féminins de la princesse. Elle porte un costume plutôt révélateur mais ils n'en rajoutent pas sur le décolleté ou sur une forme de culotte exagérément révélatrice. Gail Simone se permet d'ironiser gentiment sur la taille de la poitrine de Diana comparée à celle de Power Girl. Et elle insère un petit commentaire en coin légèrement acide sur les fans fétichistes amateurs de statuettes révélatrices à l'effigie de l'héroïne (bien vu). Aaron Lopestri est également chargé de créer 2 nouveaux costumes (le temps de 2 épisodes) pour Diana et Dinah en s'inspirant des déguisements des catcheurs mexicains, et c'est vraiment bien vu aussi. Sur le même plan, l'apparence d'Ares avec les séquelles de ces derniers combats fait froid dans le dos.

Les combats sont clairs et facilement lisibles, ils réussissent à mêler force et grâce : une vraie mise en valeur des spécificités de Wonder Woman. Aaron Lopestri sait décrire l'influence de la culture grecque dans l'aménagement des espaces publics de Themyscira, sans tomber dans des visions simplistes et ridicules de naïveté et d'ignorance.

Et cette histoire a fini de me combler quand j'ai découvert que Gail Simone n'a finalement pas abandonné les conséquences de l'allégeance de Diana à Kane Milohai, un dieu d'un autre panthéon.
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