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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Deuxième épisode de Milo Malart, inspecteur de police barcelonais. Une jeune fille, apparemment bien sous tous rapports, est retrouvée étranglée dans un parc de la ville. D'autres événements assez sombres se déroulent ensuite dans la capitale catalane.

Milo, Rebeca son adjointe, Mon Vieux le chien, et d'autres inspecteurs, juge, médecins, parcourent ce roman avec en toile de fond la crise espagnole. Podemos ou no podemos ?

J'ai retrouvé avec plaisir l'ambiance du Bourreau de Gaudi, donc je note très bien ce livre.

Au salon polar du sud à Toulouse, Aro Sainz de la Maza côtoie Victor del Arbol. Aro parle mieux français que Victor, qui fait des efforts. Voilà deux grands écrivains espagnols avec qui j'ai toujours plaisir à échanger quelques mots.

A noter que Aro Sainz de la Maza a, comme on dit, un "physique", tandis que Victor del Arbol est plutôt dans le genre classique - barbu - ténébreux.

Il y a peu de critiques sur ce livre, peu de lecteurs déclarés sur notre site. C'est un tort, c'est très bien !
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Un roman sombre et désespéré. Des êtres broyés par la crise économique. Barcelone est triste, noire, noyée sous la pluie.
L'inspecteur Milo est vraiment atypique et très intuitif. Peu doué pour les rapports humains. Un roman très intéressant et très bien écrit qui nous fait decouvrir l'Espagne sous un autre jour.
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Dans une Barcelone en proie à la crise économique des meurtres sordides vont entraîner Malart et Mercader dans une enquête à rebondissements. Malart, toujours aussi écorché vif, doit apprendre à contrôler ses émotions dans un monde qu'il rejette. Mercader et d'autres amies ne seront pas de trop pour l'aider dans sa quête.
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J'ai beaucoup aimé ce livre. Ce n'est pas le genre littéraire que je lis souvent, mais je le recommande chaudement. En ayant voyagé à Barcelone, il m'a fait grandement plaisir de me remémorer ces lieux mythiques. Aussi, j'apprécie comment l'auteur amène les inégalités rencontrées dans son pays.
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Comme quelques autres, j'avais lu le Bourreau de Gaudi, qui m'avait mis dans des vents contraires. En effet, j'avais été prise frénétiquement par cette lecture, tout en haïssant l'oeuvre de Gaudi, à titre strictement personnel. J'avais exécré la morbidité, le voyeurisme, la description détaillée de la cruauté, mais j'avais apprécié l'écriture, la densité des personnages, leur complexité, leur profil psychiatrique et les références à l'histoire espagnole du XXème siècle. En conséquence, je me suis procurée le second opus de cet auteur curieux, Les Muselés, et je viens d'en finir la lecture.
IL y est fait à plusieurs reprises références assez précises au Bourreau de Gaudi. du coup, il est peut être préférable d'avoir lu le premier avant le second. Mais, il doit être possible de passer directement aux Muselés.
Si je devais redonner un titre, je déciderais tout de suite pour "l'Angle mort".
Il s'agit d'un très beau livre. Je l'ai lu dans la collection Babel Noir, mais de mon point de vue le côté "polar" est très secondaire.
Ce livre permet à son auteur de nous livrer son Espagne, sa Barcelone, du début des années 2000 et un peu plus (nous sommes en plein dans la crise après l'éclatement de la bulle immobilière et financière) et l'énigme policière n'est qu'un prétexte pour nous emmener auprès de tous les laissés-pour-compte de toutes les périodes, la franquiste, la croissance, et enfin la crise. Oui, Aro Sainz de la Maza nous écrit que certains perdent toujours.
Et puis, la densité de cet ouvrage tient au parallélisme entre la progression de la schizophrénie chez le héros (et son frère) et la progression de la gangrène sociale. C'est magnifique. Nous sommes dans une société schizophrénique et schizophrène. C'est morbide, c'est cruel, c'est sans appel. Mais c'est beau et pas très éloigné de ce qui est pour moi notre réalité (j'écris cette note le 18 mars 2020, j'ai fini cette lecture le 15 mars 2020). Comme quoi un "polar" pourrait être oeuvre philosophique.
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Du polar noir dans une Catalogne meurtrie par la crise Une enquête de Milo dans Barcelone grise et froide comme on nous la montre jamais Superbe Différent de son premier roman On renoue avec le polar noir des années 50 J'ai presque regretté qu'il arrête le coupable
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