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une culture de cellules et voilà Henrietta immortalisée... Où s'arrête la fiction dans ce livre ? Si on en croit l'auteur les cellules seraient toujours en vie à travers le monde.
On suit ici pas à pas les déboires des descendants de la donneuse involontaire. Des incompréhensions, de la colère, de la mélancolie voilà ce qui les anime.
Le jargon médical est parfois rébarbatif et cet aspect du livre répétitif.
Si voulez réfléchir aux questions d'éthique médicale, de la place de l'humain dans la recherche, de la considération du corps médical envers le patient, alors lisez ce livredf.
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Une biographie interrogeant les enjeux éthiques, financiers et sociaux de la recherche médicale.

La véridique histoire enfin révélée de la femme qui se cache derrière HeLa, les premières cellules humaines reproduites en laboratoire, à l'origine des progrès fulgurants de la médecine dans les années 1950.
Lien : http://www.universcience-vod..
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Connaissez-vous Henrietta Lacks? Non ? C'est pourtant l'une des personnes les plus importantes pour la médecine moderne. L'auteur Rebecca Skloot, une journaliste scientifique, en a entendu parler pour la première fois lors d'un cours de biologie. Ou plutôt a entendu parler de ses cellules, nommées « HeLa », comme les premières syllabes du prénom et du nom de la patiente. Car Henrietta Lacks était atteinte d'un cancer de l'utérus particulièrement virulent et c'est à l'occasion de ses séjours à l'hôpital que les médecins prélevèrent des cellules à son insu afin d'étudier son cancer. Les scientifiques réaliseront alors rapidement que ses cellules ont le pouvoir incroyable de survivre et de proliférer à l'infini contrairement aux cellules humaines saines qu'ils essayaient vainement de cultiver depuis des années. Des expériences in vitro (hors du corps humain) peuvent maintenant être lancées et les cellules Hela vont permettre des avancées scientifiques déterminantes telles que la découverte du vaccin contre la poliomyélite. Henrietta Lacks, décédée en 1951 des suites de son cancer, aura ainsi contribué à sauver des vies sans même le savoir.
C'est cette histoire incroyable que l'auteur entreprend de nous conter dans ce livre à mi-chemin entre ouvrage de vulgarisation scientifique et biographie. Dans la première partie, le récit alterne habilement entre les chapitres consacrés aux progrès de la science et ceux dédiés à la vie d'Henrietta Lacks. le lecteur apprend ainsi, grâce à des explications simples, ce que sont les cellules, les techniques de culture et de congélation de celles-ci ou encore quelques notions de génétique. Rebecca Skloot a également choisi de nous faire découvrir le destin d'Henrietta Lacks, cette jeune femme afro américaine née dans les années 20 en Virginie et qui reste inconnue du grand public malgré sa contribution à la science. A travers sa biographie, nous plongeons dans l'Amérique des années 50, encore fortement marquée par la ségrégation. La seconde partie de l'ouvrage se concentre ensuite sur les héritiers d'Henrietta Lacks (que l'auteur a eu bien du mal à rencontrer et à convaincre) et sur la manière dont ceux-ci ont appréhendé l'histoire de leur mère (qui leur a été cachée pendant des années). Cette partie du récit est beaucoup moins convaincante car elle comporte beaucoup de longueurs et de répétitions et apporte finalement peu au propos général. Elle contient néanmoins des moments touchants et montre le combat pour la vérité de Déborah, la fille d'Henrietta Lacks.
Pour conclure, il s'agit d'une enquête très fouillée (l'auteur a mis plus de dix ans à écrire ce livre) qui rend un bel hommage à Henrietta Lacks et aborde des débats passionnants sur l'éthique (le consentement des patients, les droits des patients sur leurs propres tissus) et sur la société (les inégalités face aux soins, les profits générés par les laboratoires, etc.). Dommage que la seconde partie du récit ne soit pas aussi pertinente !
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Henrietta Lacks est une femme noire qui, en 1951, est morte des suites horribles (& horriblement douloureuses) d'un cancer du col de l'utérus. Avant qu'elle ne décède, cependant, son médecin a prélevé une partie de sa première tumeur -- sans son consentement, parce que c'était les années cinquante & parce que c'était une femme noire & parce que c'était Baltimore. Les cellules cancéreuses qui composaient cette tumeur ont été les premières à se reproduire naturellement en laboratoire, & ont promptement révolutionné le monde de la recherche médicale. On leur attribue aujourd'hui les recherches qui ont mené à la découverte & à l'implantation de bon nombre de médicaments, de traitements contre toute une panoplie de maladies & de découvertes génétiques diverses.

C'est, en gros, le squelette de ce livre. Plus beaucoup, beaucoup de fioritures.

J'ai choisi de lire 'Henrietta Lacks' parce que, c'est clair, le sujet REGORGE de choses intéressantes : dimension éthique de la recherche médicale & du prélèvement de tissus humains ; questions raciales dans les États-Unis d'hier & d'aujourd'hui, encore ; génétique & recherche médicale & analyse cellulaire & ETCÉTÉRA. Rien que du trèstrès passionnant -- mais en pratique, pas tout à fait. Ça fait maintenant à peu près une semaine que j'en ai terminé la lecture, & je constate que c'est pas un livre qui restera avec moi très longtemps.

Je crois qu'ici, il faut surtout blâmer la structure de l'ouvrage. L'auteure a choisi de raconter non seulement la vie d'Henrietta Lacks, non seulement la vie que ses cellules ont continué à vivre après sa mort, mais aussi exactement comment elle, l'auteure, Rebecca Skloot, est arrivée à entrer en contact avec la famille Lacks & leur soutirer un maximum d'information sans trop les froisser. J'ai aimé toute la dimension scientifique du livre, j'ai aussi aimé comprendre qui était la donneuse involontaire de ces cellules, dans quelle misère sa vie s'était embourbée avant qu'elle n'attrape en plus un cancer, j'ai été indignée & triste & fâchée de voir comment un mélange d'ignorance & de racisme systématisé a pu garder la famille Lacks dans le noir aussi longtemps par rapport au sort d'Henrietta -- mais je n'ai pas aimé la place que l'auteure s'obstinait à s'accaparer dans ce livre. J'ai eu l'impression, en gros, qu'elle essayait de s'insérer de force dans une histoire qui n'avait pas besoin d'elle, & qui ne lui appartenait pas.
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Rebecca Skloot entendit le nom d'Henrietta Lacks et son histoire lors d'un cours de biologie à l'âge de 16 ans. Dès lors, elle souhaita en savoir davantage sur la fameuse chaîne ADN HeLa mais surtout sur cette femme dont on peut voir la photo sur la couverture du livre. C'est toute cette démarche qu'elle évoque dans les premières pages de son documentaire. Pour partir à la découverte de cette femme, elle a rencontré ses proches.

L'auteur a fait le choix de narrer son enquête en parallèle à l'histoire d'Henrietta et fait parler sans aucune fioriture sa famille qui, par ailleurs, n'a appris que tardivement les recherches effectuées.

Avec efficacité, Rebecca Skloot, journaliste scientifique, nous parle de la culture cellulaire et de ses progrès tout en mêlant le contexte humain et historique : une époque où la science était moins rigoureuse, où les noirs et les blancs ne se mélangeaient pas et n'étaient pas soignés de la même façon. Bien que cela ne soit pas si surprenant, les faits qu'elle relate dérangent. Les exemples d'une science qui aurait inoculé la syphilis à des hommes noirs pour observer l'évolution de la maladie met mal à l'aise.


Lien : http://antredelivres.free.fr..
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histoire de la science médicale dans la vie des noirs américains à l'époque de la discrimination et du racisme terrible. c'est à connaître pour comprendre d'où vient une partie des connaissances médicales par la pratique...
Henrietta Lacks est l'héroïne de l'Histoire, elle a souffert d'un cancer foudroyant...quelles médecine pour elle, noire pauvre aux USA
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Voilà un livre qui fut pour moi une grande découverte, mais également un choc.
Cela se passe dans les années '20, autrement dit 1920 (il y a un siècle).
Cobaye à son insu...
Tellement passionnant, tellement révoltant, tellement instructif.
C'est très agréable à lire, tellement intriguée par l'histoire de cette femme à laquelle nous devons tant 🙏 Merci à elle.
Cette véritable histoire scientifique est une immense decouverte.
Cette lecture date de quelques années ; elle est pourtant encore marquante.
Je vous la recommande.
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Quelle histoire passionnante, intéressante, instructive, injuste mais tellement utile. le combat d'une famille pour une cause universelle qui touche le monde entier. On ne peux qu'apprécie ce style d'écriture cru, simple, efficace. On ne perd aucune information et on ne se perd pas dans les informations non plus. A lire absolument
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Ce livre est très fourni et dense.
J'ai beaucoup aimé ce livre. L'histoire d'Henrietta est passionnante. L'histoire de cette femme et de sa famille et leur incompréhension face à la maladie et aux recherches cliniques est poignante. le fossé entre le monde scientifique et les personnes, la manière de voir des scientifiques qui considéraient comme normal de disposer des corps comme cela les intéressaient est sidérante.
J'étais abasourdie en lisant ce livre entre ce qui se faisait et ce qui se passe maintenant dans les hôpitaux (accord éclairé des patients, signature de papiers, etc).
J'ai été très émue par la souffrance de la famille Lacks, par le combat de sa fille Deborah, par le fossé entre les bienfaits des trouvailles faites grâce à ces cellules et la misère et l'impossibilité de se soigner de sa famille.
Ce livre est très bien écrit. Il est passionnant par l'histoire de cette famille avec les sentiments de l'auteur décrit et d'autre part, par la narration des recherches scientifiques.
Un bon livre.
Lien : http://patacaisse.wordpress...
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En 1951 à Baltimore, dans le Sud des Etats-Unis, une jeune femme noire et pauvre mourait d'un cancer foudroyant. Une histoire tristement banale...Mais les cellules de cette anonyme, prélevées à son insu, devaient connaître un destin extraordinaire. Elles se révélèrent en effet incroyablement faciles à reproduire, et d'une extrême vitalité, alors qu'il était impossible à l'époque de garder en vie des cellules humaines, ce qui bloquait l'avancée des recherches médicales. Ces cellules « immortelles » furent utilisées durant des décennies dans des laboratoires du monde entier pour des expérimentations, et permirent entre autres de concevoir un vaccin contre la poliomyélite, des traitements contre la tuberculose et l'herpès, et de progresser spectaculairement dans la connaissance des différents cancers et de l'ADN humain. Malgré la célébrité dans le monde scientifique de sa lignée de cellules baptisée HeLa, ni cette femme ni sa famille ne reçurent la gratitude qu'ils auraient mérité. Réparant cette erreur, ce livre lui rend hommage. Son nom était Henrietta Lacks.
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