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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Et voilà, je viens de tourner la dernière page du bouquin, me voici arrivé à la phase la plus redoutée : la partie évaluation !
Je n'aime pas donner de mauvaises notes, c'est un processus destructeur auquel je me suis toujours refusé de m'adonner. Et puis, il faut respecter le travail de l'auteur qui a donné son temps, ses envies, son travail, cette énergie qui l'a poussé à construire une oeuvre. Alors, vous trouverez plus le résultat de ce que j'ai pensé de ce récit, dans ce qui va suivre que dans la marque de la note que je me refuse à mettre trop basse !
Mort d'une libraire n'est pas un livre désagréable à lire. Il se lit très facilement, le style est fluide, la composition, simple, aucun mal pour le parcourir rapidement.
Je dirais plutôt que ce roman n'était pas fait pour moi :
Il n'y a pas d'intrigue, ou si on réussit à la trouver, elle a l'épaisseur d'un « sandwich SNCF » comme dirait un ancien chanteur que j'ai adoré en d'autres temps.

L'histoire repose sur la confrontation des deux personnages principaux, toutes les deux libraires dans la même boutique :
A ma droite, Roach, plutôt gothiquo-morbido égotique, afficionada de serial killers et donc amatrice de cette littérature très spécifique que l'on surnomme les « true crimes », de cidre fruité et au mauvais goût assumé.
Face à elle, Laura, plutôt bonbon acidulé, adepte plus spécifiquement de poésie, aime tout liquide contenant un minimum d'alcool et plutôt à répétitions multiples, ce qui la fait se diriger vers un alcoolisme déclaré. Laura a la particularité d'être la fille d'une maman massacrée par un serial killer.
Vous l'aurez donc compris, il y a un hic entre les deux ou disons une manière d'appréhender ces sympathiques personnages que sont les massacreurs en série qui va déclencher une relation en forme de Attraction / Répulsion, avec un large malentendu au départ qui laisse à penser à la première qu'elle peut s'identifier à la seconde ! Ce quiproquo va se transformer en haine véritable qui va se traduire chez la première par des pratiques chelous et tendances à violer l'intimité de Laura, et par des réactions épidermiques de la part de cette dernière avec mépris affiché, relations marquées au vitriol, et enfin refus de proximité envers la petite Roach (blatte, en anglais) qui pourtant se donne bien du mal pour mériter les bonnes dispositions de Lau'.
Je vous ai pratiquement tout dit, pas de grand rebondissement pourtant espéré à la fin, pas de grande surprise, tout est attendu !

La structure n'est pas très complexe puisqu'elle réside en une alternance de chapitres ou points de vues des deux protagonistes.

Ce roman est présenté comme un best-seller, tant mieux pour Alice Slater et son travail et pour les « millions » de gens amateurs de ce genre de fiction, mais pour laquelle, en ce qui me concerne, je ne réserverai pas de place dans ma bibliothèque !
Ceci dit, je peux me tromper, la jeune Alice pourrait se révéler comme une future reine du crime, mais il faudra me le prouver !

Mais, ceci (je n'avais pas encore osé l'écrire, alors cette fois, je me lâche!!), n'est que mon ressenti ! (et je le partage ! ;-) )

Je tiens néanmoins à remercier Nathan de Masse Critique et l'éditeur « La croisée » de m'avoir permis de découvrir ce roman et de vous en faire une petite présentation
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Je suis sans doute trop vieille
pour entrer dans l'univers de ce livre.
Je suis restée en marge,
avec l'oeil d'un entomologiste.
J'ai essayé de m'intéresser à ces personnages..
Ils m'ont parus tellement esclaves
de leur apparence
Le monde où ils virevoltent
n'eveille chez moi aucune appétence.
Une librairie aiguisait ma curiosité ...
il s'agit de business
comme souvent dans la vraie vie.
Bref un flop pour moi
mais je pense que ce roman
gracieusement envoyé
par les éditions la Croisée
doit trouver son public
chez les moins rassis .

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Roach, libraire à Londres, a une fascination pour les crimes non élucidés, « true crime » c'est son rayon de prédilection, et elle s'en passionne à l'extrême, elle a une quasi obsession pour les histoires de serial killer.
De nouveaux libraires arrivent au sein de l'équipe. Parmi eux, Laura, sa personnalité subjugue Roach qui rapidement projette une amitié évidente entre elles, idéalise un mimétisme, mais la sympathie fantasmée est loin d'être réciproque.
Roach persiste, et ne semble avoir aucune limite, de curieuse elle en devient très vite intrusive…

J'ai découvert dans ce roman le « true crime » qui nous vient des USA, assimilé aux documentaires sur les affaires criminelles (serial killer, tuerie de masse, cold case…) et du phénomène de mode développé tout autour.
Ce roman écrit par une jeune auteure m'a interloquée, d'abord par la plume résolument moderne, souvent argotique, égratignant volontiers les feel-good et les romances, puis par la fascination obsessionnelle de Roach pour les serials killer, ses penchants pour le morbide et ses dérapages intrusifs.

L'originalité de mêler une intrigue psychologique et une tension en crescendo avec une librairie m'a attirée. Au vu de la couverture, à mon goût très réussie, et du résumé, je m'attendais à quelque chose de gothique, punk, mais toutefois moins glauque.

J'ai trouvé un effet réussi avec le choix d'un personnage fasciné par le morbide et une atmosphère diffuse de provocation, de malaise, presque poisseuse et une ambiance malaisante, insistant sur les stéréotypes souvent avec une ironie mordante, décapante, et une exagération dérangeante voire immorale.
.

J'ai ressenti un certain décalage générationnel, des invraisemblances , et quelques redondances dans le texte.

En bref, si j'ai aimé l'idée d'une intrigue psychologique dans le milieu de la librairie, avec les quelques passages concernant les références littéraires et le métier de libraire vu de l'intérieur, je n'ai pas adhéré avec le style d'écriture, même si chacun des principaux personnages est décrit avec force et de façon percutante pour en être imprégné.
Merci à ma libraire pour la découverte, dans le cadre du club de lecture en librairie sur le thème des livres, de ce roman qui ne laisse pas indifférent, se laisse lire facilement, et a suscité bien des réactions !
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Merci à Nathan de Babelio et aux Éditions La croisée pour l'envoi de ce roman.

Le pitch est original : deux collègues libraires, que certains détails semblent rapprocher mais fondamentalement différentes.
Laura aime les couleurs acidulées, les tenues coordonnées et la poésie.
Roach a un look gothique, un escargot domestique et se passionne pour « les films d'horreur bien crades et bien sanglants » et les tueurs en série.

Un jeu de fascination/ répulsion s'installe. Roach avec « son teint cireux, sa moue boudeuse, un vampire, une sangsue, se trouve toujours à rôder autour de (Laura), piochant dans (ses) poèmes, dévorant la carcasse de (son) passé tel un vautour, une voleuse éhontée ». Car Roach a un projet (littéraire) et aucune limite. Saura-t-elle s'arrêter avant d'aller trop loin ?

L'autrice dissèque le métier de libraire, ses contraintes et les stratégies de vente. le jeu interpersonnel entre collègues. Les rivalités, la frontière ténue entre réalité et fantasme, vécu et fiction. La curiosité malsaine et les pulsions qui peuvent nous pousser à fouiller dans l'intimité de quelqu'un. L'attirance morbide exercée par les psychopathes, le sombre et le glauque.

J'ai bien aimé le ton cynique et décalé de ce contre-pied aux romans « feel good », mais.
Un peu long (380 pages) ; j'aurais préféré un récit plus court et condensé. « J'avoue », je me suis un peu ennuyée.
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Roman envoyé par les éditions La Croisée, que je remercie chaleureusement.

Ambiance très british fortement arrosée du « british humour », saupoudrée à la fois de feel bad et de feel good.

Deux jeunes libraires se partagent la scène : Roach et Laura. Elles s'expriment à la première personne dans des chapitres qui alternent.
Roach : « la blatte », au look déjanté entre punk et gothique, peu séduisante, pas très propre, peu aimable et amatrice obsessionnelle de « true crimes » et de « serial killers ». Mais avec des rêves dissimulés d'amitié, d'âme soeur…
Laura : la « normie » qui fait tout comme il faut, habillée avec « goût » (très anglais malgré tout, donc…), aimant la poésie et les mièvreries anglaises, charmante, socialement adaptée et appréciée. Mais secrètement traumatisée et blessée à vif…

La scène : une librairie défraîchie en perdition économique dans un Londres quasi inhumain.

L'intrigue : Une valse à plusieurs temps menée par Roach en quête de l'amie idéale… Inutile d'en dire plus… Drôle de tempo à découvrir.

Roman particulièrement tonique avec une histoire qui repose sur des caractères entiers et obstinés, des comportements individuels déjantés, limite border line, un humour qui nait du rapprochement des contraires, facile et irrésistible. le ton enlevé, décalé fait accepter les excentricités du récit, on se laisse emporter par la verve de l'auteure, les yeux souvent écarquillés devant les situations improbables mises en scène.

Le bémol que j'apporte ne concerne que moi : du haut de mes 68 ans, j'ai trouvé le roman un peu « djeune » avec trop de références culturelles ignorées, de vocabulaire sorti d'un dictionnaire inconnu et de pratiques sociales insoupçonnées… Et l'alcool qui coule à flot pratiquement à tous les chapitres, pour tous les personnages… Etonnant alcoolisme social !

Malgré ce point, « Mort d'une libraire » se laisse lire avec étonnement… et plaisir.

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Un livre vraiment bien écrit dans le sens où j'ai ressentis cette ambiance pesante et malsaine finalement. Nous allons suivre l'histoire de Roach, une libraire à Londres qui gère le rayon « True-Crime » sujet qui par ailleurs est son favori. Alors que cette librairie est sur le déclin, un vent de fraîcheur arrive avec une nouvelle, Laura.

C'est ici que tout commence, alors que Laura écrit des poèmes à ses heures perdues, Roach alors apprends que cette dernière qui à tout d'une femme parfaite cache en profondeur de sombres secrets. Va se jour tout le long du roman un jeu de fascination très malsain.
Roach est prête à tout pour connaître ce que cette jeune Laura cache vraiment, mais jusqu'à quel prix ?

Nous suivons donc un intrigue au coeur de Londres, parfois quelques longueurs j'ai trouvé que c'était un thriller qui ma foi n'avait pas de grand rebondissements, si ce n'est qu'il maintient le suspense du début à la fin. On se joue de nous et avec une main de maître.
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Je remercie les éditions la croisée pour la validation de ce titre sur la plateforme
L'histoire se situe a Londres, nous suivons deux libraires, une jeune femme gothique passionnée par les True crimes et sa collègue un peu bobo, coincée mais surtout très alcoolique ! qui est arrivée dans l'équipe de la librairie de quartier pour redresser celle-ci qui est vieillissante et n'attire guerre plus que les habitués.
Leurs vies sont à l'opposé mais la jeune Roach éprouve une fascination pour Laura dès le début du roman, Laura quant à elle n'éprouve que dégout pour elle et la confrontation sera évidente.
Les chapitres s'alternent entre les deux personnages, sont assez court ce qui rend la lecture fluide.
Dès le début humour noir et sarcasmes mêlés à une ambiance totalement décalée m'ont fait noter quelques passages très drôles. Les personnages secondaires ne sont pas en reste puisque caricaturer à l'extrême cela donne des moments assez jubilatoires.
Malgré cela l'intrigue s'essouffle vite et je n'ai pas apprécié le jeu malsain qui se met en place entre les deux personnages et le manque de profondeur du récit.
Il y'a pourtant de très bonnes idées mais ce n'était sans doute pas mon moment…, je le conseille malgré tout pour le côté caustique dont l'auteure souligne le partie pris et parce que c'est un premier roman ; j'attends de voir ce qu' Alice Slater nous proposera d'original à la prochaine publication.
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Dans une librairie. Roach, une jeune femme renfrognée vaguement gothique, est fascinée par les tueurs en série, mais également par sa collègue Laura, ouverte et joyeuse, dont les poèmes pleurent les femmes victimes de ces mêmes tueurs, sa propre mère ayant péri par l'un d'eux.
Plus Roach tente de se rapprocher de Laura, plus cette dernière éprouve de la répugnance envers sa collègue mais loin d'en être découragée, Roaoch la suit un soir pour connaître son adresse et grimpe sur un arbre bien placé pour l'observer boire, très abondamment, avec son collègue Eli.
Quand le lendemain Laura voit les traces de pas au pied de l'arbre, elle panique et avertit la police. Par la suite, elle voit dans sa maison des traces de bave de limaces qui lui font horreur.
Par hasard, Roach apprend le drame qu'a vécu Laura et veut en savoir plus, sans empathie ni pudeur, mais avec une avidité écoeurante qui lui fera dépasser toutes les limites

Ce roman donne la vois alternativement à l'une et l'autre des deux protagonistes.
L'intrigue est relativement pauvre, sa seule action réside dans l'ingérence croissante de Roach (blatte en anglais) dans la vie et la peau de Laura et dans le dégoût progressif de Laura envers ce personnage qui lui semble aussi gluant que les limaces glissant sur le sol de son appartement.
Laura se livre à des excès d'alcool car elle ne parvient pas à dépasser la perte brutale et traumatisante de sa mère.
On se sait pourquoi Roach éprouve d'emblée un tel attrait pour Laura, mais cette attirance se change en vampirisme quand elle découvre le meurtre de sa mère. Elle ne respecte rien ni personne et n'attire donc aucune sympathie.
C'est long et on attend que cette situation se dénoue enfin.

Merci aux éditions La croisée et à Babelio pour cette lecture.
Lien : https://trancheslivres.wordp..
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J'ai mis un peu plus d'une centaine de pages à accrocher à l'histoire. Parce que, dès les premières lignes, j'ai détesté Roach et Laura. Elles sont les stéréotypes même de leur genre, et c'est trop pour moi. Roach, en gothique mal dans sa peau, dont je ne parviens pas à comprendre la fascination pour Laura, dont les lubies m'irritent le poil. Laura, la fausse fille solaire, dont la révulsion pour Roach me dépasse (l'ignorance ne vaut-elle pas mieux ?).
L'alternance des points de vue est pourtant bien mené, les filles identifiables rapidement (même si je n'ai pas compris pourquoi Roach est exprimé au passé et Laura au présent), et les chapitres rythmés. Il y a même plusieurs notes d'humour, mais je ne prends pas…

Puis, à mi parcours, Roach « dépasse la limite » avec Laura. Et là, je suis prise dans l'histoire. Je retrouve un peu de « Parfaite » de Caroline Kepnes, dans cette obsession et les agissements de Roach. Pas aussi prenant, mais carrément plus décalé et déplacé. À partir là, je veux savoir comment ça va se finir (mal on dirait non ?), et enchaîne les chapitres. Les filles m'insupportent toujours autant, mais je finis par me délecter de leurs agissements réciproques.

La fin m'a agréablement surprise, faisant remonté le livre à mes yeux d'une manière globale. Je ne m'y attendais pas et je trouve celle ci qui tombe à point.

Un bilan en demi-teinte pour cette lecture, loin d'être désagréable, mais pas aussi prenante que je l'aurai espéré. Pas vraiment un thriller (puisqu'il ne se passe ici finalement pas grand chose) mais tout un contexte sympa de découvrir.

Reçu dans le cadre d'une Masse Critique, merci à Babelio et aux Éditions La Croisée.
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Je tiens à remercier l'éditeur et Netgalley pour l'envoi de ce service presse.

En tant que bibliothécaire, j'adore lire les livres qui se déroulent dans l'univers du livre : bibliothèques, maisons d'éditions… mais aussi librairie, comme c'est le cas ici.

J'avais des attentes, surtout au niveau de Roach, qui n'ont pas été atteintes malheureusement. J'ai détesté Roach du début à la fin (et non, elle n'est PAS gothique, tout au plus une métalleuse, je suis gothique je sais de quoi je parle). Roach, avec son attitude malsaine envers les true crimes, son dégout de ceux qu'elle appelle normie… J'ai été particulièrement déçue par cette mauvaise représentation des communauté alternatives, mais bon je commence à avoir l'habitude à force malheureusement.

Par contre, j'ai adoré Laura, sa psychologie, et même si j'ai détesté Roach je dois avouer que son personnage est crédible et bien construit.
J'ai tenu jusqu'à la fin car je voulais voir Laura échapper à Roach, et enfin vivre la vie qu'elle mérite, pour ne pas divulgâcher je ne vais pas dire si elle y est parvenue ou non.

Il doit y avoir un public pour ce roman, qui est bien travaillé même si la bibliothécaire gothique que je suis ne l'a pas aimé, ce thriller saura trouver son public.
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