Car c'est ça qui est bien, avec les livres : quand on ouvre une histoire, on referme la sienne. Pendant quelques moments précieux, on devient un autre. Ses souvenirs deviennent les vôtres ; vos pensées, les siennes. Jusqu'à ce que, page après page, ligne après ligne, vous disparaissiez complètement.
Si tu t'éloignes et qu'on ne te suit pas, continue d'avancer.
Tous les autres élèves de la planète s'efforcent d'échapper à l'école. Je suis la seule à y entrer par effraction.
Dire que l'on aime ne suffit pas ; même l'éprouver ne suffit pas. L'amour est une action qu'il faut accomplir en continu, chaque jour, même si c'est douloureux. Quoi qu'il nous en coûte.
- Passe lundi, on fixera des rendez-vous.
- Désolée, Stephanie, mais je suis au lycée, tu sais.
- Ah bon, chérie ? C'est adorable ! Pour quoi faire ?
- Hum. » Je n'avais jamais eu à expliquer le concept d'instruction. « Pour apprendre. Savoir des choses. Les livres, mon avenir, tout ça.
- Ah ouiiiiii ! Et ça ne peut pas s'annuler, ça ?
Bunty m'a dit un jour que, parfois, il suffisait de pleurer un bon coup et d'avoir un stylo dans la main.
"Pourquoi est-ce qu'Annabel parle toute seule ?
- C'est une extraterrestre qui a du mal à s'intégrer parmi les humains, me répond mon père avec conviction.
"l y a toujours des parties de nous que nous dissimulons aux autres. Des petits morceaux de nous que nous ne pouvons pas toucher parce qu’ils sont trop précieux et trop profondément enfouis. Des fragments de vérité que nous nous avouons à peine à nous-mêmes. Car, parfois, opérer des coupes dans notre propre histoire est le seul moyen d’y survivre."
Car quelle que soit l’expansion de l’Univers, quelle que soit la distance qui nous sépare, ce sont là des liens qui nous tiennent ensemble. Les connexions qui ne seront jamais coupées.
Je commence à comprendre que l’amitié véritable ne survient pas toujours de manière spectaculaire. Elle s’installe sans bruit, sans strass ni paillettes, sans chichis ni fioritures