La bouche d’Aboli était une caverne rouge et les tatouages de son visage, déformés en une grimace d’une férocité bestiale. C’était un cri de primate, un son qui traumatisait les tympans et ébranlait les sens. Les homme devant lui déguerpirent, poursuivis par les échos renvoyés sur les flots sombres. La même panique s’empara de ceux qu’affrontait Tom: ils tournèrent les talons et détalèrent. Deux boitaient et chancelaient, mais il s’enfuirent la débandade par les ruelles adjacentes et le bruit de leur course d’évanouit bientôt dans la brume de plus en plus épaisse.
Il avait trop peur pour souffler la flamme de sa lampe à huile, bien qu’elle attirât les moustiques dans sa petite cellule ; il préférait se gratter plutôt que de rester éveillé dans le noir.
Un homme suit le sentier qui lui a été tracé. Il accomplit son devoir envers Dieu et son roi. Il fait ce qu’il doit faire, non ce qui lui plaît. En vérité, mon garçon, que serait le monde si chacun faisait seulement ce qui lui plaît ? Qui labourerait les champs et moissonnerait les blés si chacun avait le droit de dire : « Je ne veux pas faire cela » ? En ce monde, il y a une place pour chacun, mais chacun doit savoir où est sa place.
Parfois les rêves deviennent réalité.
La règle de primogéniture, le droit d’aînesse, a fait la grandeur de l’Angleterre. Si, chaque fois que quelqu’un meurt, sa terre était divisée entre ses enfants, le pays entier ne tarderait pas à être morcelé en de minuscules parcelles inexploitables, incapables de nourrir une seule famille, et nous deviendrions une nation de paysans et de pauvres.
Le respect et la fidélité doivent se gagner et non être exigés.
L’enfant l’a cité correctement, mais on peut apprendre à un perroquet à prononcer des mots qu’il ne comprend pas.
Le chasseur imprudent manque de ruse et d’habileté. Plus il poursuit le gibier, plus celui-ci fuit.
N’importe quel imbécile se doutait qu’il était plus sage de s’engager pour un boulot en or et de filer vers les océans lointains avant qu’ils ne commencent leur redoutable besogne.
La chance est trop belle pour qu’on la laisse passer.