Franchement, si j'avais acheté un livre de la collection Harlequin, au moins, il n'y aurait pas eu tromperie sur la marchandise. Dire que j'ai été déçue par ce livre est un euphémisme. Ce n'est qu'une succession de passages érotico-romantiques et d'actes de soi disant bravoure. Aucun intérêt historique, pourtant nous sommes dans l'Egypte des Pharaons, aucune subtilité chez les personnages, aucun intérêt dans l'écriture. le héros, gentil pharaon dépossédé de son trône par le méchant usurpateur, épousera la gentille princesse et retrouvera son royaume. Il est la perfection incarnée, jusqu'à l'écoeurement... Bref, pour les passionnés de l'histoire de l'Egypte ancienne, à oublier sans regret. Pour les autres, à lire uniquement en cas de désespoir profond....
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Etant très attiré par l'Egypte, une connaissance m'a prêté ce livre que j'ai lu avec beaucoup de plaisir. On découvre l'Egypte au temps des pharaons avec cette saga pleine de rebondissements. J'ai aimé ce livre et le recommande volontiers
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J'ai commencé cette lecture avec beaucoup d'enthousiasme mais, dès la moitié du livre, l'histoire perd son rythme et son originalité. On passe un temps infini à dresser des chevaux quand on sait très bien que le héros va réussir et le reste du livre suit le même pattern. Si un obstacle se dresse, on sait que le magicien trouvera une solution. Si un combat a lieu, on devine quand un personnage sera blessé ou tué. La seule question qui reste est de savoir si l'auteur osera tuer notre favori ou bien tuera l'autre qu'on aime un peu moins. La violence est omniprésente et devient donc banale, mais je dois dire que l'auteur aborde ces scènes avec un talent pour en écrire juste assez, sans tomber dans le piège de toujours en rajouter pour nous dégoûter. On a juste assez d'informations pour savoir ce qui se passe et s'imaginer les souffrances et les horreurs.
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Le faucon royal était une créature si rare que peu d’hommes en avaient vu en liberté. Depuis mille ans, les chasseurs des pharaons avaient recherché ces oiseaux, leur avaient tendu des pièges afin de les prendre dans leurs filets et, pour remplir les volières royales, étaient allés jusqu’à voler les petits dans le nid avant qu’ils aient toutes leurs plumes. La possession de ces oiseaux était la preuve que le règne du pharaon sur l’Égypte avait reçu l’approbation divine d’Horus.
Tous les Égyptiens étaient des paysans par nature et tradition, et ils déployèrent leur savoir-faire. Quelques mois plus tard, ils avaient rentré leur première moisson de dourah. Puis ils plantèrent de l’herbe pour le pâturage, qui prospéra bien au-delà de leurs besoins.
Les amants se promenaient au hasard dans le désert. Leurs journées se passaient à parler, faire l’amour et échafauder mille projets d’avenir, quand et comment ils se marieraient, combien de fils et de filles ils auraient, et à choisir leurs noms.
Elle était redevenue une jeune fille nubile de quinze ans, une rose du désert dans sa première fleuraison, aux pétales couverts de rosée. Même dans son sommeil, l’amour avait dilaté son cœur jusqu’à le faire éclater.
Les armées ne rêvent que de butin et de gloire, les marchands, de commerce plus actif et de profits accrus. C’est un moyen infaillible pour amener les gens à oublier leurs doléances.
Wilbur Smith - Great Speech