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3,85

sur 325 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un curieux roman qui débute par une tentative de suicide avortée d'une curieuse façon . Alfred Archibald Jones le 1er janvier 1975 vit seul dans un studio triste, il a eu une enfance terne, un mariage raté et il a un travail sans avenir. Il se met juste devant une boucherie halal réputée dans son quartier avec sa voiture dont il enfume l'habitacle pour en finir quand il en est extrait par Mo Hussein-Ishmael manu militari. Il voit cela comme un clin d'oeil céleste et reprend goût à la vie.
Donc vient une longue histoire où le passé et le présent s'entremêlent pour notre plus grand plaisir car c'est vraiment drôle. Archie rencontre Clara Bowden, grande, superbement, noire comme de l'ébène, les cheveux tressés en fer à cheval. Elle a 19 ans et lui 47 mais six semaines plus tard, ils se sont mariés. Elle est issue d'un milieu de Témoins de Jéhovah qui croient à la fin du monde proche et cela donne des situations burlesques.
Archie a aussi un très vieil ami Samad Miah Iqbal, un musulman du Bengale, aux côtés duquel il a combattu – en Italie notamment. Sam a épousé Alsana Begum, qui a 20 ans.
Et inévitablement, apparaissent dans le récit les rejetons de ces deux couples : Irie, la fille d'Archie et Clara et Magid et Millat, les deux jumeaux de Sam et Alsana. Et cela part ensuite dans tous les sens. Beaucoup de dialogues assez touffus, certains sont difficiles à lire car la famille de Clara, que ce soit sa mère, Hortense, ou sa grand-mère, Ambrosia sont issues de la Jamaïque et cela donne des pages de haute littérature : (je cite) « - Laisse-moi t'di' une bonne chose. J'suis pas ‘ien comme les Témoins qu'on juste peu' d'mouri', moi. Eux, y veulent qu'tout l'monde y meu' sauf eux. Mais ça, c'est pas une bonne waison pou' donner sa vie à Dieu. Moi, j'ai des idées, qu'elles sont bien difféwentes. J'espè' toujou' fai' pa'tie des élus, même si j'suis qu'une femme.J'l'ai voulu toute ma vie. J'veux êt' là-haut aux côtés du Seigneu' à fai' les lois et à décider les choses. Mais quand même l'église, elle me cou' sur le hawicot, à m'di' toujou' que j'suis qu'une femme et qu'j'ai pas d'instwuction. Tout l'monde,il essaie toujou' d'vous instwui', et que j't'instwuis pa'-ci et que j't'instwuis pa'-là… » J'ai failli abandonner car souvent les dialogues, je les lis en diagonale, très rapidement et là, c'était mission impossible - mais comme les critiques étaient bonnes, j'ai persisté.
Bien sûr, j'ai aimé la fin – c'est toujours dans la fin que se trouve la résolution de l'énigme. Un peu tiré par les cheveux, mais bon, c'est un roman de jeunesse.
500 pages, c'est long et cela aurait gagné à être un peu élagué. Beaucoup de longueurs, d'inutilités mais que ce fut drôle – au moins dans le premier tiers du livre. Je suis contente d'en être venu à bout mais je n'ai pas envie dans l'immédiat de lire un autre roman du même auteur.
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