La veuve des Van Gogh

C'est grâce à fanfanouche24, que je remercie au passage, que j'ai lu ce livre très intéressant.
Je connaissais, bien sûr, le lien très fort qui unissait les deux frères. Par contre, j'ignorais tout de la femme de Théo. Et pourtant, c'est grâce à elle si Van Gogh a enfin été reconnu comme un grand peintre. C'est elle qui a oeuvré pour cette reconnaissance, après la mort de son mari, six mois seulement après la mort de Vincent van Gogh.
L'auteur a fait non seulement un travail d'écrivain, mais aussi un travail de journaliste.
Je ne sais s'il a vraiment lu le journal intime de Johanna van Gogh-Bonger, qu'il cite abondamment.Toujours est-il que ses citations sonnent justes.
Ce livre est venu compléter ce que j'avais déjà lu sur Vincent van Gogh et j'ai apprécié.

Ouvrage interessant car il aborde la periode après la mort du peintre. Il nous apprend comment la belle soeur du peintre qui elle même vient de perdre son mari (Théo le frère de Vincent) a su faire connaitre la peinture de van Gogh, ses lettres, c'est une vision par un autre bout de la lorgnette. Vincent, nous apparait comme une intelligence, une subtilité et non plus comme un fou. C'était tout simplement un original avant gardiste.
Je n'ai pas mis 4 ou 5 etoiles car le style est symple bien que riche en contenu. Petit ouvrage qui se lit vite, allez y.

Ce premier roman de Camilo Sanchez semble la suite naturelle à C'était mon frère… (de Judith Perrignon) : en effet il part lui aussi du retour d'Auvers-sur-Oise de Théo van Gogh après le suicide de son frère aîné. Sa femme Johanna assiste impuissante à la dégradation mentale et physique de Théo tout en assumant les soins donnés à son fils Vincent (un prénom qu'elle regrette presque d'avoir accepté) et en tentant de s'imaginer un avenir devant le deuil inexorable de son mari. Elle n'a fréquenté Vincent van Gogh que quatre jours et a pu se faire une petite idée de ses projets, de ses folies, d'une apparente arrogance vis-à-vis de Théo. Et de sa peinture, à laquelle il avait fini par vouer sa vie. Pour tenir bon, Johanna Bonger écrit un journal intime dans lequel elle appelle désormais le peintre Van Gogh tout court, tandis qu'elle réserve »Vincent » à son petit garçon.

Quelques semaines après la mort de Théo, Johanna ouvre une pension de famille à Bussum : elle y fait revenir environ 300 toiles et autant de dessins de l'artiste, elle se plonge dans la lecture des lettres entre les deux frères et y découvre des clés de compréhension de l'oeuvre qu'elle ne soupçonnait pas. le style de Vincent van Gogh laisse pressentir qu'il aurait pu être – aussi – un grand poète. Petit à petit, Johanna va attirer l'attention de galeristes hollandais et faire enfin prendre conscience du génie de celui qui signait « Vincent ».

Plus que la qualité littéraire (quelques répétitions un peu gênantes pour un roman aussi court), c'est le côté très documenté du roman qui m'a intéressée, de même que la personnalité de Johanna qui garde les pieds sur terre et donne un poids rationnel, réaliste à la mise en valeur des toiles de son beau-frère. On l'a appelée « la veuve des Van Gogh » à cause de ce lien unique entre les deux frères : on peut dire que Camilo Sanchez ‘habille » cette appellation peu flatteuse en tissant un lien bien réel (et posthume) entre la belle-soeur et le beau-frère grâce aux lettres de Vincent à Théo.
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La veuve des Van Gogh.
Camiló SANCHEZ

Johanna van Gogh-Bonger.
La belle-soeur de Vincent et la femme de Théo.
Et la maman du petit Vincent ( un prénom lourd d'histoire puisque celui de 2 oncles morts).
D'ailleurs Johanna aurait préféré un autre prénom mais pour Théo c'était non négociable tellement sa relation a son frère était puissante, fusionnelle et entière.
Devant l'acharnement de son mari à défendre les oeuvres de Vincent qui venait juste de mourir et la rapide descente aux enfers de Théo juste avant qu'il ne meure (seulement 6 mois après Vincent), Johanna hérita de plusieurs centaines de tableaux, dessins et lettres.
Elle avait compris avant tout le monde le génie de cet homme et elle travailla sans relâche à monter une rétrospective posthume de ses oeuvres. Dernier souhait de feu son époux.
Très mal vue dans le monde artistique strictement masculin et luttant pour trouver de quoi nourrir son fils cette femme réussit l'incroyable pari de mettre au monde la beauté et la grandeur de cet artiste en ouvrant une auberge tout d'abord dans laquelle elle exposa tableaux et lettres.
De Paris à Amsterdam, des années 1900 à nos jours.
Le talent à l'état pur.
Mais bien sûr je ne suis jamais objective quand il s'agit de Vincent van Gogh…
Encore une lecture sur ce sujet qui m'émeut, me révolte et me réjouit.
Nous devons une fière chandelle à cette veuve des Van Gogh sans qui les tableaux auraient fini moisis, rongés par la vermine ou brûlés tellement ils paraissaient démoniaques aux yeux du monde.
Sa vision tellement clairvoyante nous a offert tout ce que l'on peut admirer dans de nombreux musées du monde.
Le style de l'auteur est particulier mais je me demande s'il n'est pas dû à une piètre traduction.
Préférant m'attarder sur le fond plutôt que la forme je porte aux nues Johanna van Gogh Bonger et la remercie du fond du coeur.
Et je n'ai pas fini de vous parler de cet immense artiste…

🌻 « Quelles sont les couleurs d'un tableau sinon la vie intime des objets ? »
V. van Gogh

🌻 le 29 juillet 1890 décédait le peintre Vincent van Gogh. Célèbre aujourd'hui, sa renommée était pourtant moindre à l'époque : personnage provocant mais d'une extrême modestie, il est mort après s'être tiré un coup de revolver dans la poitrine, après deux jours de souffrance. Son frère Théo était présent à son chevet, convoqué par le tenant de l'auberge dans laquelle résidait l'artiste : les échanges épistolaires montrent que les deux frères entretenaient une relation personnelle et professionnelle très particulières, quasi fusionnelle et très houleuse. Six mois après la mort de Vincent, Théo, devenu fou, décède lui aussi, laissant derrière lui sa femme Johanna et leur fils, Vincent.

🌻 Si l'histoire et la postérité ont révélé aux yeux de tous le talent et les tourments de l'artiste, si le lien avec son frère est également manifeste de par leur correspondance, il est une personne dont on ne connaît que très peu de choses et qui pourtant en est pour beaucoup dans la reconnaissance du travail de van Gogh ; il s'agit de sa belle-soeur Johanna. Lorsque l'artiste décède, son frère Théo est en proie à une dépression lente et sévère. Il se désintéresse totalement de sa vie familiale, développe une obsession pour les oeuvres de son frère et une haine véhémente envers sa femme.

🌻 « Théo semble tenaillé par une tristesse qui affecte son tonus musculaire, mais sa langue, au contraire, se fait acérée. Il est obnubilé par le fait qu'il aurait pu sauver son frère. »
(P.100)

🌻 A sa mort, et alors qu'ils habitaient Paris, Johanna décide de retourner en Hollande. Avec son fils, très peu d'affaires, son journal intime qu'elle tient depuis ses 17 ans et quelques toiles non cotées, elle s'installe à Bussum. Petit à petit, elle organise des expositions qu'elle finance elle-même, se bat contre les détracteurs qui jugent les toiles dignes de disparaître au bûcher, l'oeuvre de l'artiste « démoniaque ». Ainsi, elle contribue à faire connaître l'oeuvre de son beau-frère : la postérité prouvera qu'elle a eu raison, puisque Van Gogh est considéré aujourd'hui comme l'un des plus grands artistes de tous les temps.

🌻Si l'histoire de cette femme de l'ombre m'a intéressée, je regrette le manque de relief du roman, son côté journalistique et parfois trop lisse. le destin de cette femme est pourtant incroyable et aurait mérité, selon moi, un récit à la hauteur de sa bravoure !

C𠆞st l’histoire d’une jeune femme qui a passé deux décennies à faire connaître les œuvres de son beau frère Mieux que Théo, Johan a a su comprendre le mystère Van Gogh, elle a reconnu l𠆚rtiste, le poète des couleurs. Elle a respecté ses vœux.
Même si j𠆚i eu une impression de distance dans l’écriture, le sujet m𠆚 beaucoup intéressée.

Effondrée après la mort prématurée de son mari Théo van Gogh, frère de Vinent, Johanna Benger-Van Gogh se relève, s'installe près d'Amsterdam, élève seule son fils Vincent, ouvre une auberge qui lui permet de vivre et d'exposer les toiles de son beau-frère. Femme indépendante, avisée, obstinée, elle est en contact permanent avec des marchands d'art pour organiser des expositions alors que les toiles ne sont pas encore cotées et que la peinture de Vincent fait l'objet des critiques les plus vives. Elle sauve une bonne partie des toiles entreposées dans l'appartement parisien mais beaucoup sont perdues : recouvertes par des peintres amateurs qui récupèrent la toile, vendues sur des marchés, des étals et même servant à boucher des trous dans des poulaillers !
Johanna trie, traduit inlassablement la correspondance entre les deux frères, démontrant ainsi qu'en plus d'être un grand peintre, Van Gogh était également poète, grand écrivain, exposant ses idées sur l'art, la couleur en un véritable manifeste. Se mêle également à ces lettres des extraits du propre journal intime de Johanna ainsi que des articles de presse.
Une femme forte, lucide et visionnaire qui a permis de sauver et de faire connaître l'oeuvre de van Gogh à ses débuts.

Il est vrai que si l'on écrit beaucoup sur les artistes eux mêmes, on néglige souvent l'impact de leur conjoint(e) ou de leur famille. La veuve des van Gigh s'intéresse au cas de Johanna, belle soeur de Vincent van Gogh.

Et dans ce cas particulier, l'histoire est singulière. Parcequ'à la mort de Vincent van Gogh, celui-ci est méprisé par une grande majorité des critiques. Mais Johanna, la femme de Théo van Gogh, frére de Vincent, apprécie son travail et va alors entamer un long travail de réhabilitation. Un travail remarquable et qui sera couronné de succés. Et ceci aussi en découvrant la correspondance, plus de 600 lettres, entre Theo et son frére. C'est cette histoire qui nous est racontée ici et elle est forcément plutôt touchante. Et en soi trés intéressante…

Dommage alors que le style soit quasi inexistant. A quelques rares exceptions, on nous expose des parties de journal intime vaguement mis en scéne pour quelque chose qui navigue entre une fiction trop réel et une réalité trop fictionnelle. de fait, difficile parfois de savoir si tout cela est réellement vrai. On le supposera néanmoins mais l'auteur ne parvient pas à choisir suffisamment sa direction pour nous convaincre totalement. A côté de ça, c'est écrit simplement et donc tout à fait accessible pour tous.

Dans l'histoire de la peinture, Van Gogh et sa vie tourmentée, sa peinture colorée mais surtout sa fin tragique tiennent une grande place. On sait qu'il entretenait une relation d'amour – haine avec son frère Théo, mais que sait-on vraiment de la vie de ce dernier et de celle de Johanna, sa femme, qui vit deux deuils presque coup sur coup ?

Dans ce court texte, Camilo Sanchez revient sur le destin de cette femme qui réhabilita l'oeuvre de son beau-frère après la mort de son mari. Théo s'est laissé mourir de chagrin, s'enfonçant dans son deuil et laissa bientôt Johanna sans rien ni personne pour élever leur petit Vincent. Elle prit sa vie en main et alla de l'avant dans une société où une veuve doit retourner vivre chez ses parents. Johanna acheta une maison qu'elle transforma en pension de famille et organisa de nombreuses expositions pour faire connaître l'oeuvre de Vincent van Gogh. de veuve sans le sous, elle devient presque marchande d'art à plein temps. C'est également grâce à elle, que nous avons aujourd'hui accès à la correspondance des deux frères, qu'elle publia dans leur intégralité afin de donner quelques clés sur l'oeuvre et le cheminement artistique de Vincent.

Un texte agrémenté de notes de bas de pages donnant quelques indications sur le parcours réel de cette femme sans qui, l'oeuvre d'un des artistes les plus controversé de son temps ne serait peut-être jamais arrivée jusqu'à nous.
Lien : https://topobiblioteca.fr/

Après avoir lu la valse des arbres et du ciel de Jean-Michel Guenassia à propos des derniers mois de van Gogh. J'ai choisi un autre livre sur cette thématique. Cette fois-ci, nous avons le récit de Johanna, l'épouse de Théo van Gogh, frère du peintre. L'histoire commence après le décès de Vincent.

Johanna, à travers les échanges épistolaires entre les deux frères, va réussir à faire exposer les toiles de van Gogh et ainsi participer à sa notoriété.
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J'ai eu du mal à lire ce livre, pourtant très court. Je trouve la traduction moyenne, si bien que j'ai souvent dû relire plusieurs fois certains passages pour pouvoir comprendre les propos. Cependant, j'ai trouvé le récit intéressant car il était ponctué de passages du journal de Johanna.