Citations sur Batman, tome 3 : Le deuil de la famille (10)
C'est bien ce que je hais le plus chez ce dingue. Tous les autres obéissent à une sorte de logique, à des motifs cernables. Même les pires pensionnaires d'Arkham comme le Sphinx ou Freeze. Un bon détective a des chances de prévoir leurs agissements.
Mais lui... on ne peut que réagir après coup. Au mieux, on peut protéger les victimes potentielles.
Dieu ait pitié de qui a la clé de ses pensées.
(Commissaire Gordon évoquant le Joker devant Batman)
Bienvenue dans la salle du trône, Batsss ! Le berceau des instants magiques !
Le Joker est de retour après s'être une énième fois évadé d'Arkham !!!
Plus fou et violent que jamais, il veut prouver à Batman qu'il est sa vraie famille et non ses acolytes Batgirl, Robin, Nightwing...
Un plan machiavélique que seule la folie furieuse du Joker pouvait être à l'origine...
Jubilatoire !
(Bruce tendant une clochette à Alfred, alité)
- Je vais vous laisser vous reposer. Mais d'abord, prenez ceci.
- Que...? Monsieur, vous allez reprendre cet objet grotesque, ou je me verrai contraint de vous agresser à l'aide de ce goutte-à-goutte.
Avec le recul, les signes étaient bien là... annonciateurs de ces terribles événements. Tout d'abord, il y eut les pluies torrentielles. Les neiges précoces [...] Le deuxième signe survient peu après, avec la naissance d'un lionceau à deux têtes au zoo de Gotham. Le flux d'un fleuve qui s'inverse. Une bête à deux têtes. Nous aurions dû nous y attendre.
Jimbo je te trouve bien dur! Toi évidemment, tu es blasé... Mais il faut bien que la nouvelle génération découvre les grands classiques! Comme "Un clown à chemise hawaïenne frappe à la porte", ou bien "une chauve-souris traverse un miroir déformant" et enfin la dernière variation, "un clown vient chercher son visage dans un commissariat". Ahahah!
Regarde-le dans les yeux et dis-toi que ce n'est qu'un homme. [...]
Ses pupilles sont figées. Deux minuscules points noirs. Les yeux de quelqu'un qui hait tout, tout le monde, tout le temps.
Comme une balle de revolver qui fonce sur toi. Des yeux qui disent qu'il est plus qu'un homme. Des yeux qui disent qu'il te connaît.
Arrête. Tu sais ce qu'il est, en réalité. La vérité, c'est que ce n'est qu'un homme. Un homme qui est tombé dans une cuve de produits toxiques. Rien qu'un homme...
Batman : Alors qu'en dis-tu Joker ? et si ce soir, J'osais enfin le faire, ce dernier pas ?
Et si ce soir , je mettais définitivement fin au jeu ?
Joker : Tu l'aimes trop ce jeu ! Et que tu l'admettes ou pas, tu m'aimes, comme tu aime...
Batman : Plus maintenant. J'ai rompu le sort, Joker .
... Il ne m'a pas vu. Pas vraiment vu. C'est là que j'ai su ... que j'ai su qu'il se moquait éperdument de savoir qui se cache sous le masque, et qu'il ne s'en soucierait jamais.
Pense à autre chose, Bruce. Ne pense pas à ce silence qui t'assourdit. Ce silence qui remplace la voix d'Alfred, que tu appelles toujours à cette heure-ci lorsque tu pars au combat. Si tu n'avais pas laissé le Joker le prendre, si la victime était un autre, tu serais en train de lui donner les détails de l'affaire. Tu prétendrais l'appeler pour le rassurer. Lui faire savoir que tu vas bien. Mais en vérité, tu l’appellerais pour entendre sa voix.