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3,64

sur 282 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
- Dans la série Master and Servant, je demande...
- Depeche Mode ?
- Bien essayé...
- le Marquis de...
- Oulà, tu te calmes...
- Bon, dernière cartouche avec le Manoir de Tyneford alors ?
- Là, tu vois quand tu veux...

Énième resucée d'un thème maintes fois traité, ce récit se situe dans une moyenne moyenne, à des années lumière d'un Oui-Oui Marquise des Anges voire d'un Fantômette Karénine...

Printemps 1938, Manoir de Tyneford, Angleterre.
Elise Landau, jeune fille juive issue de la bourgeoisie Viennoise, vient tout juste de décrocher un prometteur CDD de domestique. le but premier étant provisoirement d'échapper à un contexte particulièrement délicat en Autriche pour finalement rejoindre sa soeur en Amérique ainsi que ses parents artistes en attente, eux, de visas salvateurs. Servir la famille Rivers, voilà son nouveau créneau. Difficile de passer du statut de privilégiée à celui de serviteur déraciné...

Bon, ni mauvais ni transcendant, ce Manoir se visite beaucoup plus par curiosité que par intérêt historique.
Rien de neuf sous le timide soleil Britannique. Les pages se suivent et se ressemblent. le quotidien répétitif d'une jeune femme nostalgique qui fait tout son possible pour s'adapter au mieux à une situation qui la dépasse, forcément. Ajouter à cela une gentille bluette qu'elle se verrait bien conclure avec Kit Rivers, le fils prodigue du manoir. Son petit quatre heures à moteur accompagné d'un thé et son nuage de schnaps. Les chapitres défilent sans passion. le train-train de 22h73 n'est pas loin d'avoir raison de nous Sanedy...
Un léger soubresaut en milieu de parcours, un épilogue aussi larmoyant que surprenant. A y ai, visite terminée. La guide Solomons, dans un style convenu, y aura certainement mis tout son coeur. Pas certain d'lui laisser un gros pourboire...
2.5/5
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J'ai acheté le Manoir de Tyneford au vide-greniers, les vacances arrivaient et j'avais envie d'un peu de romantisme dans le style de Jane Austen. le résumé était plutôt prometteur - une jeune Juive de la bonne famille viennoise exilée en Angleterre à cause de la guerre qui arrive, employée comme servante en attendant les visa permettant de rejoindre sa famille aux Etats-Unis. Elle y doit comprendre qu'on peut "vivre plus q'une vie et aimer plus qu'une fois", ce qui m'a d'emblée permis d'anticiper (carrément) cette passage d'abord au fils et ensuite au père. Cela ne serait pas si grave, s'il y avait un peu plus de VIE dans cette histoire (Raison et Sentiments, je le connais par coeur, et c'est toujours aussi bien), mais au fait, ce livre tient le palmarès d'un roman le plus soporifique q' il m'a été donné d'acheter . Notamment le passage décrivant la pêche aux maquereaux; j'ai à peine trouvée la force d'éteindre, et je ne jamais aussi bien dormi.
Il y a, certes, le mystérieux manuscrit de son père caché dans l'alto, et on veut savoir de quoi il s'agit, mais on veut aussi savoir pourquoi ses parents restés à Vienne écrivent à sa soeur Margot en Amérique, mais jamais à Elise, pourquoi Kit, perdu en mer, est d'emblée déclaré comme mort et plus personne n'attend son retour ni ne cherche un renseignement sur lui, pourquoi , quand Elise reçoit une lettre de la vielle servante annonçant la mort de sa mère ne cherche pas de les contacter, et décide que son père doit, lui aussi, être mort. La trame ne tient plus que par le roman caché dans le vieil alto (qui, bourré de papier, permet étrangement à Elise de s'adonner à des longues séances de musique), mais, amis lecteurs, quelle déception qu'après la destruction de l'instrument les pages sont toutes vides, vides...
Le manoir étant réquisitionné par l'armée britannique, tout le monde va chercher fortune ailleurs sans trop rechigner et la fin de l'histoire voit Elise au bras de son mari, père de feu Kit, en 1984 à Vienne, assistant au concert de la fille de sa soeur Margot, Juliana, devenue une grande musicienne en perpétuant la tradition familiale. Je ne peux pas dire pourquoi je n'ai pas arrivé à aimer les protagonistes, à part Wrexham, le majordome, il ressemblent tous aux personnages en carton moulés à la louche.
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A Vienne en 1938 une famille juive bourgeoise et artiste vit les derniers moments de bonheur et de tranquillité. Il faut choisir entre l'exil et le danger. Elise Landau, l'héroïne de notre histoire, part en Angleterre, dans le Dorset, pour travailler comme femme de chambre. Sa soeur ainé, Margot, et son mari Roger vont s'exiler aux Etats-Unis où une université a offert un poste à Roger. Quant aux parents, on comprend vite que le visa dont ils ne cessent de parler n'est qu'un leurre et qu'il ne leur sera pas si facile de quitter Vienne.
Ce roman est celui de la nostalgie : celle d'une exilée qui pleure sa famille, sa culture et sa ville mais également celle d'une vieille dame qui se retourne sur son passé.
Il est vrai que le choc est important. Elise vient d'une famille aisée. Il y a des domestiques à la maison. Se retrouver femme de chambre est une épreuve difficile. Choc des cultures également entre l'exubérance d'une famille d'artistes et la froideur toute anglaise d'une domesticité qui s'efface devant le maître du manoir. Elise a tout d'abord peu de contact avec les autres car bien évidemment sa maîtrise de l'anglais est quelque peu faiblarde. Elle va petit à petit s'intégrer à ce monde et à ce village. Il y a une belle découverte de la mer et son immensité par une citadine. C'est un moment assez fort de l'histoire.
J'étais extrêmement tentée par l'histoire. Tous les éléments étaient réunis pour me plaire : un manoir dans un village anglais, la mer, une période qui m'intéresse et une approche différente, celle des exilés autrichiens qui subissent un déclassement et doivent s'intégrer alors que le pays qui les accueille est en guerre avec celui d'où ils viennent. Malheureusement, j'ai trouvé ce roman –comment dire ?- assez soporifique. J'aurais aimé soit plus de lyrisme et de romanesque (et il m'aurait emportée, m'aurait arraché des larmes) ou alors plus d'humour (oui, je sais ce n'est pas le parti pris de l'auteure). Toutes les intrigues se laissent deviner 50 pages avant et c'est parfois incohérent. Elise est aimée de tous alors que personnellement je l'ai trouvée plutôt agaçante et tête à claques.
Pour moi, un roman vite lu qui sera vite oublié.
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(...)
Ce qui m'a attirée dans ce livre au départ, c'est la partie historique et l'aspect « féminin » (dans le sens condition des femmes/féministe de l'affaire) de l'intrigue. Je n'avais pas compris qu'il y aurait également un côté romance, mais il ne m'a pas réellement dérangée, du fait qu'il n'était pas vraiment beaucoup développé.

Si ce livre semblait prometteur, je me suis vite aperçue qu'il n'allait pas combler mes attentes. Beaucoup de choses sont prévisibles et il y a de nombreuses facilités. On sent bien l'inquiétude des personnages face aux situations et aux absences auxquelles ils sont confrontés; la descriptions des faits historiques est présente, etc. Mais rien ne semble réellement approfondi. Pourtant il y avait matière à développer pas mal de choses intéressantes, que ce soit l'immigration des Juifs, le service féminin civil ou la défense de l'Angleterre face aux attaques nazies, pour ne citer que quelques exemples. Beaucoup de sujets sont abordés, mais à peine effleurés, ce qui a été extrêmement frustrant pour moi.

Je n'ai pas réussi non plus à m'attacher aux personnages. La plupart étaient plutôt clichés, ou carrément agaçants. A part l'héroïne, ils ne sont pas tellement développés, ça n'aide pas le lecteur à se sentir concerné par ce qui leur arrive. Et là encore, on n'a pas vraiment de surprise sur leur évolution. L'auteure ne semble pas chercher à sortir d'un schéma romantique basique. On reste tout au long de l'histoire entre la romance et l'historique, sans que jamais aucun des deux aspects soit réellement approfondi.

La plume est agréable, sans être particulièrement originale ou marquante. Des lettres échangées par les protagonistes s'intercalent dans le récit, ce qui serait plutôt un bon point si elles n'étaient pas si courtes qu'elles en deviennent anecdotiques.

Je ressors de ma lecture franchement déçue. le seul réel bon point que je lui trouve est de m'avoir donné envie d'en apprendre plus sur certains aspects qui m'étaient inconnus. Pour le reste, j'ai vraiment l'impression d'avoir perdu mon temps. A lire si vous cherchez une lecture facile sur fond de guerre, mais qui ne vous satisfera pas si cherchez quelque chose d'un peu approfondi.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Je ne vais pas descendre en flèche un roman que vous avez toutes aimé mais pour moi, tout ou presque est convenu dans ce roman : la jeune fille riche qui devient domestique (j'ai déjà eu du mal à y croire mais passons, je lis des intrigues bien moins crédiles dans des polars et ça ne gâche pas toujours mon plaisir de lecture), qui ne tombera amoureuse que d'hommes riches parce que quand-même, il faut bien faire rêver et la sortir de la pauvreté en sont deux exemples. Ce n'est pas mal écrit mais je n'ai pas non plus éprouvé de plaisir à découvrir le style ou l'absence de style de l'auteure et la narration, comme la structure du roman n'ont rien de bien original. Je me suis vite lassée à vrai dire et si le roman a parfois su me toucher (je pense à la seule fois où Elise prononce la phrase "Je suis juive" et au départ de Tyneford), ce ne fut pas assez pour contre-balancer ma déception. J'ai découvert cet article intéressant de la BBC concernant ces juives qui ont fui leur pays pour devenir domestiques en Angleterre, on y découvre des femmes qui étaient plutôt secrétaires qu'issues de riches familles.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Qu'ajouter de plus après la critique de Lehane-Fan... Dans ce roman tout est convenu, prévisible, banal...
L'avantage c'est que ça se lit vite et que ça vide la tête quand on a besoin d'une pause mais en même temps ce livre ne vous laissera aucun souvenir! C'est la collection Arlequin en temps de guerre...
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J'avais lu dans ELLE « si vous aimez Downton Abbey, nous vous conseillons le Manoir de Tyneford ». Avec pareille éloge (je suis une inconditionnelle de la série BBC), je ne pouvais que me ruer sur ce livre.
Ce livre m'a séduite pour beaucoup de raisons : le contexte unique de la 2e guerre mondiale dans une région isolée de l'Angleterre, le personnage attachant d'Elise qui quitte famille et pays à la veille de l'Anschluss et l'atmosphère inimitable de ces manoirs anglais qui semblent résister au temps et aux guerres…

Ce roman traite de sujets difficiles avec un délicieux ton « so british ». Elise attend désespérément des nouvelles de ses parents, elle garde espoir quand nous, lecteurs de 2012, connaissons le dénouement fatal. Mais on se prend à espérer avec elle : oui il y a eu des rescapés ! Pourquoi pas ses parents ?

L'immersion de cette jeune bourgeoise viennoise dans un pays et une famille inconnus, l'apprentissage d'un travail ingrat et difficile, la triste découverte du deuil et de la guerre sont d'autant de raisons d'aimer Elise, et de lire ce livre !
Lien : https://brontedivine.com/201..
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Vous aimez Austen, Brontë, Dowton abbey, alors vous aimerez ce livre plaisant.
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