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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Jolie saga familiale autour d'une maison, d'un piano, d'une famille et surtout d'un grand-père un peu moribond après le décès de son épouse et sa rencontre "forcée" par les circonstances avec son petit-fils.

Une alternance entre passé et présent qui permet de mieux connaître les personnages et surtout celui d'Edie Rose dont il n'est plus question dans les passages au présent car celle-ci est décédé.

Le rythme est toutefois plutôt lent mais si vous aimez les descriptions, la musique classique, les histoires familiales ce livre est fait pour vous.

Un livre touchant qui fait du bien et qui permet de faire un break avec des lectures plus difficiles.
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le pianiste de Hartgrove Hall, c'est Fox. Il a la musique dans le sang, dans la tête, dans chaque cellule de son corps. Il l'étudie, il veut la vivre. Quand, après la Seconde guerre mondiale, il retourne dans la demeure familiale avec ses frères et son père, celle-ci sort d'une guerre épouvantable qui l'a laissée meurtrie. "Hartgrove Hall est notre amour perdu, l'amie épistolaire qui a occupé nos pensées pendant sept ans". Si le père veut la faire exploser, les trois fils sont prêts à tout pour la sauver et lui rendre sa splendeur d'antan. Ils se mettent au travail, aidés par la fiancée du fils aîné, Edie Rose. Celle-ci, chanteuse célèbre, va peu à peu se rapprocher de Fox, animés tous les deux par l'amour de la musique. Quand Fox tombe éperdument amoureux de sa belle-soeur, amour et loyauté s'emmêlent.

Cinquante ans plus tard, Fox, désormais compositeur à la carrière magistrale, ne peut plus écrire la moindre note depuis la mort de sa femme adorée. Il n'entend plus la musique dans sa tête et s'isole chez lui. C'est sans compter son insupportable petit-fils de quatre ans qu'il doit garder un jour et qui se révèle être un prodige du piano. Fox renoue avec la musique et la laisse à nouveau régner à Hartgrove Hall.

Une jolie histoire qui nous emmène dans une Angleterre secouée par la guerre. le charme anglais opère et conquit nos coeurs. le récit alterne le présent et le passé pour nous permettre de peu à peu reconstruire l'histoire de la famille Fox-Talbot. Je me suis délectée des flashbacks, de cette vieille demeure à retaper, de ces frères soudés mais victimes de l'imprévisible Amour. J'ai aimé voir en parallèle le jeune Fox et le septuagénaire, les rêves et les regrets, les choix et leurs conséquences.

Un agréable moment de lecture.
Lien : http://melolit.blogspot.ch/2..
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Le pianiste de Hartgrove Hall est un roman où passé et présent s'entremêlent. Fox, qui vient de perdre sa femme, se remémore leur rencontre et les années qui l'ont suivie, tout en découvrant en parallèle que son petit-fils, l'insupportable Robin, possède un réel don pour le piano.

Une jolie plume et une jolie histoire, mais malheureusement, cela ne suffit pas à en faire une bonne lecture à mon goût. C'est… long. Horriblement long. En fait, le résumé raconte presque tout ce qu'il y a à savoir sur le contenu du livre, qui s'étire pourtant sur plus de cinq cents pages.

J'ai trouvé que le récit ne progressait pas, alors même que l'on savait à l'avance où il était censé nous mener. J'ai pourtant été très emballée par la volonté des trois frères de sauver la demeure familiale, c'est le seul passage qui m'a véritablement happée, mais il n'a pas duré. Bien vite, Fox prend la clé des champs, quand je me serais volontiers attardée en compagnie de George et des vaches qu'il voulait acquérir.

George… Sans doute le personnage le plus négligé de cette histoire, pourtant je l'ai bien aimé. Je regrette que l'auteur ait choisi de (trop) développer certains points qui auraient gagné à être plus concis et en ait négligé d'autres. Ce pauvre George, par exemple, je ne me souviens pas qu'il soit dit de quoi ou comment il est mort. Ou encore Sal, qui disparaît une fois que Fox n'a plus besoin d'elle, soulignant ainsi à quel point elle était un bouche-trou, puisque nul ne prend ou ne donne de ses nouvelles. Même Jack, pourquoi a-t-il écrit à Edie, et pas à Fox ? Aucune idée. Et Robin ? Quel sera son avenir ?

Après avoir eu l'impression de faire du surplace pendant une grande partie du roman, je l'ai conclu avec un goût d'inachevé. Même si les descriptions et surtout les évocations de la musique sont très belles, je ne suis pas convaincue. Ce n'est pas une lecture désagréable, mais elle m'a semblé longue et frustrante. À ne pas lire avec trop d'attentes.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Natasha Solomons est née en 1980. À neuf ans, elle occupa son premier emploi – celui de bergère – sur la colline de Bulbarrow, décor de son premier roman Jack Rosenblum rêve en anglais (Calmann-Lévy, 2011). Elle a également publié le Manoir de Tyneford et La Galerie des maris disparus, tous deux publiés chez Calmann-Lévy en 2011 et 2012.
Je me réjouissais de découvrir ce roman qui raconte un demi-siècle de la vie d'un couple atypique qui trouve dans sa passion pour la musique et le chant la force de s'émanciper du regard des autres et gagner ainsi la liberté de s'aimer. Ce roman d'émancipation et de transmission me paraissait être une jolie idée, que j'ai donc abordé sans aucun a priori.
Dès les premières pages, j'ai été charmée par l'écriture tendre et lyrique de Natasha Solomons et conquise par ses personnages tous plus attachants les uns que les autres. J'ai également beaucoup aimé la façon dont l'auteure questionne sur notre propre perception de l'art, qu'il s'agisse de la musique, bien sûr, ou encore de la peinture, également très présente dans cette saga familiale émouvante.
Mais pour être honnête, le pianiste de Hartgrove Hill est assez loin du coup de coeur auquel je m'attendais en lisant la quatrième de couverture. Même si Natasha Solomons a piqué ma curiosité dès les premières pages, elle n'aura pas réussi à me surprendre et à m'épater. J'espérais autre chose que ce roman mélancolique au contenu très inégal ! Les jeunes années de Fox, sa lente accession à la gloire mais surtout les longues promenades au cours desquels il « collecte » de vieilles chansons traditionnelles ne m'ont pas passionnée ! J'attendais plutôt désespérément de savoir comment lui celle qui deviendrait sa femme allaient se rencontrer, se déclarer leur amour… Leur destin m'a finalement paru bien ordinaire...
Peut-être n'ai-je pas compris comment, grâce à la musique, leur vie a basculé et les a irrésistiblement attirés l'un vers l'autre, comment leur passion commune les a poussés à trahir leurs proches et encouragés à vivre et s'aimer librement en dépit des convenances… Peut-être m'attendais-je à une histoire plus tourmentée, plus pénétrante, ou à final plus époustouflant ? Je ne saurais expliquer pourquoi cette saga familiale n'a pas su me faire vibrer… Je reconnais qu'il y a pourtant des passages lumineux, des envolées lyriques à se pâmer, ainsi que des chapitres qui m'ont vraiment transportée…
Si vous aimez l'art, la musique, les vieilles pierres et les belles histoires d'émancipation et de réconciliation, sautez sur le roman de Natasha Solomons ! Vous pourriez bien tomber sous le charme british du Pianiste de Hartgrove Hall !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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