Qu'est-ce qu'une histoire d'amour ? Une promesse à laquelle on croit plus qu'à une autre. Alors, quand ça se termine, ce sont toutes les promesses d'après qui se corrompent.
Je ne sais pas parler de ce qui me fait souffrir, je ne sais que l'écrire.
Il m'avait dit de toujours avoir un livre d'avance et quelqu'un à aimer.
Certains couples se dessèchent. Ils perdent leur substance. L'amour et le rire s'évaporent, comme l'eau d'une piscine. On regarde le bassin se vider. On a pied de plus en plus vite, alors on marche, on ne nage plus. On peut même s'y habituer.
D'autres couples, au contraire, grossissent. Ils gonflent, ils explosent.
Une première rencontre, il faut toujours la vivre comme la dernière. Tout ce qui sera important par la suite s'y trouve déjà.
Quand tu fais du skate, l'important, ce n'est pas ton niveau... L'important, c'est à quel point tu t'en fous de te faire mal.
La fin d'un couple, c'est une armée qui se divise. Et on ne sait plus de quel côté se trouve le traître, ni qui a changé de camp. On croit qu'on regarde tous les deux vers le soleil. Et puis, tout à coup... plus de soleil. Juste le noir.
N'essaie pas de fuir ta douleur.
Elle est partout. Dans la terre sous tes pieds, dans le ciel au-dessus. Où que tu ailles, tu l'emportes avec toi. Où que tu ailles, tu marches dans les rues de ta ville, tu touches les mêmes cicatrices, au coin des mêmes boulevards. Tu en connais chaque détour, chaque forme. Et pourtant, tu continues à avancer.
Tu as commencé à souffrir. Souffrir est devenu tout ce dont tu étais capable. Quand on souffre tout le temps, au fond, on ne souffre plus. N'est-ce pas, Mona ?
L'amour, ça ne se compte pas comme ça, Sacha. J'aime les abricots, par exemple. Et toi aussi, je t'aime. Tu crois que c'est pareil ?