Si
Ces rêves qu'on piétine, dont le personnage centrale était Magda Goebbels, un roman poignant, m'avait particulièrement séduite,
le coeur battant du monde m'a littéralement embarquée. Je me suis laissée transporter dans le Londres vibrant du milieu du XIXème siècle, le coeur de l'empire le plus puissant du monde, à l'heure des prémices de la révolution industrielle, un monde où « l'argent est un vampire sans maître, jamais rassasié », un Londres en plein changement, en pleine Cotton Panic, un Londres socialement en plein déclin. C'est le Londres des taudis précaires et insalubres de Londres rendus célèbres par
Charles Dickens.
« Londres est la ville-monde immonde. Ses rues sentent l'exil et la suie, le curry, le safran, le houblon, le vinaigre et l'opium. La plus grande ville du monde est une Babylone à bout, traversée de mille langues, repue de tout ce que l'Empire ne peut plus absorber. Elle a le coeur des Tudors et se gave en avalant les faibles. Et quand elle n'en peut plus, elle les vomit plus loin et les laisse s'entasser dans ses faubourgs sinistres. »
Nous sommes au milieu du XIXème siècle et un certain
Karl Marx, dit le Maure a fauté. Un certain Engels, corollaire de Marx, doit s'occuper de cette "bourde" et faire disparaître l'enfant illégitime, prénommé Freddy. L'histoire en décidera autrement, et des personnages au grand coeur, comme le docteur Malte, Charlotte, sa presque Bonne-Maman, Lydia, Tussy l'accompagneront, et l'aideront du mieux qu'ils le peuvent.
Sébastien Spitzer mêle habilement la grande histoire à la fiction, son histoire du fils illégitime de
Karl Marx est captivante dans un contexte historique qui l'est tout autant.
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