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J'aime bien quand la bd sort des sentiers battus pour s'intéresser au politique ou à l'économique. J'aime bien également quand un auteur a le courage d'exposer ses idées. Ici, elles sont dans l'air du temps et rencontrent généralement la sympathie du plus grand nombre.Il faut savoir que les informations données dans ce documentaire sont assez orientées donc pas très équilibrées.

De tout temps, riches et pauvres ont toujours coexisté sur notre planète. le capitalisme aurait permis au plus grand nombre d'accéder aux richesses que procure la société de consommation. le modèle communiste n'a pas vraiment été une réussite. Les inégalités se creusent non seulement à l'intérieur d'un même état mais également avec les pays les plus pauvres. On ne peut que dénoncer cette inégalité. Faut-il diaboliser pour autant la mondialisation ? Faut-il punir les plus fortunés ? etc...

Pour garantir la prospérité, on devrait combattre la pauvreté avec détermination dans les autres pays et à l'intérieur. C'est une question de solidarité et de fraternité. En 10 ans, la mondialisation a apporté par exemple à l'Inde des bienfaits matériels innombrables. de la mondialisation, nous pouvons dire qu'elle a apporté une hausse du niveau de vie global des populations de la planète. Tout est une question de point de vue.

L'interdépendance via les échanges est inévitable et irréversible. Il faut cependant encadrer ce processus. Est-ce mal en soi ? Favoriser les échanges culturels et technologiques n'est pas une tare à moins d'être protectionniste. Juste un chiffre : au XXème siècle, le PIB mondial par habitant a été multiplié par 15. Que faut-il en déduire ?

Il est vrai que le terme "mondialisation" possède déjà une forte charge émotive. Je comprends la charge de l'auteur qui redoute l'accroissement des inégalités, le chômage et la baisse du niveau de vie. Ne faudrait-il pas au contraire encourager la croissance et le progrès ? le meilleur moyen est de lutter contre la pauvreté. Qu'il y ait des riches ne me dérange pas. Tant mieux pour eux ! Cependant, il ne faut plus qu'il y ait de pauvres ! Il faut tirer le plus grand nombre vers le haut. Certes, la mondialisation est une source d'inquiétude. Il faut sortir des analyses trop simplistes et pousser plus loin la réflexion. La schématisation n'est jamais bonne même si le processus est compliqué.

Au final, cette bd a au moins le mérite de soulever un débat intéressant sur les bienfaits ou les inconvénients de la mondialisation. Même si je ne partage pas toutes les idées de l'auteur et malgré mes critiques les plus cinglantes, j'accorde un trois étoiles à une oeuvre engagée. On sort des sentiers battus et on prend des risques. Objectivement, c'est mérité.
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J'ai abandonné la lecture de cet album par manque d'intérêt. Page 30, j'avais le moral dans les chaussettes, alors qu'il faisait beau, les petits oiseaux chantaient et les enfants échangeaient sur la rentrée, les copines se trouvant dans une autre classe, grosse déception mais espoir d'autres connaissances à venir. Bref, je suis allé à la page 100 pour y voir un tank et un hélico, de quoi ne rien arranger. J'ai donc refermé cet ouvrage dont l'excipit est : "désarmer les marchés".
Bonne chance.
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Dans ce premier album politique, Philippe Squarzoni rend compte scrupuleusement de ses activités militantes, de ses doutes, de ses colères, de ses prises de conscience, de ses désirs de révolte sans trouver comment l'exprimer.
Persuadé comme beaucoup qu'un autre monde est possible, il raconte son engagement, notamment ses missions humanitaires en Croatie. Il décrypte le fonctionnement du libéralisme débridé et ses violences, armant ses lecteurs d'arguments.

Article complet sur le blog de la Bibliothèque Fahrenheit 451.
Lien : http://bibliothequefahrenhei..
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[...]Quand je parlais de joyeux fourre-tout ce n'était pas que métaphorique. Graphiquement aussi l'image semble représenter le fil d'une pensée, passant du coq à l'âne. Ou plutôt de la caravelle de Cortes vue sur une carte postale à l'holocauste, vers la guérilla zapatiste en passant par le surbooking sur United Airline.[...]Le fond souffre de sa forme. La pensée n'est pas structuré. On a un état des fait, un constat, une réflexion personnelle… où nous mène-t-elle ? Finalement elle même bien quelques part mais j'en ai longtemps douté. Et ce doute à fait que la lecture de la première moitié de la BD m'a plus agacé qu'autre chose. Finalement j'ai fini par entrer dans le livre et en apprécier le chemin. A la dernière page j'ai eu envie de lire Zapata, en temps de guerre, la suite. Pas sur que je le fasse…
Lien : http://mapetitemediatheque.f..
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Mais ce sont des sciences politiques économiques et sociales, ça. Un peu dur, dur, donc, mais ça fait réfléchir. Peut-être aurais-je préféré une histoire avec ces beaux dessins? Intéressant quand même: j'pourrais peut-être l'offrir à mon parrain, géopolitologue???
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Philippe Squarzoni est un homme engagé, militant d'Attac et Garduno, en temps de paix en est l'illustration.
Dans cette BD dont le second volume est Zapata, en temps de guerre, il expose son point de vue sur les politiques ultra-libérales et sur la mondialisation, chiffres à l'appui. Il fait aussi de nombreuses références à la littérature (Thoreau) et au cinéma (Chaplin). En parallèle, il alimente sa réflexion par ses expériences personnelles : on va le suivre en Croatie alors, volontaire pour la résolution du conflit puis au Mexique, observateur des droits de l'homme au sein d'une communauté zapatiste du Chiapas.
Dès les premières pages, deux mots : libre et occupé. L'auteur fait un parallèle entre l'occupation allemande et l'utilisation de ces deux mots dans notre quotidien.
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Décembre 1997. Philippe Squarzoni est l'un des premiers membres d'ATTAC (Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne). Mais son engagement n'est pas le fruit du hasard.

A plusieurs reprises, Squarzoni est allé en Croatie (à Pakrac) afin d'aider les habitants (serbes et croates) à reconstruire leur village détruit par le conflit. Son premier voyage date de 1994. Dès lors, il y retournera tous les 6 mois, toujours dans le cadre du volontariat pour mener à bien un projet initié par une ONG. Mais il témoigne également de ses engagements en France, en Angleterre et au Mexique.

Garduno, en temps de paix et Zapata, en temps de guerre relatent son combat contre la mondialisation, la manipulation de l'opinion publique par les politiques, les délocalisations, le libre-échange… Edité pour la première fois en 2002 par Les Requins Marteaux (2003 pour Zapata).

Très vite, le lecteur est associé à la réflexion de l'auteur. En transmettant ce travail d'investigations et de mobilisation sur le terrain, Squarzoni éprouve son style narratif que l'on retrouvera dans ses autres documentaires (Torture blanche, Saison brune, DOL). le scénario alterne voix-off et dialogues. La voix-off contient à la fois les concepts idéologiques (économique, politique, sociologique…) que l'auteur combat et une argumentation étayée qui développe son opinion personnelle. Les dialogues donnent quant à eux une dynamique à l'ensemble. Ils sont plus spontanés et incitent le lecteur à la réflexion.

Côté graphique, on est face à un mélange entre réalité et métaphore. Cette dernière donne un côté souvent ironique (parfois cynique) aux propos tenus dans la même case. Philippe Squarzoni se met en scène dans son quotidien, qu'il soit privé, professionnel ou militant. En parallèle, et comme je l'avais déjà plus longuement expliqué dans mon article sur Saison brune, le dessinateur fait intervenir des visuels issus de l'imagerie collective : contes, slogans publicitaires, références cinématographiques, courbes d'évolution… des coupures de presse et des photos de journalistes viennent compléter le tableau. L'ensemble permet au lecteur d'entendre tous les sous-entendus inhérents à certains constats. Malgré la lourdeur du thème abordé et le sérieux des propos, la lecture est fluide… J'ai pourtant ressenti le besoin de faire plusieurs pauses.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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ATTAC, mondialisation
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