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3,39

sur 189 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
"Chef d'oeuvre comique", espiègle, serait la définition de ce roman australien. Oh là: pas d'excitation.
Après lecture, je me demande encore ce qui a poussé les excellentes Edts A.Michel à sortir ce roman du repos doucereux, vaguement parfumé où il devait se complaire depuis les années 90, même si un film en serait sorti parait-il.
Peut-être pour rappeler que le roman feel-good à la mode actuellement existait au siècle dernier sous l'appellation de "roman à l'eau de rose". Sinon? je ne vois pas. En 1936,aux EU , M.Mitchell avait elle,avec Scarlett O'Hara, décoiffé les lecteurs et les femmes qui quelques années plus tard, dans les années 50 se pressaient chez Goodle's grand magasin de Sydney. C'est à l'étage "mode féminine" que ce passe ce roman . Les vedettes en sont les vendeuses affublées de robes noires pour exercer leur métier.
Petitesse des relations , description de chaque type de femmes de l'époque, le tout dégoulinant de clichés, de sucre , de miel, de bonnes intentions, et bien sur d'une fin comme dans les romans à l'eau de rose. J'aurais bien vu ce scénario en roman-photo de l'époque.
Je me relis, c'est peut-être un peu vachard, mais je ne sais quel mot ôter.
Merci à Amazon et aux Edts A. Michel pour cet envoi, et pour leur confiance ... jusqu'à ce jour.
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Désuet, c'est le mot qui me vient à l'esprit quand j'évoque le contenu de ce roman. Il m'apparaît aussi démodé que ces robes de cocktail proposées au deuxième étage du grand magasin F.G. Goode's de Sidney par des vendeuses vêtues de l'uniforme de la maison, une robe noire peu seyante. Madeleine St John suit pendant quelques semaines quatre de ces femmes dont l'existence se déroule à la fin des années 50, époque où l'émancipation féminine en est encore à ses balbutiements. Il y a là Patty dont la vie de couple est désespérément morne et qui attend d'être enceinte pour se conformer au modèle familial en vigueur. Puis Fay qui multiplie les rencontres dans l'espoir de trouver le Grand Amour et le mariage. Nouvelle venue, embauchée en renfort avant les fêtes de fin d'année, Lesley, alias Lisa, rêve d'aller à l'université malgré l'opposition de son père et attend les résultats de ses examens avec appréhension. Quant à Magda, d'origine slovène, elle règne sur le rayon Haute Couture avec l'espoir d'ouvrir un jour son propre magasin. Chacune d'elles incarne un stéréotype féminin : la brave ménagère, la romantique, l'intellectuelle et la femme libérée. Et après ? Pas grand-chose, hommes et femmes étant réduits à des caricatures. Datant de 1993, le roman semble pourtant venir du fond des âges.
Le livre se lit vite, sans effort, mais aussi sans l'enthousiasme qui s'attache aux découvertes puisque, de façon très prévisible, la petite robe noire va virer au rose bonbon.
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Les petites robes noires est un beau succès de librairie puisque mon exemplaire est issu d'une réimpression alors que le livre est sorti tout récemment. Enthousiasmée par le résumé et les critiques élogieuses, je ne pouvais qu'avoir envie de lire ce roman. À mon grand regret, mon engouement a vite été douché par l'absence de vrais enjeux dramatiques pouvant tenir le lecteur en haleine. Si l'écriture est soignée et agréable dans l'ensemble (bien qu'un peu trop ronflante parfois, à mon goût), j'ai trouvé que l'intrigue était linéaire et plate. On suit paresseusement le quotidien de ces femmes dans une époque qui fait encore aujourd'hui fantasmer à tort ou à raison (il faut reconnaître que la condition des femmes n'y est pas des plus enviables). Certaines critiques parlent de lecture « follement drôle », je cherche encore de tels passages. Bref, je suis déçue et c'est bien dommage tant j'avais de grandes espérances pour cet ouvrage.

Lien : https://labibliodecaroline.w..
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J'ai lu ce roman en 48h et son seul point positif est que le roman est court et se lit plutôt rapidement.

Mais après ce roman est une avalanche de problèmes : phrase faisant 10 lignes, mots manquants, fautes et incohérences ou encore roman sans enjeux, je trouve le terme "chef d'oeuvre" fort de café.

On suit le quotidien de 4 femmes vendeuses dans un grand magasin australien. Et c'est tout. Dès qu'on pense que le récit va vers un point de tension, cela redescend tout net. C'est plat, convenu et dresse un portrait bien trop gentillet d'une époque.

Bref, je ne recommande pas...
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