Les petites robes noires

Les petites robes noires sont les vêtements que portent les employées d'un grand magasin de Sydney. Elles passent leurs journées à vendre des robes de cocktail ou de soirée et rêvent toutes d'une jolie vie future.
Qu'elles aient envie de se marier, d'avoir un bébé ou de réussir leurs examens, elles ont en réalité toutes envie de trouver leur place en ce monde.
Ce roman semble bien léger en apparence puisqu'on y suit le quotidien de plusieurs femmes qui travaillent toutes au même étage d'un grand magasin, et pourtant le livre est caustique et nous parle d'émancipation des femmes, de leurs espoirs, de leurs rêves secrets, de leur envie de réussir quelque chose par elle-même dans une ville en pleine expansion à la fin des années 50.
J'ai découvert un style d'écriture proche de celui de Barbara Pym, qui elle aussi met en scène des femmes dans les années 50-60, des femmes qui ne font que ce que leur famille attend d'elles, qui se conforment à ce que la société préconise à savoir être une jeune fille bien éduquée, trouver un mari, faire des enfants et ne surtout pas faire de vague.
Les petites robes noires ne dérogent pas à la règle, pas de fauteuses de troubles ici, pas de contestataires ou de révolutionnaires, mais juste des femmes qui sont nées un peu trop tôt et qui auraient peut-être espéré autre chose.
Ce roman est comme un petit bijou, délicat, sobre et discret, mais qui brille parfois d'une lueur malicieuse quand on l'aperçoit délicatement caché au creux du cou.

J'ai passé un très agréable moment avec les petites robes noires et j'ai découvert la plume délicate de Madeleine St John.

L'auteure nous entraine à la fin des années 1950, en Australie, en pleine période des fêtes de noël et des soldes de Janvier. L'été bat des records de chaleur et nous suivons le quotidien de quatre vendeuses. Patty, Fay, Magda ou Lisa vont nous faire vivre leur quotidien de femmes dans un monde d'hommes, ou toutes recherches l'amour, essaie de s'émanciper et de transformer leur quotidien.

J'ai aimé cette plongée dans les années 1950, l'auteure retranscrit a merveille cette période. En 1959, elle avait tout juste 18 ans et je pense qu'elle a dû fréquenter ce genre de magasin et avoir les mêmes rêves que nos quatre héroïnes. Et puis s'ajoute à cela, le voyage en Australie qui est un dépaysement total. Je rêve un jour de vivre un noël en été et j'ai apprécié de le vivre dans cette lecture.

Les personnages sont attachants, complexes et bien décrits. Elles sont toutes attachantes et j'ai adoré les suivre au fils des pages, dommage d'ailleurs que le roman soit si court.

Je suis maintenant curieuse de découvrir l'adaptation sur grand écran et j'espère que le film est a la hauteur de cet excellent roman.

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Je ne m'attendais pas à être aussi charmée par cette lecture. D'abord ce roman est léger, se lit très facilement et malgré ses apparences un peu simplistes dénonce beaucoup de choses de la société australienne des années 50, notamment la place de la femme au sein de cette dernière. Ici on est au coeur de Sydney, dans les coulisses du grand magasin FG Goode's où officient de nombreuses femmes toutes de noir vêtues. Une galerie charmante fr personnages hauts en couleurs : Fay la célibataire cumulant les histoires sans lendemain, Patty dont le mari fait des siennes, Lisa l'intérimaire et Magda l'extravertie. Ces employés sont comme une petite famille, bien sûr cela n'empêche pas les petites histoires et rumeurs !

Une lecture rafraîchissante pour laquelle je n'ai eu qu'un regret : qu'elle soit si courte !

La petite robe noire, cet incontournable de la garde-robe féminine et la tenue de travail des vendeuses du grand magasin Goode's à Sydney : plus qu'un vêtement, une identité pour les uns, un symbole pour les autres.

En suivant le quotidien de ces femmes à l'aube de Noël et durant la période des soldes, les contraintes et les attentes se dévoilent avec impatience.

Madeleine St John nous propose, sous une façade d'apparente légèreté, une fresque mettant en lumière la condition de la femme en Australie dans les années 50 avec justesse, finesse et puissance. Tout comme les personnages, l'écriture est élégante et impatiente. Il n'est pas étonnant que ce roman soit devenu un classique dans les pays anglo-saxons. Il gagne à être davantage connu et je ne manquerai pas de le recommander.

A conseiller aux lecteurs sensibles à une écriture vivante ancrée dans le quotidien des personnages pour aborder un thème de société.

J'ai découvert ce roman à un vide-bibliotheque et je suis ravie d'avoir lu ce livre. Des personnages très bien décrits, où l'on décrit la société de Sidney dans les années 50 dans un grand magasin au milieu des robes de cocktails haute couture. Il décrit justement le quotidien de ces petites vendeuses en robe noire. Une pépite entre les mains qu'à signé Madeleine st John avec ce premier roman.

Que voici un joli roman léger, agréable à lire et qui révèle bien plus de choses qu'il n'apparaît au premier abord.
Voici l'histoire de femmes qui travaillent toutes dans un grand magasin type Galeries Lafayette, Printemps ... chez Goode's à Sidney, dans les rayons vêtements pour dames :
Madame Patty Williams, Mademoiselle Fay Baines, la mystérieuse et vieille Miss Jacob, Magda la belle européenne, mariée à Stefan, hongrois et qui tient le le majestueux corner Haute Couture, Miss Cartright, l'acheteuse ...
Entre le mari de Patty, Franck qui disparait soudainement, la chasse au mari de Fay toujours infructueuse jusqu'à ce qu'elle croise le chemin de Rudi Janosi, 35 ans (qui cherche une australienne), un elfe trace son chemin : Lesley-Lisa Miles, jeune fille intelligente qui veut aller à l'université, avec l'aide de sa mère et contre l'avis de son père. Engagée comme intérimaire en attendant ses résultats de bac, dans le grand magasin, elle va découvrir les histoires de ces petites robes noires, uniforme de la maison et ainsi ouvrir son univers.entre Noël et la période des soldes.
Un très joli moment de lecture ...

Ce roman ?!
Un peu de douceur dans ce monde de brutes 🌸
Et cela fait du bien !
Une tranche de vie, comme je les aime, on se sent bien au milieu de ces jeunes femmes, qui rêvent toutes de choses différentes pour leur futur. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment : bienveillance, humour, tendresse, douceur ...
Installez confortablement et dégustez ce bonbon 🍭
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Petit voyage au coeur d'un grand magasin de Sydney à la fin des années 60 ! À l'approche de Noël, les petites robes noires s'activent et nous faisons la rencontre de femmes du quotidien : de l'extravagante à la plus discrète ! Entre commérages et secrets, voici un livre qui séduit !

Les Petites Robes Noires ce sont les vendeuses du grand magasin, chacune d'entre elles est unique à sa façon. Entières et intéressantes, j'ai aimé Fay, Patty, la jeune Lisa en pleine transition, l'impressionnante mais sensible Magda...

Ces femmes nous ressemblent, leurs problèmes peuvent être les nôtres. Ici, ils sont signés par l'auteure avec humour et finesse. Ces femmes en sont d'autant plus attachantes

Nous les voyons évoluer dans la société d'une époque pas si lointaine et pourtant, l'émancipation de la femme se fait ressentir au détour de répliques parfois drôles, parfois piquantes, parfois d'une sincérité profonde

Un roman court où chaque mot s'apprécie : léger, sensible et drôle !
Ce roman est un bijou que je reprendrais entre mes mains sans hésiter dans un futur proche 💫

Un roman qui donne le sourire ! Trop court ? Oui et non, l'imagination fait le reste !