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3,39

sur 189 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Merci à Babelio et à Albin Michel pour le privilège de cette lecture en avant-première.


Les petites robes noires sont les vendeuses du grand magasin Goode's à Sydney, en 1959. A l'occasion du pic d'activité des fêtes de fin d'année et des soldes de janvier, en attendant ses résultats d'examen qui devraient lui ouvrir les portes de l'université, Lisa s'est fait engager comme intérimaire au rayon des robes de cocktail. Elle y fait la connaissance de Fay qui désespère de se marier un jour, de Patty dont le ménage bat de l'aile, et surtout de l'impressionnante Magda qui règne sur le prestigieux rayon Haute Couture et qui se met aussitôt en tête de cornaquer et de transformer la jeune fille encore sans expérience.


Madeleine St John excelle à croquer avec justesse les portraits de ces femmes, dans ce tableau de moeurs criant de vérité où se dessine la société de Sydney des années cinquante : employées modestes ou bourgeoises soucieuses de leur rang, toutes ont en commun de se conformer avec plus ou moins de bonheur au rôle alors dévolu aux femmes, avant tout centré sur le mariage, les enfants et les chiffons. "Et ils (les hommes) attendent des filles qu'elles soient idiotes ou du moins écervelées, ce qu'elles sont rarement, mais la plupart d'entre elles font semblant de l'être pour leur faire plaisir". Lisa fait figure d'exception en prétendant à des études universitaires, mais elle doit trouver le moyen de contrer l'opposition de son père.


Le registre est celui de la comédie, et cette histoire plutôt sucrée et optimiste qui s'achève dans un bonheur uniformément partagé, trouve tout son intérêt dans son ton gentiment moqueur. Avec l'air de ne pas y toucher, l'auteur se rit des conventions de ce petit monde patriarcal, qui se comporte par ailleurs souvent comme une province de la lointaine Europe, objet d'autant de dénigrement que de fascination.


Ce roman est au final un affectueux hommage de l’auteur à ses contemporaines, encore souvent soumises à l’autorité de leur père, puis de leur mari, cantonnées aux sphères du mariage, de la maternité et d’emplois subalternes « typiquement » féminins : sort auquel Madeleine St John est consciente d’avoir échappé, à l’instar de Lisa, en accédant à l’enseignement supérieur.


Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Bien que cette histoire se passe à Sydney en 1959, elle a été écrite à Londres en 1993.
L'auteure, alors âgée de 52 ans, signait ici son premier roman. Après un problème avec la traduction française, Madeleine St John refusa toute publication étrangère; c'est seulement en 2019, qu'il fut publié en France.
Je ne connaissais pas ce parcours de publication atypique lors de mon "craquage" pour Les petites robes noires, je ne savais même pas qu'il avait été adapté au cinéma en 2018 par un de ses vieux amis d'université , Bruce Beresford, un compatriote australien, sous le titre Ladies in black ( le vrai titre du livre étant The Women in black ) .

"Les petites robes noires", se sont celles portées par les vendeuses d'un grand magasin de Sydney, ( l'équivalent de nos Galeries Farfouillettes ), en guise d'uniforme. On est donc en 1959, et ces jeunes femmes sont à l'aube de grands changements .

Madeleine St John brosse le portait d'une poignée d'entre elles : de Lisa (la plus jeune qui attend ses résultats de fin d'études en ayant le secret espoir d'être admise à l'université), en passant par Patty (épouse effacée) ou Magda, volontaire et joyeuse émigrée slovène, et encore Fay (célibataire malgré elle..) . Des destins qui se croisent au boulot ou en soirée, sous la plume caustique de Madeleine St John.

Seulement, voilà, j'ai été déçue, j'en attendais davantage : la maison d'édition parlant de "chef-d'oeuvre d'élégance et d'esprit," de "diamant brut."..
Roman feel-good où toutes les planètes s'alignent à la fin, pour que tout se termine bien, retombe dans un plissé impeccable , il est un chouïa superficiel.
Désuet, légèrement suranné, certes, mais écrit en 1993, il aurait pu être plus percutant, plus émouvant. Il faut dire qu'on s'attache aux pas de plusieurs personnages, l'intérêt se disperse.
J'imaginais retrouver la même ambiance que dans le superbe " Rien n'est trop beau" de Rona Jaffe, (plus profond ) qui racontait le parcours (professionnel, amical et amoureux) de jeunes employées de bureau dans le New York des années 50...

Pas un coup de coeur, donc, mais amusant et distrayant .
Un joli cliché des années 50 à Sydney. Et c'est déjà pas si mal ...

Challenge Plumes féminines 2020.
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Dans le tourbillon désuet des années 50
*
Je vais vous parler d'un roman paru en 1993 dans sa version d'origine par une auteure australienne. Il a été aujourd'hui traduit en français pour la 1ère fois et sort le 2 octobre.
Cette histoire a même été adaptée en film, "Ladies in black" en 2018.
L'auteure s'est appropriée cette histoire en plaçant un peu d'elle-même en la personne de Lesley (la jeune fille intelligente qui espère entrer à l'université et s'émanciper).
*
Les petites robes noires est une comédie de moeurs qui se passe dans un rayon de mode de robes de cocktail d'un grand magasin de Sydney. Vous penserez tout de suite aux célèbres et prestigieux Selfridges, Harrods, Fortnum & Mason ou moins loin à Paris chez Printemps, la Samaritaine, le Bon Marché. Qui n'a pas rêvé de s'habiller d'une magnifique robe haute-couture au moins une fois dans sa vie?
*
Dans ce rayon gravitent des employées modèles, portant l'uniforme avec élégance, cette fameuse robe noire. Il y a là Patty, jeune mariée docile qui s'ennuie dans son couple, Fay, célibataire cherchant le Prince charmant et Magda l'exubérante mondaine et bien mariée à Stefan le hongrois.
Nous allons les voir évoluer sur une courte durée, le mois de décembre 1959, période de grande fébrilité, celle qui rassemble les fêtes de fin d'année.
Tout ce petit monde est bien réglé, paternaliste, machiste aussi.
Arrive un petit vent de folie en la personne d'une jeune fille modèle, Lesley (voulant se faire appeler Lisa, résolument plus libertaire).
Lisa donc, qui deviendra la petite chouchou du rayon, notamment par Magda, qui la dévergondera.
*
Ce récit (écrit en 1993) offre une vision caustique et décapante de cette société paternaliste qui commence à s'effriter. Sur un rythme assez lent, d'une justesse parfaite, il décrit le quotidien de ces petites vendeuses. (essentiellement à l'extérieur du magasin).
On s'attache à ces personnages, qui n'ont rien d'exceptionnel mais qui, par leurs petits gestes, glorifient la femme. (il y a un soupçon de féminisme là-dedans).
Un final de "happy end" avec tous ces destins qui se nouent pour un avenir radieux mais c'est aussi sur un ton ironique et décalé que cela est montré.
*
C'est avec ce premier roman que l'auteure a commencé à nous charmer. Il paraît que "Ruptures et conséquences" est son chef d'oeuvre,. (publié aux Mercures de France)
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Un bonus de taille: deux postfaces sur la vie de l'auteure par Bruce Beresford cinéaste et Christopher Potter écrivain
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Merci à Masse critique privilégiée pour la primeur
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Un roman délicieux et, contrairement à ce qu'annonce le titre, totalement dépourvu de noirceur, ce qui étonne un peu la lectrice habituée aux grandes ténèbres post-modernes...Tellement habituée que ce monde m'apparaît comme un peu trop gentil et facile, ce serait mon bémol.
Au rayon des belles robes d'un grand magasin très chic de Sydney, c'est le grand rush du Noël austral (en plein cagnard, donc, ce qui fait bizarre...) Les vendeuses (les petites robes noires) s'activent énormément, mais ce qui intéresse surtout l'auteure, c'est de faire le lien entre leur travail et leur vie privée et la critique assez douce (trop douce ? ) d'une civilisation patriarcale...Patty, femme délaissée par son mari qui ne mange que du steack et ne dit pas plus d'un mot à la fois, les deux regrettant chacun à leur manière l'absence d'enfants, Fay, qui ne parvient pas à se marier et passe plus ou moins pour une "fille facile", Magda, la diva Slovène, mélange de sorcière et de marraine la fée, Lisa, la stagiaire, toute jeune, l'avenir, l'espoir d'une plus grande liberté...Toutes ces femmes, à l'exception de Magda, sont plus ou moins enfermées...Mais Madeleine Saint-John traite ce thème avec ironie et tendresse, nous arrangeant même une happy-end toute hollywoodienne.
C'est charmant à lire, les portraits, les dialogues, la société d'époque sont croqués avec ce talent qui rend l'écriture vivante, mais, je me répète, le monde est-il aussi joli ? Les pères et les maris si faciles à faire plier ? Les rendez-vous arrangés amènent-ils des princes ? La stagiaire peut-elle repartir des rayons avec une robe Chanel, une marraine la fée, une bourse d'étude et les félicitations du jury ? Ah, j'ai tellement mauvais esprit que je me demande, si ce roman est considéré comme majeur en Australie et donc comme quelque chose qui compte, où est la mauvaise conscience des Australiens, celle où ils ont réalisé, par exemple, un des plus parfaits génocides de l'histoire ? Dans un roman majeur, la part des ténèbres se doit d'apparaître.
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Je remercie les éditions Albin Michel ainsi que Babelio pour leur confiance.

Il y a des livres qui sont comme des bonbons sucrés ou du chocolat qui réconforte les petits coeurs endoloris. Ils sont remplis d'amour, d'amitié et ils nous font du bien. le premier roman de Madeleine St John (1941-2006), « Les petites robes noires« , est de cela. Publié en 1993, il deviendra très vite un best-seller australien adapté au cinéma par Bruce Beresford. Il n'avait jamais été traduit en Français jusqu'alors. Grâce aux éditions Albin Michel, ce tort est réparé. Il faut se laisser porter par ce roman feel-good à l'écriture élégante qui capte merveilleusement bien ce que fut l'atmosphère, pour ces femmes, durant les années 1950 en Australie. Nous sommes dans un grand magasin à Sydney, le F.G. Goode's, juste avant les fêtes de noël. Les petites robes noires sont celles que portent les vendeuses en prêt à porter de ce magasin. Madeleine St John s'intéresse à quelques unes d'entre elles, notamment la toute jeune Lisa, affectée au rayons robes de cocktail, en attendant ses résultats d'entrée à l'université. Elle veut poursuivre ses études et elle va se lier d'amitié avec Magda et sa folie douce, une jeune femme qui règne sur les prestigieux modèles haute couture du magasin. Pendant ce temps, Fay cherche désespérément le grand amour tandis que Patty rêve d'un bébé.. Grâce à une écriture subtile, « so british » c'est toute une époque qui revit sous la plume de l'auteure. Une ode à la féminité, une célébration de l'émancipation de ces jeunes femmes qui ne souhaitent pas connaître la même vie que leurs mères. On sourit souvent car l'auteure ne manque pas d'humour. On mesure aussi le chemin parcouru pour la place de la femme dans la société depuis ces années 1950. Sous son apparente légèreté, on aborde en réalité des thématiques fort intéressantes. le charme de ce livre réside aussi dans l'aspect quelque peu suranné de ce qui nous est décrit ici. Si vous souhaitez une lecture légère, pleine d'amour, très feel-good en somme, alors « Les petites robes noires » a tous les atouts pour vous plaire. Un véritable écrin de tendresse et un baume contre la morosité.
Lien : https://thedude524.com/2019/..
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Noël approche , nous sommes en 1959 à Sydney, plus précisément dans le magasin de luxe F.G Goodes, 2è étage rayon des Robes de cocktail où s'activent les petites robes noires... elles sont là pour vous accueillir au mieux, ce sont des vendeuses hors pair. Je vous présente Fay toujours en quête du grand amour, Patty mal mariée mais mariée, Lisa la toute jeune fille en attente de ses résultats de fin d'étude et la splendide Magda en charge du rayon haute couture...
Madeleine St John n'a écrit ce roman qu'en 1993, elle vivait depuis de longues années à Londres. S'est elle inspirée de sa propre expérience rien n'est moins sur mais ce roman a une valeur "ethnographique" indiscutable. Quelle était la place de la femme dans la société australienne ? pouvait elle faire des études? rester au foyer et enfanter était ce le rôle qui lui était dévolu? et l'amour dans tout cela? ..
Si ce roman se termine pour le mieux dans le meilleur des mondes, la plume de Madeleine StJohn est un bijou . Rien n'échappe à son regard acéré et le ton de comédie légère adopté ne masque en rien le propos de l'auteure et sa détermination à voir la femme occuper la place qui lui revient dans la société. Un roman à découvrir.
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Madeleine St John n'a commencé une carrière d'écrivain que passé la cinquantaine : « Les petites robes noires » sorti en 1993 a été son premier roman. 3 autres ont suivis, un seul, finaliste du Man Booker Prize a été traduit en français, puis l'auteur a refusé toutes les traductions jusqu'à sa mort. Cette édition est donc la première en France, en attendant la sortie prochaine du film de Bruce Beresford adapté du roman.

Les petites robes noires du titre sont celles des vendeuses d'un grand magasin prestigieux de Sydney, c'est leur tenue professionnelle. Nous suivons tout particulièrement les femmes qui travaillent au rayon des robes de cocktail, ainsi que Magda qui règne sur le rayon proche des robes de haute couture. A l'approche de Noël, suivi des soldes, une jeune intérimaire, Lisa, est embauchée pour donner un coup de main aux deux rayons. Elle attend les résultats de ses examens, en espérant que son père l'autorisera à aller ensuite à l'université. Son chemin croisera celui de Patty Williams qui s'ennuie dans son ménage et se désespère de ne pas avoir encore d'enfants, celui de Fay Baines, qui quand à elle doute de plus en plus de pouvoir rencontrer un jour l'homme de sa vie, et surtout celui de la redoutable et impressionnante Magda qui va s'ingénier à changer son destin.

C'est délicieusement désuet, entre les tenues et les moeurs d'une autre époque qui semble loin, alors qu'à peine un peu plus d'un demi siècle nous sépare. Madeleine St John croque avec acuité et beaucoup d'humour non dépourvu de tendresse, toutes ces femmes, et à l'arrière plan quelques hommes qui traversent leurs vies. Le rythme est trépidant, comme celui du magasin à cette époque de l'année, il se passe toujours quelque chose ; Madeleine St John donne aux petits événements de ces vies qui n'ont rien d'exceptionnel un lustre et une dignité qui les font apparaître passionnantes. On s'attache vraiment à ces personnages, si loin pourtant de nous, ces femmes dont l'horizon se borne aux perspectives de mariage et d'enfants, même si Lisa représente un peu une nouvelle génération à venir, qui pourra peut-être s'ouvrir d'autres possibles. Une délicieuse pointe d'ironie introduit en permanence un léger second degré sans nous empêcher d'éprouver de la sympathie, voire de la tendresse, pour toutes ces figures dont nous observons les destins en train de se nouer.

Malgré une fin que j'ai trouvé un petit peu trop rose bonbon, j'ai passé un très bon de lecture avec ce roman, plein de charme et d'esprit, et une fois la lecture commencée, il m'a été impossible de m'arrêter avant de l'avoir fini. Un très grand merci à Babelio et aux Éditions Albin Michel qui m'ont permis de le découvrir en avant première.
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Attention : lecture de filles !!
Vous avez envie de vous lire un roman sympa, sans complication, dont les pages froufroutent comme une robe à volants ?
C'est pour vous !

Vous avez aimé Au bonheur des dames ? Ou pour les amatrices de SF l'excellent Days ?
C'est pour vous !

Vous avez déjà fréquenté un grand magasin parisien avant Noël ou tenté une percée un matin de premier jour de solde ?
C'est pour vous !

Et bonus fabuleux : le roman se situe pendant les années 50, ces années où les femmes s'habillaient de robes de tissu aux noms magiques (crêpe georgette, taffetas), avec des fonds de robe, des bas nylon, chapeautées et gantées. Ce temps où les joggings et les baskets n'existaient que pour les séances de sport.
On suit le quotidien de plusieurs vendeuses du rayon robes de cocktails et modèles haute-couture. Leur vie dans le magasin, mais aussi leurs vies privées respectives, teintées années 50, tentant de louvoyer et trouver le bonheur dans une société ultra patriarcale. Ca pourrait être insipide, superficiel, sans intérêt, ou au contraire sombrer dans des poncifs éculés, mais pas du tout : c'est fin, bien fichu, rafraichissant.
A noter, et c'est heureux : l'histoire se déroule en Australie, pendant Noël, dont en pleine canicule australe. C'est d'autant plus dépaysant.

Alors, faut-il le lire ? Oui !! Attention, ça risque de vous donner envie d'appeler une copine et d'aller faire une après-midi shopping, d'acheter des articles délicats emballés dans du papier de soie, puis d'aller gouter en papotant dans une pâtisserie cosy.
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La petite robe noire est l'uniforme portée par les vendeuses du rayon Robes du grand magasin Goode's (confection pour Dames et Messieurs – Toute la dernière Mode Londonienne) à Sydney en Australie en 1959.
Dans ce roman, nous suivons Patty, Fay, Lisa au rayon Robes de cocktail et Magda au rayon Modèle Haute Couture dans leur quotidien et leurs aspirations entre rêve de mariage, désir de maternité et émancipation.
J'ai adoré ce roman délicieusement désuet ! Cela m'a fait penser à la série Mr Selfridge (du côté des employés) et cela m'a beaucoup plu ! J'aurais bien aimé rester quelques pages de plus en compagnies de ces femmes toutes attachantes et touchantes à leur manière.
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Un petit côté vintage qui a son charme ... On peut y voir un peu de Zola et de son "au bonheur des dames", On peut y voir le début des grands magasins, les personnages sont presque essentiellement féminins... et les histoires sont peut être d'un autre temps, quoique terriblement actuels. En tous les cas, c'est un vrai plaisir de découvrir cet auteur que je ne connaissais pas et que les éditions Albin Michel nous font redécouvrir...
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