Citations sur Roman de Bergen, tome 5 : 1999 Le Crépuscule, tome 1 (4)
L'Europe, qui avait tant souffert, depuis l'époque où l'armée romaine faisait des ravages dans les forêts gauloises et romaines, pendant les dévastations des Vikings et des Vandales, les guerres de religion et la mort noire, jusqu'aux champs de batailles de ce siècle pendant les Première et Seconde Guerres Mondiales, quand les gens mouraient en masse dans les tranchées de Verdun, dans les camps de concentration de Hitler et de Staline, à Stalingrad et Léningrad, pendant les déluges de bombes sur Londres et Berlin, dans l'océan de flammes de Dresde et sur les barricades de Budapest et de Prague ; elle était là, si paisible sous les nuages, et que pouvait-elle désirer d'autre qu'une paix durable ?
C'était cela, l'Europe : une carte en trois dimensions tendue sur u morceau bondé de la surface du globe, un paysage s'étendant des rives de la méditerranée à l'océan glacial arctique, depuis les massifs montagneux de l'Europe centrale jusqu’à la côte escarpée d'où ils venaient en passant par les grandes plaines du Nord et le Skagerrak.(1)
(1)détroit entre le sud de la Norvège, le Bohuslän suédois et le nord-ouest du Jutland danois.
Quant à lui, encore un peu plus convaincu d'être parfaitement irrésistible, il l'avait serrée contre lui, avait frotté son rostre d'avant en arrière contre le bas-ventre de sa cavalière en la regardant droit dans les yeux, avec autant d'intelligence qu'une racine de topinambour.
J'ai décroché une place au NTH.
A Trondheim ? Qu'est ce que tu vas y foutre ?
Étudier la technologie pétrolière.
Le pétrole ?
Tu suis les actualités, non ? Et pas seulement celles qui ont à voir avec la Chine ?
Sveinung fit la grimace.
Phillips n'a pas encore abandonné l'espoir de trouver du pétrole en mer du Nord.
Tu crois encore à ce conte de fées ? Un Texas norvégien, là bas, en plein océan ?