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sur 1076 notes

Nous voilà prévenus, en grandes pompes, Tortilla Flat, c'est


« Voici l'histoire de Danny, des amis de Danny et de la maison de Danny. [.] quand on parle de la maison de Danny, on entend par là une entité dont les composantes étaient des hommes et qui fut source de douceur et de joie, [.]. Voici donc l'histoire de ce groupe : comment il se forma, comment il crût et s'épanouit en une organisation de sagesse et de beauté. On y verra les amis de Danny et leur vie aventureuse, avec le bien qu'ils ont fait, avec leur pensées, avec leurs entreprises. On y verra à la fin comment le talisman fut perdu et comment le groupe se désagrégea. »
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Lu dans le cadre du challenge Nobel 2013/2014

Au retour de la 1ère guerre mondiale, Danny revient à Monterey dans le quartier de Tortilla Flat. Il hérite de 2 maisons et propose à l'un de ses amis, Pilon, de louer la deuxième maison. Petit à petit, cette maison se remplit d'autres amis (Pablo, Jesus-Maria, au fur et à mesure qu'il se rend compte qu'il ne peut pas subvenir au paiement de loyer, jusqu'à ce qu'un incendie accidentel survienne. Ils rejoignent alors Danny et leur amitié s'agrandit de par leur proximité.

J'ai lu « Des souris et des hommes ». J'avais bien aimé pour la grande amitié des 2 personnages principaux et parce que c'est le genre de livre où on peut facilement pleurer.

J'ai abandonné « Les raisins de la colère »… La description de la tortue (qui tente de traverser la route) pendant 4 pages m'a vite fait comprendre que ça allait être compliqué…

J'ai failli abandonner la lecture de ce livre, me faisant penser au départ à l'histoire des 3 petits cochons… Par la suite, j'ai trouvé l'histoire plus drôle.

Il ne faut pas s'attendre à de grandes péripéties dans ce livre. Il s'agit plus de « grandes » philosophies  de gens très simples et prêts à se rendre service dans n'importe quelle situation.

Je pense que ce sera mon dernier livre de Steinbeck. Malgré tout, j'aurais appris une chose dans ce livre : 1 gallon de vin c'est 3,78 litres… (il faut le savoir avant de lire le livre pour comprendre l'état permanent dans lequel se trouvent nos « héros »)

Lien : https://letempsdelalecture.w..
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Déception pour ce roman qui se voulait humoristique d'après le résumé.
Ce n'est pas l'écriture qui m'a déplu mais surtout l'histoire en elle même. Cette bande d'amis (c'est ainsi que Danny et sa bande se définisse) ne pense qu'à picoler à longueur de journée et parfois à mettre sur pied quelques menus larcins pour pouvoir vivoter.

Tout au long de ma lecture j'avais l'impression de tourner en rond, même situation, même finalité.
Impossible de rentrer dans l'histoire ou de m'attacher aux différents personnages (peut-être un peu à Pirate).
Les quelques rebondissements de la fin ont redonné un peu d'entrain à ma lecture mais cela ne suffira pas pour que j'apprécie ce livre.
Heureusement que je n'ai pas commencé ma découverte de Steinbeck par ce titre car je n'aurais surement pas renouvelé l'expérience.
Je lirais avec plaisir ces autres romans (je n'ai pas lu les raisins de la colère et à l'est d'Eden notamment).

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Ce réjouissant petit livre nous conte avec une certaine malice les heurs et malheurs d'une petite bande de "paisanos" (un genre de clochards sédentarisés) qui par la suite de l'improbable héritage de l'un d'entre eux se retrouvent à habiter ensemble une masure de Tortilla Flat à Monterey.

Steinbeck se moque avec tendresse de ces recalés incurables de toute espèce de normalité sociale et avec férocité de tous les autres. Il se régale en particulier de mettre dans la bouche de ses pitoyables héros des aphorismes qui n'épargnent guère le mode de vie "bourgeois", souvent avec une certaine justesse.

Les chapitres courts constituent autant de saynètes qui ne sont pas totalement indépendantes et finissent par faire un récit fort sympathique au final homérique et implacable. Court, juste, drôle, percutant, ne vous privez pas de ce petit régal sans prétention.
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Doit-on vraiment présenter John Steinbeck ? Il est un monument des lettres américaines. Prix Nobel de littérature en 1962, on lui doit des oeuvres aussi célèbres que Les raisins de la colère, Des souris et des hommes ou À l'est d'éden. Des romans simples, graves et engagés. Mais saviez-vous que cet illustre auteur avait acquis la notoriété avec un livre humoristique totalement déjanté ?
Tortilla flat, son quatrième roman, paru en 1935 est ainsi celui qui va le faire connaître au grand public. Il s'agit de ce que l'on pourrait appeler un récit picaresque, c'est-à-dire décrivant les aventures fantaisistes de héros vagabonds, voleurs et mendiants aux prises avec toutes sortes de difficultés et de péripéties et dont les aventures remettent en cause l'ordre social établi.

Dans ce livre fou, Steinbeck nous conte l'histoire de Danny, un indigent qui, après la 1re Guerre Mondiale, rentre chez lui, un petit village miséreux au sommet d'une colline qui surplombe Monterey en Californie, non loin de la mer et d'une immense forêt : Tortilla Flat.
Là, Danny s'adonne à la paresse, à de menus larcins, à la mendicité, à son goût de la liberté et surtout de la boisson, dans une insouciance joyeuse et légère. Mais un jour, Danny, sans s'y attendre, reçoit deux maisons en héritage. le voilà respectable propriétaire terrien. Se forme alors autour de lui une petite troupe de va-nu-pieds qui va vivre à ses crochets. de cette cohabitation va naître des aventures rocambolesques et improbables, qui finiront la plupart du temps en beuveries joyeuses et hédonistes.

La grande force du livre réside évidemment dans la bande de doux dingues qui se crée autour de Danny, tous aussi voleurs, alcooliques, menteurs que le héros, mais tous aussi attachants que lui par leur candeur, leur bonne humeur, leur sens particulier de l'amitié et de l'entraide. le récit est vif, truffé d'inventions drolatiques, et les vagabonds magnifiques que décrit Steinbeck emportent instantanément la sympathie du lecteur.

Mais si les personnages sont excellemment croqués et si les situations qu'ils vivent sont cocasses et décalées à souhait, j'ai fini par me lasser de ce tableau qui m'a semblé au fil des pages trop répétitif. C'est que le livre ne présente pas de réelle intrigue ou de fil rouge. Chaque chapitre raconte ainsi une petite tribulation et si Danny évolue au fil du livre, l'action reste statique et sans enjeu. Dès lors, puisque tout est dérisoire, le lecteur n'est pris par rien, sauf par le ridicule touchant de ses héros.
Également, et c'est je crois la principale limite de ce livre au demeurant très sympathique, il n'est sous-tendu par aucune réflexion, aucun message, aucun autre objectif que de proposer des historiettes drôles et décalées. Il lui manque un propos de fond, un supplément d'âme qui le sorte de la simple pochade.

Alors évidemment, c'est brillamment réalisé et il est peut-être injuste de reprocher à un livre de n'être qu'un sympathique divertissement. Pourtant, au-delà de la dextérité formelle et de la loufoquerie du propos, j'attendais que ce texte prenne un peu plus d'ampleur tragique, ce qui m'a cruellement manqué.

NB : Si Tortilla flat permit à Steinbeck d'acquérir la célébrité, elle eut un goût amer. Son livre avait été pensé comme un hommage aux paisanos qui y vivaient à l'époque. Des Mexicains, des Amérindiens, des sangs mêlés, qui vivaient de petits boulots, de rapines, du travail de la terre au moment des récoltes et servirent de chair à canons aux États-Unis pendant la 1re Guerre Mondiale. Mais le grand public le lut (étrangement) comme une caricature méprisante de ces petites gens. Steinbeck en fut affreusement blessé. On ne l'y reprendra plus. Ces deux plus grands brûlots sociaux, qui firent sa renommée (Des souris et des hommes, Les raisins de la colère), parurent deux ans puis quatre ans après Tortilla flat


Tom la Patate

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Steinbeck revisite le genre de l'épopée et de la légende, pour hisser au rang de saints (burlesques) des vagabonds, marginaux, dont le graal est tout simplement la survie grâce à l'amitié, aux combines plus ou moins honnêtes, mais toujours innocentes de l'avarice, de l'âpreté au gain, de la malveillance et de l'attrait du pouvoir.
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Danny et ses amis Pilon, Pablo, Jesus Maria, Big Joe Portagee et le Pirate sillonnent les rues de Tortilla Flat, petit hameau humble sur les hauteurs de Monterey, Californie, à la recherche d'occasions de boire et de manger à l'oeil. Ce sont des paisanos, heureux mélange de sang mexicain, indien et espagnol, dédiés à la farniente et à la liberté à tout prix. Lorsque Danny hérite de deux maisons à la mort de son grand-père, leur vie à tous prend un tour inédit et aux conséquences imprévues. Un roman que j'avais lu il y a trop longtemps et dont j'ai repris la lecture après avoir consulté une critique sur mon fil d'actualité. Il ne m'en restait aucun souvenir et c'est avec un grand bonheur que j'ai renoué avec l'écriture de John Steinbeck. La traduction impeccable rend superbement l'humour et le propos de l'auteur, une véritable ode à l'amitié et à la jouissance du temps présent.
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Je comprends maintenant pourquoi les mexicains en voulaient à Steinbeck après la parution de Tortilla Flat. C'est vrai que Steinbeck aimait beaucoup les mexicains mais là ce n'est pas un portrait très élogieux qu'il a fait d'eux. Des mexicains qui ne cherchent du travail que pour avoir de quoi manger et boire, boire surtout qu'est-ce qu'ils picolent. Leur colère est bien légitime, surtout que pour ma part je n'ai pas vraiment compris l'intérêt de cette histoire.
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Steinbeck est un auteur que j'aime beaucoup et qui a toujours su m'émouvoir. Ici, contrairement aux accents dramatiques de ces autres oeuvres, nous sommes face à un roman presque joyeux.
Il s'agit de l'histoire de Danny et de ses amis Pilon, Pablo, Jesus-Maria, Big Joe Portagee et le Pirate. Ce sont tous des « paisanos », c'est-à-dire un mélange de mexicain et d'amérindien, qui vivent dans le quartier de Tortilla Flat. Lorsque Danny hérite de deux maisons, ces amis s'installent petit à petit chez lui. Ensemble, nos six compères vont mener une vie des plus insouciantes et délurées, à croire que leur seul objectif dans la vie est de se procurer quelques gallons de vin et en faire le moins possible. En tout cas, on rigole bien en lisant les aventures des personnages, notamment Pilon, qui ne manque pas de suite dans les idées quand il s'agit d'organiser une bonne beuverie.
Malgré tout, je vous avoue que je n'ai pas vraiment compris le but de l'histoire ni ce que l'auteur a voulu transmettre si ce n'est les valeurs de l'amitié indéfectible.
Le style d'écriture est toujours aussi limpide, agréable, fluide. C'est vers la fin qu'on retrouve son ton sobre, légèrement doux-amer, celui qui nous fait vibrer.
Bon, ce n'est pas le meilleur de Steinbeck mais c'est un court roman qui mérite d'être découvert et que je vous recommande (et pas seulement parce que je suis une de ses grandes fans).
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Un livre qui dénote un peu dans la biographie de Steinbeck. Gai, ironique, amoral. Une lecture où il ne faut pas chercher de grand message philosophique, mais juste ne pas bouder son plaisir.
Danny et ses amis sont des « paisanos » du quartier de Tortilla Flat dans la banlieue pas bien chic de Monterey. Ils prennent la vie comme elle vient, se lèvent avec le soleil, mangent où la table leur est offerte et boivent surtout. Ils m'ont fait pensé à des Kerouac avant l'heure, en moins intellectualisés mais tout aussi arrosés.
Le roman n'a pas de fil conducteur en temps que tel et se résume plus à une série d'anecdotes qui fonctionnent toujours un peu sur le même modèle. Ce pourrait devenir fastidieux, mais le roman est assez court pour que le lecteur n'ait pas le temps de se lasser.
Une lecture qui m'a fait découvrir une nouvelle facette de Steinbeck et qui, à ce que l'on m'a dit, se rapproche de livres tels que Rue de la Sardine. C'est le Steinbeck des débuts et de l'insouciance, le Steinbeck du soleil de Californie quand il est doux et chaud. le soleil des récoltes perdues et du spectre inquiétant de la pauvreté viendront quelques années plus tard. A lire pour ceux qui aiment les ouvrages de Steinbeck et qui veulent mieux le connaître.
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