Si la vie m'avait appris quelque chose, c'était que rien n'était jamais simple. Tout le monde affrontait des coups durs. C'était ça qui unissait l'humanité tout entière, la douleur... et l'amour.
Je ne t'approcherai plus, je ne te dérangerai plus, je ne te toucherai plus. Et peut-être qu'un jour, je ne t'aimerai plus.
Dis-toi toujours que tu vas gagner. Sauf que le seul truc que je veux gagner, c'est ton amour.
J'étais censé lui faire oublier sa solitude mais au final, c'était elle qui me faisait oublier la mienne.
Ça ressemblait à ça, l'amour? Quelque chose de calme, de joyeux, de paisible ? Je n'avais toujours vu que de la jalousie, de l'aigreur et du ressentiment. Dans mon monde, amour rimait avec souffrance. Et en général, j'essayais d'éviter de souffrir.
— Elle te rend vraiment heureux, on dirait.
Je hochai la tête.
— Oui… et vraiment malheureux, aussi. Qui aurait cru que c’était possible d’être dans un état pareil à cause d’une nana.
— C’est mal, gémit-elle.
Je redescendis un peu de mon nuage. Elle avait raison, bien sûr que c’était mal. Mais c’était aussi meilleur que tout ce que j’avais connu jusque-là et c’était trop tard : je ne pouvais plus arrêter de la toucher.
"Je te promets, mon amour pour toi ne s'éteindra jamais."
- Tu avais raison depuis le début, on n'est pas amis, on est bien plus que ça. Je veux être avec toi. Je veux être à toi. Je suis à toi.
J'ai une vie sans toi. Mon monde ne se résume pas à toi. Tu es juste la partie que j'aimais le plus.