Parfois, je pense juste que mes parents ont eu de la chance de me perdre à cet âge- là. Ça doit être horrible de voir mourir un gamin de cinq ou douze ans. En fait, c’est sans doute horrible qu’un gamin crève. N’importe quel gamin. Peu importe qu’il soit jeune ou vieux. Un père ou une mère ne devrait pas survivre à ses enfants.
J’ai conscience que lorsque quelqu’un me regarde, il ne me voit plus. La seule chose que l’on remarque désormais, c’est le cancer qui me ravage.
Je t'aime pour tout et pour rien, Nell. Parce que tu fais ressortir le meilleur de moi, parce que j'aime quand tu joues l'audacieuse, parce que tu as toujours le mot qu'il faut. Je t'aime parce que tu es spontanée, bornée, insouciante parfois.
Toi, dans cette histoire, tu es sans doute la parenthèse en plein milieu du roman. (p216)