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EAN : 9782385290054
336 pages
Charleston (13/06/2023)
3.82/5   283 notes
Résumé :
Bien plus qu’un bon rapport de voisinage, ce qui lie Faustine, mère célibataire, à Georges, son voisin retraité, est une amitié quasi fusionnelle, unique. Georges lui avait porté secours lorsque Faustine a débarqué enceinte de huit mois dans cette petite ville normande et depuis il a toujours été là pour l’aider à élever ce petit bout d’homme, à la conseiller, à l’écouter. Il est rapidement devenu un père pour elle et un grand-père pour Tristan. À son décès, Faustin... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (82) Voir plus Ajouter une critique
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sur 283 notes
Faustine est une maman solo qui a élevé seule son fils Tristan, âgé de seize ans lorsque débute le roman. Privé d'une présence masculine, ce dernier s'est pris d'une affection filiale pour Georges, le gentil voisin septuagénaire qui a aussi été d'un grand secours lorsque Faustine a débarqué enceinte dans sa petite ville de bord de mer après avoir fui l'Auvergne et sa vie d'avant. le trio nage en pleine tendresse depuis des années, malgré la crise d'adolescence de Tristan qui pointe à l'horizon ; une sérénité sans doute bien trop (com)plaisante aux yeux des dieux - et des lecteurs - qui décident de rappeler brutalement Georges à eux. Endeuillés, Faustine et Tristan se lancent alors dans la recherche d'un éventuel héritier pour que le patrimoine de Georges ne soit pas liquidé au profit de lointains parents inconnus.

"L'indifférence de l'eau qui dort" est un titre audacieux et risqué pour introduire une romance qui ne dit pas son nom. L'indifférence m'a en effet rapidement gagné au fil des pages et l'eau qui dort a évoqué pour moi la platitude de l'histoire d'amour qui va naître entre Faustine et - chut ! Quoique je pourrais bien vous révéler de qui il s'agit puisque c'est complètement prévisible. C'est aussi le risque lorsqu'on construit un roman autour d'une maigre poignée de personnages, les connexions entre eux deviennent vite limitées voire inévitables.

Le début du roman est assez bien écrit mais ça se corse très vite, dès que l'autrice développe l'aspect sentimental des rapports entre protagonistes. On tombe très très bas dans le déjà-vu, déjà-lu, déjà-digéré. Les dialogues sont sucrés et mièvres, l'action inexistante.

Un roman qui ne laissera aucune trace dans ma mémoire et qui ne m'aura pas émue une minute.


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Cette fois encore, je n'ai pas retrouvé dans ce roman le charme de "La solitude des poissons rouges". En fait, je n'ai pas tellement apprécié cette lecture...

Le roman est écrit à la première personne du présent. Je ne raffole pas des textes au présent : il manque un recul, un effet "histoire racontée". Et puis avec la première personne, on est dans la tête de l'héroïne et elle rabâche quand même beaucoup ici...

Il y a quelques chouettes passages (lorsque la romance se tisse entre Faustine et Kit en général), mais il y a tellement de choses qui sonnent faux dès le départ ( une jeune femme qui se lance dans la quête de l'hypothétique héritier d'un voisin sur la seule base d'une photo, sans s'inquiéter des conséquences pour la famille où elle s'immisce...).

Tout ceci pour dire que je n'ai pas trop aimé "L'indifférence de l'eau qui dort" dont l'idée de départ était pourtant touchante.
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Challenge oblige une fois encore, une LC ..Voilà comment j'ai découvert L'indifférence de l'eau qui dort de Valentine Stergann , Prix du livre romantique 2023.

Et patatras, je referme ce livre ravie de l'avoir lu, une lecture qui était celle qu'il me fallait à l'instant T aussi éloignée que possible des fracas du monde.

Faustine pleure la mort de Georges son voisin et ami, celui qui l'a accueillie quand elle a débarqué enceinte et seule à Bréteville. Elle et son fils sont les seuls présents à l'inhumation de Georges. Ce n'est pas possible de partir dans l'indifférence générale.
Et si Georges taiseux dans l'âme, plus proche du monde animal que des humains, avait gardé enfoui quelque part dans sa maison la trace d'une autre vie .
Faustine décide de chercher ... et la machine se met en marche ... le Sussex n'est pas si loin et si et si ..

Valentine Stergann a la plume alerte, l'écriture est fluide, l'émotion affleure au risque que les larmes ne coulent un peu trop, mais l'éclat de rire suit ..C'est joliment écrit. Les personnages sont bien croqués, les relations entre la mère et son adolescent de 16 ans sonnent justes.

Un fort joli roman étiquetté à juste titre romantique .




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Je suis tombée sur ce titre tout à fait par hasard, un de ces jours récents où je naviguais dans le catalogue de Lirtuel (la bibliothèque belge francophone en ligne) : c'est qu'il y est classé au palmarès des « Titres les plus empruntés », ce qui n'est certes jamais un gage de qualité, mais bon, j'avais envie d'au moins une lecture facile, alors fonçons ! Je précise, pour amadouer d'emblée les esprits chagrins, que quand je parle de « lecture facile », ce n'est en rien péjoratif : il se trouve seulement que, dans ledit classement, je vois surtout de ces livres de la tendance très à la mode du « feel-good », à croire que notre époque a fondamentalement besoin de se faire du bien, sans trop réfléchir il faut bien le dire, même en lisant.

En réalité, l'autrice ne m'était pas inconnue, ce qui a sans doute contribué à me décider très rapidement pour ce livre. J'ai gardé le souvenir attendri de la très bonne lecture, malgré les clichés, que fut « Les ours mal léchés s'apprivoisent à Noël » en décembre 2020 – je lui avais même mis une note exceptionnelle de 20/20 ! En revanche, j'avais oublié ma lecture de « Amour et bottes de foin », le tome 1 de « Rat des champs » qui, malgré le fait que c'est une romance M/M (mes préférées!), et que je l'ai lue plus récemment (en mars 2022), m'avait nettement moins plu – pas pour rien qu'elle soit sortie de ma mémoire.

Avec cette romance-ci, on renoue avec un certain plaisir, même si on continue d'accumuler les clichés, et des traits constants, apparemment, dans les romans de Valentine Stergann : un.e Français.e se rend en Angleterre pour une quelconque raison ; rencontre un homme (là, c'est uniquement au masculin, du moins dans mes lectures jusqu'à présent) bourru, mal embouché, désagréable et j'en passe ; mais bien sûr, d'une façon ou d'une autre, l'amour est finalement au rendez-vous et on vole vers le happy end.
L'autrice a saupoudré cet opus-ci de toute une série d'ingrédients complémentaires, qui donnent au roman sa couleur particulière, tout en gardant le même moule qui finirait par être lassant s'il se répète encore – en a-t-elle seulement conscience ?

En point de départ, on a donc le décès de Georges, vieil homme solitaire qui, après une vie aventureuse dont on ne sait quasi rien, était revenu dans son petit village de Normandie pour prendre soin de ses vieux parents. C'est là qu'il a fait la connaissance de Faustine et de son fils encore bébé Tristan, venus habiter la maison voisine, ladite Faustine fuyant une vie dont elle ne voulait pas, et cherchant un nouveau départ. Les trois se sont très fort attachés les uns aux autres ; ainsi, quand Georges meurt à son tour, complètement esseulé – seuls Faustine et Tristan, désormais 16 ans, étaient présents à sa crémation ! – Faustine ne peut accepter que la maison où ils ont passé tant d'heures heureuses passe en héritage à de parfaits inconnus, des lointains cousins parisiens que personne ne connaît. Elle se met alors en tête que Georges avait forcément de la famille ailleurs, un héritier peut-être même et, sur base d'une photo qui n'indique presque rien mais qu'elle va soulever comme un indice formidable, elle se met en quête de l'improbable héritier, avec son fils… de l'autre côté de la Manche.

Autant dire que j'ai trouvé ce point de départ absolument improbable. Touchant, sympa, attachant, si vous voulez, mais pas crédible un seul instant. L'autrice explique dans ses remerciements (ce n'est donc pas un spoil) que cette histoire lui est venue à la suite des funérailles d'un homme où seules quatre personnes, dont elle, étaient présentes. Si elle ne dit rien de cet homme, elle a voulu lui rendre hommage : voilà pour la naissance de ce roman. C'est donc bien ce que je disais : c'est attendrissant et même un brin émouvant, mais l'entêtement de Faustine à trouver absolument une piste vers une famille illusoire que Georges aurait laissée quelque part, c'est tellement « gros » que… eh bien, soit on l'accepte en levant les yeux au ciel et on continue, soit on peut laisser tomber d'emblée.

J'ai choisi la première option, persistant à profiter de ce feel-good, et je ne vais pas dire que je suis ravie, mais clairement ça se laisse lire, car à défaut d'être follement originale ou au moins réaliste, l'autrice se veut pétillante, avec un humour parfois léger, parfois style « gros sabots » mais qui marche.
Pour le reste, je pourrais presque lister les éléments qui font ce livre :
- une histoire ennemies to lovers qu'on voit venir à la (très) grosse louche dès la toute première rencontre entre les deux protagonistes ;
- quelques réflexions intéressantes sur l'adolescence, point de vue difficulté d'être adolescent et de se faire des amis – avec au passage une sous-réflexion sur « qu'est-ce que l'amitié ? » -, surtout quand on est différent, entendre plus mûr que son âge… Cela dit, il ne faut pas s'attendre à trouver ici une nouvelle Freud ou Dolto : c'est plein de clichés feel-good (à nouveau) et sensés, mais sans aucune nouveauté, et qui conviendraient mieux à un public jeune adulte qu'à la vieille que je suis…
- le climax du livre, cette « révélation » que Faustine attendait et dont je ne peux dire davantage sous peine de divulgâcher, eh bien… l'autrice, tout en se voulant clairement « dans l'air du temps », m'a complètement scotchée ! Croyez-moi, c'est sans doute la partie la plus excitante de ce livre, d'autant plus qu'elle a fait baver le lecteur avant d'y venir enfin, et qu'elle parvient à surprendre à 200% !
- l'inévitable happy end, encore plus improbable que le point de départ, à tel point que là, je n'ai même plus levé les yeux au ciel, mais me suis dit : ouf c'est fini…

Dommage ! car, vraiment, malgré les situations souvent plus que prévisibles dans ce livre, malgré certaines parties alambiquées et/ou invraisemblables, on finit par se laisser prendre par la légèreté tranquille et apaisante qui survole ce livre malgré tout. (Feel-good, ne vous le disais-je pas ?) Autant dire que, sans vouloir un gros drame pour finir, on aurait voulu un peu plus de challenge qu'une résolution qui tombe du ciel et qui parachève ce sentiment qu'on n'y croit pas, qu'on n'y a pas cru depuis le début.
Or, même si l'histoire est touchante, émouvante etc., elle manque un peu trop d'ancrage dans la réalité, dans une « vraie vie » un tantinet plus plausible, que la surchauffe constante de Faustine et le caractère prétendument acariâtre de son ours mal léché.
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BOULEVERSANT
Faustine est sous le coup de l'émotion. Son voisin Georges est décédé dans l'indifférence générale.

Georges, le taiseux, le solitaire au grand coeur, a vécu loin des gens par crainte, par méfiance ou par lassitude...? Que s'est-il passé ?

Georges a cependant répondu présent pour Faustine lorsqu'elle s'est installée dans cette maison de location vétuste, en améliorant son confort.
A la stupéfaction de Faustine, les héritiers de Georges sont d'illustres inconnus, des cousins éloignés qu'il ne côtoyait plus.

Pourquoi cet homme si généreux a-t-il disparu dans une telle indifférence ?

Faustine se demande alors si, quelque part dans le monde, Georges a un héritier ou une héritière.
Dans un coup de folie, elle part en quête d'un improbable hériter en Angleterre, accompagné de son adolescent sur qui son autorité n'a plus aucune prise...

Parce que les eaux dormantes ne sont pas toujours aussi calmes qu'il n'y paraît, que va-t-elle découvrir qui changera à jamais son destin...?

J'ai fait la connaissance de Faustine, Georges, Tristan et les autres, dont leurs histoires sont bouleversantes.

Entre la France et l'Angleterre, j'ai suivi le parcours de ces personnages abîmés par les difficultés de la vie.

Un roman profondément touchant et humain, écrit d'une plume sensible que j'adore, et à la lecture addictive.

Un coup de coeur !

@doresixtine
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
J'aimerais beaucoup vivre une nouvelle histoire d'amour, un jour. Et si ça doit arriver, ça arrivera. Si jamais je ne rencontre personne, j'aurai alors d'autres aventures à vivre et ça ne me dérangera pas. La vie, c'est ça aussi. C'est une multitude de chemins à explorer et qui nous mènent à des endroits totalement différents. Et je suis à peu près certaine que tous les chemins ont leur charme.
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– Je n'en reviens pas que tu aies eu le cran d'aller jusqu'au bout.
– Tu me trouves sans-gêne ?
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Je sais que certains de tes proches ont réussi à bousiller ton estime de toi, mais... Je suis sincère quand je te dis que tu as les clés pour ouvrir toutes les portes que tu désires. Tu mérites d'être heureuse, Faustine. Sois-le.
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Le jardinier s’apprête à reprendre sa besogne, mais je n’ai pas envie de perdre la face devant un homme aussi condescendant. Ce n’est pas parce qu’il a des yeux couleur océan qu’il peut tout se permettre.
— Je voulais juste vous demander où se trouve la réception.
— La réception ? répète-t-il d’une voix blanche.
Les bras désormais croisés sur la poitrine et la bouche légèrement en avant, j’opine du chef. Le jardinier pose son sécateur, puis d’un geste exagéré de la main, m’indique un énorme panneau sur lequel est inscrit : « Réception ».
Faustine Mulot, ou comment passer pour une idiote en une leçon.
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Mon regard est attiré par une photo qui diffère des autres. Je peux y voir Georges, de profil, observant le coucher du soleil sur une plage de galets. Sur ce cliché, il doit avoir une trentaine d’années. Je reconnais son sourire en biais et ses yeux bleus malicieux. Il a un brushing improbable à la Mel Gibson dans les années 1980 qui me fait sourire. Je retourne machinalement la photo pour découvrir ce qui est annoté au dos.
« 1984, plage Est de Selsey. En souvenir d’une soirée idyllique. Parce que tout a une fin. »
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