Prôner les choses évoque trop souvent l'indigence des expériences.
Ce qui est sans prétention a également sa fierté et sa grandeur.
Le nombre ne croit-il pas que l'homme est le fleuron de la création, qu'il est supérieur à tout, même à l'inexploré ? Et ceux qui ne parviennent pas à franchir les bornes de leur moi ne croient-ils pas que l'univers n'est que le théâtre du moi, y compris les mondes innombrables de l'espace éternel ? Il se pourrait pourtant qu'il en soit tout autrement.
Je ne puis déjà décider ce que sera demain puisque demain n'est pas encore.
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