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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
j'aime beaucoup les polars juridiques. Et je dois reconnaître que celui-ci n'est pas mal du tout.

Le suspens est prenant. C'est assez bien écrit , même si je déplore des longueurs qui ont fait que ce roman m'a parfois pesé. Ce qui est bien dommage parce que l'idée de fond est formidable.

C'est aussi l'occasion pour l'auteur de régler ses comptes avec le monde de la justice car il n'est pas tendre avec ceux qui sont pret a tout pour gagner , même à ne pas respecter la loi, elle même. J'ai adoré certains passages.
Mais l'auteur montre aussi que tout n'est pas noir ou blanc, les choses peuvent être différentes de ce que l'on pense.

J'ai donc apprécié ce roman, dont je découvre l'auteur. Je pense continuer à m'y intéresser et le suivre avec attention.
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Prévenu Nick Stone, vous êtes accusé d'avoir abandonné Max Mingus, le privé de Miami, pour commettre un thriller juridique de 710 pages. Verdict, on vous pardonne d'avoir mis fin à l'une des meilleures séries polar de la Noire pour nous plonger dans le monde merveilleux de la justice britannique.
Les thrillers dans lesquels le héros passe son temps à affronter ses ennemis dans les tribunaux ne sont généralement pas ma tasse de thé, les experts au service de la justice, les privés qui font les poubelles pour discréditer des témoins, les plaidoiries dans le genre « Objection, votre honneur, ceci est une parodie de justice!» me lassent. Mais dans le verdict, ce n'est pas Grisham qui est aux manettes, c'est Nick Stone, l'heureux papa de Tonton Clarinette, et ça passe crème.
Vernon James, l'enfant pauvre originaire de Trinidad, est devenu le prospère propriétaire de VJ Capital Management, énorme fonds d'investissement spéculatif. Sa fortune est estimée à 145 millions de dollars. Mari comblé, père de famille, V.J. se trouve accusé du meurtre de Evelyn Bates au cours d'une soirée arrosée. K.G.P, la firme chargée d'assurer sa défense envoie son greffier Terry Flint pour travailler sur le dossier. Or Terry est un ami du prévenu, enfin un ancien ami, car depuis Cambridge, les deux hommes se sont perdus de vue. Et Terry, dont la vie n ‘a pas été un long fleuve tranquille, tient le brillant Vernon James pour responsable de ses échecs.
L'un des atouts de ce roman est la relation alambiquée qu'entretiennent les deux hommes. Flint, marqué par les regrets et l'amertume, fonce bille en tête dans l'enquête , partagé entre l'obsession de faire éclater la vérité et le désir de revanche, personnelle et sociale.
 L'autre atout est l'intrigue, brillamment construite, qui respecte tous les codes du genre, et qui a une petit côté tordu à la Body Double de Brian de Palma.
Les 700 pages se lisent d'une traite, et on imagine très volontiers une adaptation ciné avec Tom Hardy et Idriss Elba. Je remercie les éditions Gallimard pour l'envoi de ce polar efficace dans le cadre de l'Opération Masse Critique.
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Tout en impose dans ce polar ! L'épaisseur ...720 pages tout de même..., le titre sec et précis, mais aussi la photo, ni sexy, ni fun, qui, avec cette perruque poudrée mise en avant, laisse augurer un roman d'un long classicisme vraisemblablement situé dans un prétoire, très loin des soubresauts trépidants d'un thriller haletant. Pourtant, si l'on scrute la quatrième de couverture, le terme " thriller" y est bien noté... et à juste raison, car les pages se tournent avec fébrilité jusqu'au bout.
Le départ de l'intrigue joue avec le classicisme. Une jeune femme est retrouvée nue, étranglée dans la suite d'un hôtel. Tout porte à croire que le coupable n'est autre que Vernon James, fraîchement élu "personnalité éthique de l'année" mais également occupant de cette suite. Ce beau, riche et séduisant quarantenaire mis sous les verrous va faire appel à un célébrissime cabinet d'avocats londoniens pour le sortir de là. Tout porte à croire qu'il est le coupable. le roman ( et surtout le staff qui assure sa défense) s'ingéniera, au minima à contrer les preuves de l'accusation, au mieux à prouver son innocence.
Rien de bien neuf donc dans cette l'intrigue ? Si, quand même, car un deuxième personnage principal va attirer notre attention, le greffier du cabinet d'avocats, Terry, qui n'est autre que son grand ami d'adolescence. Entre les deux hommes, il y a un passé, trouble, de vieilles histoires autour d'un assassinat mais aussi d'une affaire de vol. de vieilles rancunes lient les deux hommes qui ne se sont pas vus depuis vingt ans... Nick Stone, l'auteur, laisse judicieusement quelques zones d'ombre sur ce passé, donnant ainsi un ressort supplémentaire à une intrigue qui n'évite pas l'emprunt des sentiers rebattus de l'enquête judiciaire composée de recherches minutieuses de détails incohérents au milieu d'un flot d'analyses d'experts et de dépositions de témoins.
Divisé en trois parties distinctes, la mise en place de l'intrigue, les recherches, le procès, le roman techniquement bien fait, vous attrape dès les premières pages. On les tourne, on les dévore, on a envie de savoir, on s'étonne, on s'interroge. Même si quelques pistes semblent s'estomper sous les rebondissements ( nombreux), les morts soudaines ( l'enquête va se révéler dangereuse pour les protagonistes) , voire les poursuites dans un Londres en pleine effervescence sociale, vous emmènent jusqu'au bout de la nuit. le lecteur prendra plaisir aux scènes de procès, classiques certes, mais ici empreintes d'incertitudes car l'auteur s'est ingénié à ne pas tout nous dévoiler sur les conclusions des diverses enquêtes. Seule peut être une fin inattendue et surtout ses conclusions rapides déçoivent un peu ... mais, les développer nous aurait conduit à un roman de 1000 pages. Qui de nos jours achèterait un polar aussi volumineux ?
Ne vous laissez pas impressionner par la grosseur du volume, "Le verdict" tient la route et saura vous passionner un bon moment, sans pour autant bousculer le genre. C'est tellement plaisant de temps en temps de retrouver l'ambiance des prétoires et ses confrontations de témoins... Si vous aimez le genre, ne vous en privez pas !
Lien : https://sansconnivence.blogs..
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Terry Flint est greffier dans un cabinet d'avocats réputé de Londres. Il rêve d'une promotion : l'accession à des études et un statut d'avocat. Un beau jour, on lui confie une affaire en or : un riche homme d'affaire est accusé du meurtre d'une jeune femme blonde, retrouvée étranglée dans le lit de la suite qu'il occupait pour la nuit. Une affaire en or ? Pas si sûr. le client, Vernon James, était un ami d'enfance de Terry, jusqu'au jour où l'amitié a versé dans la haine la plus noire ; tout comme l'adolescence de Terry qui a alors amorcé une sombre période. Un passé noir semble rattraper Terry qui pressent qu'on l'a mis sur cette affaire pour pouvoir mieux s'en débarrasser… Alors, quel sera le verdict ?

« le verdict » est un excellent thriller judiciaire écrit par le britannique Nick Stone.
Ecrite du point de vue narratif de Terry, l'intrigue est prenante et palpitante de bout en bout. L'enquête ménage de beaux rebondissements, bien des fausses pistes, des flashbacks dans le passé tortueux de Terry et Vernon. La tension restant constante, le doute quant à la culpabilité ou non de Vernon James fluctuant, on ne s'ennuie jamais. La plume de Nick Stone n'y est pas pour rien, puisqu'elle trempe dans l'humour caustique britannique et offre de bons moments d'imbroglios variés sur fond de rire jaune.

Malgré une complexification croissante, l'intrigue reste toujours claire, notamment lorsque les phases du procès, les arguments juridiques employés par la défense et l'accusation, les subtilités du système judicaire anglais sont explicités. La mécanique judiciaire bien construite et rigoureuse déroule ses rouages implacables et le lecteur commence peu à peu à se faire une idée plus claire des tenants et aboutissants du meurtre.

Même si bien des péripéties paraissent rocambolesques, même si le roman reste fleuve, les pages se tournent sans mal et on passe de bons moments aux côtés des protagonistes, Terry en tête, jusqu'au final. Un verdict bien imprégné de la culture anglo-saxonne, jusqu'au mariage royal de William et Kate, une lecture plaisante et bourrée d'humour noir : à découvrir, donc, sans hésiter !
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« le Verdict :
Monsieur Stone Nick, je vous déclare coupable ! Les accusations sont les suivantes :
- coupable de m'avoir fait passer un excellent et divertissant moment de lecture
- coupable de m'avoir fait délaisser toute autre activité pendant 5 jours tant cette histoire est prenante
- coupable d'avoir raccourci mes nuits car il m'était impossible de dormir sans lire un petit chapitre de plus et le matin de m'empresser de recommencer ! »
Je ne lis que très peu (voir pas) de thrillers judiciaires, mais j'ai vraiment apprécié celui-ci. L'ensemble du récit est parfaitement fluide toujours compréhensible, ce n'est ni lourd ni indigeste (malgré ses 800 pages) l'auteur ne nous accable pas de langage ou de procédures judiciaires. le prologue est très réussi, tellement accrocheur que je me suis tout de suite emballée pour cette histoire. Durant les trois parties du livre, on suit les mois qui précèdent le procès d'un richissime homme d'affaires. On décortique auprès de l'équipe d'avocats qui le défend en particulier aux côtés du greffier (ami d'enfance de l'accusé), tous les événements, tous les témoins ... Toujours de plus de ramifications, d'interrogations, de mensonges, de manipulation mais pas de preuves. On se prend au jeu, ce qui rend la lecture passionnante ! Un roman qui m'a intéressé et distrait.
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Ce roman m'a paru trop long et trop conventionnel surtout e égard de la grande originalité dont a fait preuve l'auteur dans ces deux premiers romans "Tonton Clarinette et …) ou il laissé éclater avec brio tout ce qui lui venait de son côté mi- haïtien.
On est cette fois-ci dans le thriller juridique. Ce n'est pas aussi bien à mon avis que du "John Grisham" ou que les enquêtes de Mickey Haller dans les romans de "Michael Connelly"... dont certaines comme la première, m'ont semblé bien plus intenses.
J'ai apprécié d'apprendre les différences entre le système judiciaire américain et l'anglais (au niveau du choix du jury par exemple). Son héros est un personnage un peu générique qui nous donne une impression de déjà vu.
La situation de départ est assez intéressante Terry Flint, qui n'est qu'employé" dans un prestigieux cabinet d'avocat, se trouvant poussé par les évènements dans l'équipe de défense de son plus grand ami d'enfance accusé du meurtre d'une femme dans sa chambre d'hôtel le soir même où il a assisté à un gala ou il a reçu le prix de la personne éthique de l'année. Sauf que depuis ce Vernon est devenu est devenu glamour, riche et puissant et surtout la personne qu'il déteste le plus parce qu'il l'a injustement accusé de vol ce qui a entraîné son renvoie de "Cambridge" Par ailleurs la chérie de Flint a fini par épouser Vernon.
La préparation du procès occupe les trois quart du roman. il y a des détails à vérifier pour préparer la défense (il y avait-il un chocolat ou un bonbon à la menthe) sur la taie d'oreiller de la victime? Il y a avait -il une deuxième femme blonde dans une robe verte pendant le gala?
Terry est persuadé que Vernon est l'assassin mais il commence à avoir des doutes aussi son cabinet d'avocat car elle est dirigée par un vieillard, star juridique secret et manipulateur qui semble vouloir le licencier, le soudoyer et le promouvoir simultanément .
En fond historique on entends beaucoup parlé du mariage de William et de Kate Middleton.
Parfois, les personnages perdent leur utilité pour M. Stone et disparaissent, point final. Parfois les confessions sonnet faux.
Terry semble de facto être un gars très maussade et le roman change n'arrête pas d'ouvrir des portes qui ne se ferment pas. Les transitions ne sont pas assez fluides, et ne relancent pas le rythme ou l'intérêt.
Disons que j'ai trouvé ce roman convenable sans plus. La meilleure partie étant le procès lui même, les 150 dernières pages.
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Terry, simple greffier d'un cabinet d'avocats londonien, a l'opportunité de s'imposer en participant à la défense d'un homme d'affaires accusé de meurtre. Sauf qu'il connait bien le suspect et surtout le considère responsable des écarts de sa jeunesse pour le moins chaotique. Quelle objectivité va-t-il pouvoir garantir et quelle satisfaction personnelle en tirera-t-il ? Dans ce gros pavé de 790 pages mais à un prix poche (9.70 €), Nick Stone décortique avec minutie une enquête judiciaire et nous livre en point d'orgue le procès au tribunal, là où s'affrontent les avocats, se développent les théories et surtout se joue la liberté d'un homme.
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Bonne description de la défense lors d'un procès.
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