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EAN : 9782070145508
720 pages
Gallimard (01/11/2018)
4.1/5   67 notes
Résumé :
Après une jeunesse pour le moins erratique, Terry Flint s'est marié, a eu deux beaux enfants et occupe depuis quelques mois la fonction de greffier chez KRP, un gros cabinet d'avocats. Un soir, alors qu'il est seul au bureau, il répond à un appel qui ne lui est pas destiné et se voit ainsi désigné par l'associée en charge des affaires pénales pour la seconder dans un procès pour meurtre qui promet d'être retentissant.
Vernon James, tout juste élu « manager é... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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j'aime beaucoup les polars juridiques. Et je dois reconnaître que celui-ci n'est pas mal du tout.

Le suspens est prenant. C'est assez bien écrit , même si je déplore des longueurs qui ont fait que ce roman m'a parfois pesé. Ce qui est bien dommage parce que l'idée de fond est formidable.

C'est aussi l'occasion pour l'auteur de régler ses comptes avec le monde de la justice car il n'est pas tendre avec ceux qui sont pret a tout pour gagner , même à ne pas respecter la loi, elle même. J'ai adoré certains passages.
Mais l'auteur montre aussi que tout n'est pas noir ou blanc, les choses peuvent être différentes de ce que l'on pense.

J'ai donc apprécié ce roman, dont je découvre l'auteur. Je pense continuer à m'y intéresser et le suivre avec attention.
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Prévenu Nick Stone, vous êtes accusé d'avoir abandonné Max Mingus, le privé de Miami, pour commettre un thriller juridique de 710 pages. Verdict, on vous pardonne d'avoir mis fin à l'une des meilleures séries polar de la Noire pour nous plonger dans le monde merveilleux de la justice britannique.
Les thrillers dans lesquels le héros passe son temps à affronter ses ennemis dans les tribunaux ne sont généralement pas ma tasse de thé, les experts au service de la justice, les privés qui font les poubelles pour discréditer des témoins, les plaidoiries dans le genre « Objection, votre honneur, ceci est une parodie de justice!» me lassent. Mais dans le verdict, ce n'est pas Grisham qui est aux manettes, c'est Nick Stone, l'heureux papa de Tonton Clarinette, et ça passe crème.
Vernon James, l'enfant pauvre originaire de Trinidad, est devenu le prospère propriétaire de VJ Capital Management, énorme fonds d'investissement spéculatif. Sa fortune est estimée à 145 millions de dollars. Mari comblé, père de famille, V.J. se trouve accusé du meurtre de Evelyn Bates au cours d'une soirée arrosée. K.G.P, la firme chargée d'assurer sa défense envoie son greffier Terry Flint pour travailler sur le dossier. Or Terry est un ami du prévenu, enfin un ancien ami, car depuis Cambridge, les deux hommes se sont perdus de vue. Et Terry, dont la vie n ‘a pas été un long fleuve tranquille, tient le brillant Vernon James pour responsable de ses échecs.
L'un des atouts de ce roman est la relation alambiquée qu'entretiennent les deux hommes. Flint, marqué par les regrets et l'amertume, fonce bille en tête dans l'enquête , partagé entre l'obsession de faire éclater la vérité et le désir de revanche, personnelle et sociale.
 L'autre atout est l'intrigue, brillamment construite, qui respecte tous les codes du genre, et qui a une petit côté tordu à la Body Double de Brian de Palma.
Les 700 pages se lisent d'une traite, et on imagine très volontiers une adaptation ciné avec Tom Hardy et Idriss Elba. Je remercie les éditions Gallimard pour l'envoi de ce polar efficace dans le cadre de l'Opération Masse Critique.
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Ne lisez pas ce livre de 701 pages surtout si, comme moi, vous n'avez pas une technique de lecture rapide. À chaque soir, vous allez devoir avoir la force de caractère suffisante pour dire : "C'est assez pour aujourd'hui.

Il a plusieurs histoires dans ce roman. Il y a d'abord celle du personnage principal qui est foncièrement honnête mais qui aimerait que l'accusé se fasse massacrer pour le venger de ce qu'il lui a fait vivre. Malheureusement pour lui, il est incapable d'aller à l'encontre de sa conscience.

Il y a ce détective qui lui aussi s'est écrasé après avoir vécu un autre drame que nus ne connaîtront qu'à la fin.

Ily a aussi cette salope qui n'a rien à voir avec l'histoire mais qui s'en prend au personnage principal d'une manière dégueulasse.

Puis, a un moment donné, les personnes se mettent à mourir. La vedette est même obligé de mettre sa famille à l'abri pour la protéger.

Comme dans les contes de fée, ce roman a une fin mi-figue, mi-raisin.

Oui, vous avez compris, je l'ai terminé mais vous devriez voir ma tête de zombie.
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Le verdict est un thriller d'un auteur britannique qui ne m'est pas inconnu, Nick Stone, et dont j'avais apprécié les précédents livres. Avec son nouveau roman, il met la barre très haut!
Terry Flynt, un greffier dans une compagnie d'avocats renommée, se retrouve assigné à une affaire de meurtre, dont il se trouve qu'elle implique son ex-meilleur ami.
Petite originalité, le récit se déroule à Londres, ce qui est dépaysant, même si ce n'est pas le point essentiel de l'intrigue.
Cette dernière est justement très bonne, je l'ai trouvé à la fois intelligente sans être trop compliquée. Il y a des rebondissements, bien entendu, nombreux, mais l'auteur ne cède pas à la surenchère. le roman est long, et pourtant les pages défilent très rapidement, en raison du style de l'auteur, et de son propos. Je voulais savoir le fin mot de cette histoire passionnante, qui fait douter de beaucoup de choses jusqu'au bout, et pas seulement sur la culpabilité ou l'innocence de l'accusé.
Autre point que j'ai trouvé intéressant, le héros. Il possède des failles, mais ne verse pas dans la caricature. Il est acteur des événements, pourtant dans le déroulement du procès, il n'en est pas le protagoniste principal. Cela permet à l'auteur de nous montrer son savoir sur le système judiciaire britannique de façon claire et jamais ennuyeuse.
Petite cerise sur le gâteau, les choix moraux des personnages font que le happy end d'habitude d'usage n'est pas totalement de la partie (je reste cryptique intentionnellement).
Je conseille vraiment cette lecture à ceux qui désirent un thriller original et fort agréable à lire.
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Vernon James, élu personnalité éthique de l'année, reçoit son prix dans un hôtel où il a réservé une suite. Pendant son discours il aperçoit au premier rang, juste en face de lui, une sublime femme dans une robe verte. Elle le regarde avec insistance. Il lui faut cette femme !
Cette très jolie femme, Fabia, le suit dans sa suite mais cela ne se passe pas tout à fait comme Vernon (VJ) l'aurait souhaité. Elle le maltraite, le bouscule, il se défend, ils explosent le minibar, elle le quitte en lui barbottant sa Rolex au passage, il s'endort dans le canapé de la suite.
A son réveil on découvre une jeune femme morte, assassinée, dans la chambre de VJ. Ce n'est pas la même, ce n'est pas Fabia.
VJ se déclare innocent du meurtre de cette personne. le hic c'est que bon nombre de gens l'on vu en sa compagnie et même dans des postures où l'on pourrait supposer qu'ils étaient intimes.
Pour la défense de VJ, c'est le cabinet KRP qui est choisi avec comme greffier des avocats, principal et remplaçant, Terry Flint qui est un ancien très bon ami de VJ et également camarade de Cambridge.
Terry hait ce type à qui il doit sa décadence et son renvoi de Cambridge.
C'est l'enquête et le procès que nous conte, ici, Nick Stone.

J'ai été très impressionné par ce livre que j'ai aimé avoir en main, par son épaisseur, son élégance et la sobriété. La photo de couverture, une perruque d'avocat anglais, vu de dos sur un fond sombre. C'est classe et pas uniquement l'extérieur, le contenu aussi est classe. Il est des livres qui vous prennent et vous emmènent de par leur intérêt et la fascination que vous leur portez tellement l'action vous possède. Ce fut mon cas. de la première page à la dernière. Pourtant il s'en passe des choses et une enquête préliminaire peut ne pas être très intéressante, pas ici. Il est possible de se perdre dans les détails qui peuvent être fastidieux, ce n'est pas le cas dans ce bouquin. Pour nous permettre de respirer, l'auteur, intelligemment nous amène à découvrir la vie familiale de Terry, son épouse, ses enfants avec leurs soucis quotidiens, boulot, école…
L'histoire est contée logiquement, dans le temps avec, certes, quelques retours dans le passé des protagonistes, ce qui est normal pour la compréhension des personnages. Parlons-en des personnages, brossés qu'ils sont, chacun dans son domaine. le boss du cabinet d'avocats impressionne, c'est normal c'est le boss. L'enquêteur est pervers, tordu, ancien taulard, magouilleur, copain d'alors du boss, écorché vif mais grand sentimental comme je l'attendais. L'avocate principale est malade, en phase terminale, elle tiendra le coup pendant le procès, son dernier qu'elle ne veut en aucun cas perdre, grande dame et talentueuse au possible dans un langage châtié, sa plaidoirie et ses contre-interrogatoires sont des modèles du genre. La famille de Terry est irréprochable, lui pas tout à fait, c'est un grand cachotier, pas menteur mais pas diseur.
le récit est le liant de ces personnages et ma foi c'est du béton.
Puisque c'est le titre du bouquin, le verdict, bien entendu, revêt une importance pour tous, ces personnages petits ou simples complices ont tous un intérêt dans le dénouement qu'il soit blancs pour les uns ou noirs pour les autres. Là, il est un peu dommage que N. Stone n'ait pas un peu étayé mais nous serions partis pour mille pages. Il n'empêche que des détails, pour le bien de l'histoire, sont gérés de façon magistrale, tels que la Rolex par exemple ou la robe verte entre autres.
A noter au passage une bonne description des événements d'août 2011 en Angleterre.
Nick Stone n'a pas cherché la complication, son écriture est limpide, claire, pas sophistiquée ce qui n'est pas toujours le cas dans les polars juridiques (je sais, je fréquente), élégante, jamais vulgaire mais la langue est toujours juste en fonction de celui qui parle.
Voilà un livre que j'ai bien aimé, que j'ai apprécié lire dans sa longueur et que je recommande même à ceux que le genre ne tente pas.
Je remercie Babelio de m'avoir sélectionné pour cette masse critique ainsi que les éditions "série noire Gallimard" de m'avoir offert ce livre.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Pas le genre à vaciller ou à courber l'échine lors d'une crise. Elle pouvait résister à des ouragans. Pour elle, chaque problème avait sa solution, et chaque revers constituait une chance de trouver une nouvelle voie. elle était intimement convaincue que les choses finissaient toujours par s'arranger, même si cela pouvait prendre du temps.
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― Le système judiciaire britannique demeure foncièrement imparfait. Il est fondé sur l'hypothèse qu'une personne ordinaire est assez intelligente pour pouvoir suivre des heures d'argumentations juridiques complexes prononcées par des hommes et des femmes portant des perruques poudrées, débitant un anglais sorti du début du XIXe siècle. Cette hypothèse est fausse. Sur les douze jurés, neuf ne comprennent rien à ce qui se passe en cour d'audience. En conséquence, ils ne se soucient que des choses qu'ils peuvent comprendre. Des choses simples. Aiment-ils l'accusé ? A-t-il l'air coupable ? S'exprime-t-il comme un coupable ? Est-ce que la victime pourrait être leur fille ? En fin de compte, le procès devient un reality show aux enjeux énormes, un concours de popularité où votre destin tombe entre les mains de parfaits idiots.
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A certains moments dans la vie, il est plus pratique d'être moyennement bon que d'avoir du talent. La médiocrité dure bien plus longtemps que le génie.
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Vern avait pour habitude de dire que chacun veut une partie de vous lorsque vous connaissez le succès, et que plus personne n'en veut une miette lorsque vous échouez.
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J'en suis estomaqué :
Londres abrite un demi-million de caméras de surveillance. Cela équivaut à peu près à une caméra pour quatorze habitants.
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