Du coup, c’est évident pour moi. Je comprends définitivement que la violence n’a rien à voir avec le fait d’être une fille ou un garçon.
Un instant, le découragement m’envahit. Je trouve cette femme politique bien exigeante. Ne pourrait-on pas plutôt garder le meilleur des deux cultures, celle du pays d’origine et celle du pays d’accueil ?
Normalement,c'est comme je viens de le décrire.Dans un laboratoire agréé,avec des gamètes validés par les biologistes.
" L'amour ne rend pas toujours heureuse... "
Je ne respire plus mais je ne ne manque pas d'oxygène. C'est Pierrick qui me fait vivre et c'est moi qui lui permets aussi de vivre.
C'est donc cela, embrasser un homme ?
p.441
Je veux qu'il vive. Pour les ours polaires, les rhinocéros, les pangolins, mais surtout pour l'humanité. Parce que la Terre, sans cette petite personne-là, serait moins belle.
Quel dommage de devoir se cacher pour pleurer. Quelle tristesse d'être obligé de dissimuler honteusement sa peine. Quel malheur d'être un homme triste au Moyen-Âge.
p.253
-Je vais vivre...
Après cela, il reste muet. Il regarde dans le vide comme si son cerveau avait disjoncté. […] Notre révélation a-t’elle endommagé ses connexions neuronales ? […] Je crois qu’il va faire un malaise. Peut-être faudrait-il lui proposer un verre d’eau ?
Il faut dire que le Moyen Âge est obnubilé par les relations entre les hommes et les femmes. Elles occupent les conversations de tous, et ce dès la fin de l'enfance. Elles font l'objet de romans, de films. Elles s'invitent même parfois au milieu des informations, dès lors qu'elles concernent des personnalités, et prennent alors place sur les écrans au beau milieu des nouvelles économiques ou politiques. C'est bien simple, c'est obsessionnel.
Il y a plus de trois milliards d'hommes sur Terre. Si l'on soustrait les trop vieux et les trop jeunes, cela laisse au moins cinq cent mille individus avec lesquels faire connaissance. C'est beaucoup. Je suis sûre qu'en cherchant un peu tu rencontreras un garçon qui sent bon, et qui trouve que toi aussi tu sens bon...