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Citations sur Le cabinet noir (10)

- Je suis écrivain. Kohle s'est présenté comme un fan. Il m'a apporté quelques exemplaires à dédicacer. Du même roman qu'il a déchiré et sur lequel il a pissé.
Simultanément, Borca déclara :
- J'imagine qu'il n'a pas tellement apprécié votre style. (...
Maggie demanda :
- Il y a beaucoup de dégâts ? demanda-t-elle.
- C'est surtout un peu gênant répondit Tim.
- Ah on le sent bien, oui, constata Borca. En fait, ça pue carrément.
- On dirait de la pisse de tigre, dit Beck.
L'écrivain les précéda dans le couloir.
- Je me rappelle avoir senti ça au zoo, quand j'étais petit, ajouta Beck, marchant de profil pour éviter de se cogner aux portemanteaux.
L'odeur avait macéré durant les dernières minutes. À présent, elle était si intense qu'elle piquait les yeux.
Maggie poussait un petit cri en voyant les dégâts.
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Pour la première fois de sa vie, Willy vit littéralement des étoiles. Elle se sentit sur le point de basculer en arrière au sein de ténèbres infinies. Ce qu'elle faisait était complètement fou. Elle ne pouvait en aucun cas imaginer la rencontre de Mitchell et de Holly pour la bonne raison qu'ils vivaient réellement dans des mondes différents, celui des vivants et celui des morts. Même en l'absence de l'un, la pure irréfutabilité de son existence repoussait l'autre au coeur du passé, la seule dimension dans laquelle elle pouvait être encore en vie. La jeune femme éprouva la même sensation qu'un condamné à mort gratifié d'une grâce de dernière minute. Une cruelle folie l'avait quittée, chassée par l'apparition de Mitchell Faber en son sein.
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Des heures entières, en général des espèces de transitions, ont été en quelque sorte effacées de ma vie. Elles n'ont carrément pas lieu. Je monte en voiture, je démarre, et paf ! Instantanément, je suis arrivée. Parfois, je ne descends même pas de voiture : je suis déjà dans une pièce, en train de discuter avec quelqu'un. Je dois être en train de perdre la pédale.
Si une tâche de sang s'efface en à peu près une heure, combien de temps faut-il à un être humain pour disparaître ?
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Il inséra la clef dans la serrure et la tourna. La porte s'ouvrit d'elle-même, poussée par une rafale de vent, et frappa un Coverley éberlué en plein visage. De la pluie et des feuilles arrachées volèrent dan le couloir.
Bon Dieu (Un liquide rouge coulait derrière la main qu'il tenait sur son nez.) Je ne vais pas rester là à me vider de mon sang. Il s'écarta avec un geste de bienvenue ironique.
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Tim Underhill, cette nuit-là, connut en alternance de pénibles périodes d'éveil et des rêves inquiétants dans lesquels tout ce qui l'entourait, y compris le sol qu'il foulait , se révélait n'être, à y bien regarder, que des images de synthèses. Il fuyait dans des champs, il errait à travers de grands bâtiments vides, il marchait lentement au sein d'une ville hantée, mais rien de tout cela n'avait plus de réalité qu'un mirage. les pavés et les mosaïques sous ses pieds, le long flanc de colline, les appliques et les murs auxquels elles s'accrochaient n'étaient que des effets clinquants, proches du dessin animé, générés par ordinateur. Il se leva, plus fatigué, qu'il ne s'était couché.
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Il se rappela la stupéfiante vision de sa soeur, une petite Alice au pays des merveilles qui se penchait en avant pour lui lancer les mots Écoute-nous. Pour la première fois, il établit le rapport entre l'ordre d'April et les e-mails. Un frisson incontrôlable le traversa. Vulnérable, il contempla l'ordinateur posé sur son bureau tel un crapaud noir luisant. D'en dessous, les voix des morts remontaient sous forme de bulles pour inscrire leurs mots inachevés sur l'écran, l'un après l'autre, surgissant d'un puits sans fond. Il fallait qu'il sorte.
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Comme je l'avais craint, Cyrax désirait m'informer de ce qu'il avait en tête.

Oh, que nous demande donc le gentil Cyrax ? Trouve la vraie Lily Kalendar !
Apprends ce qu'elle est ! Comprends la profonde complexité 2 son idientité & 2 sa position, & tu sauras ce que tu as MAL COMPRIS ! Le paiement doit être effectué !

Je me suis déconnecté et avachi sur ma chaise. Le paiement doit être effectué, disait-il. Ne l'était-il pas déjà et pleinement par cette femme à côté de moi, qui me fendait le coeur ?
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''Le réconfort qu'apportent les choses imaginaires n'est pas un réconfort imaginaire.''
Roger Scruton
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Avec un bruit évoquant le claquement de lourdes voiles, d'immenses ailes se déployèrent dans le dos du jeune homme - qui avança un pied nu superbe. Tim songea : J'ai vu ce que marcher veut dire. L'être était bien plus grand qu'il ne l'avait d'abord paru : un mètre quatre-vingt-quinze ou deux mètres. Instantanément, l'eau se mit à ruisseler en rigoles étincelantes le long de son torse glabre et luisant.
Lorsqu'ils se posèrent sur Tim, ses yeux, quoique entièrement d'un noir liquide, exprimèrent ce que le vieux professeur de latin de l'écrivain aurait appelé un ''grand courroux''. L'objet de ce regard ignorait si son coeur battait à tout rompre ou avait cessé tout travail. Il avait dans la bouche un goût de sang ou de vieux laiton. En craquant, les grandes ailes se déployèrent sur encore un ou deux mètres, se rejoignant presque à leur sommet.
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Excellente idée que de rencontrer son héroïne créée de toute pièce, le roman a l'air très bien mais la traduction m'a déçu et je l'ai lu jusqu'au bout, c'est pourquoi je ne lui ai donné que trois étoiles.
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