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Critique de Mome35
Jamais je n'aurais pu imaginer en achetant « les espions de la terreur » que ce livre me passionnerait autant qu'un roman d'espionnage ou un thriller historico-politique à l'instar du « en marche vers la mort » de Gerald Seymour, le « breaking news » de Frank Schätzing, les « Pukhtu 1 et 2 » de Doa ou bien du « cartel » de Don Winslow pour ne citer que les principaux.
Et bien, il faut bien l'admettre, ce livre se lit comme une fiction bien qu'elle n'en soit malheureusement pas une. Matthieu Suc journaliste à Médiapart a fait un formidable travail d'investigation pour retracer les parcours des principaux responsables des attentats qui endeuillèrent la France et la Belgique, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Espagne des dernières années. Dès lors, il a été inutile pour lui de faire preuve d'imagination. Inutile non plus de créer des transitions, tout se liait sans aucune difficulté. La réalité dépasse parfois la fiction. Ce document sur l'organisation de services secrets à l'intérieur même de l'Etat Islamique en est un vibrant mais douloureusement et facheux exemple.
Comprenons-nous mieux après sa lecture, ce qu'il a pu se passer dans la tête de ces jeunes ? Des âmes perdues, endoctrinées, emmenées et conduites dans un conflit meurtrier où il se prenaient pour des héros d'autres temps. Où ils maniaient la Kalatchikov comme l'arme de plastique qu'ils avaient peut-être eu comme jouet dans leurs plus jeunes années. Où pour eux, la vie ne valait pas bien chère sinon l'impétration de 88 vierges dans un paradis utopique. Je ne crois pas. le mécréant que je suis ne comprend pas. Hélas !
Et bien, il faut bien l'admettre, ce livre se lit comme une fiction bien qu'elle n'en soit malheureusement pas une. Matthieu Suc journaliste à Médiapart a fait un formidable travail d'investigation pour retracer les parcours des principaux responsables des attentats qui endeuillèrent la France et la Belgique, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Espagne des dernières années. Dès lors, il a été inutile pour lui de faire preuve d'imagination. Inutile non plus de créer des transitions, tout se liait sans aucune difficulté. La réalité dépasse parfois la fiction. Ce document sur l'organisation de services secrets à l'intérieur même de l'Etat Islamique en est un vibrant mais douloureusement et facheux exemple.
Comprenons-nous mieux après sa lecture, ce qu'il a pu se passer dans la tête de ces jeunes ? Des âmes perdues, endoctrinées, emmenées et conduites dans un conflit meurtrier où il se prenaient pour des héros d'autres temps. Où ils maniaient la Kalatchikov comme l'arme de plastique qu'ils avaient peut-être eu comme jouet dans leurs plus jeunes années. Où pour eux, la vie ne valait pas bien chère sinon l'impétration de 88 vierges dans un paradis utopique. Je ne crois pas. le mécréant que je suis ne comprend pas. Hélas !
