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私はかるたを再生したい ! "Je veux jouer au Karuta !" est la phrase qui qualifierait le plus mon ressenti face à ce manga !
Mais ce jôsei wahou ! ça fait longtemps que je n'avais pas eu une telle envie de jouer à un jeu asiatique depuis Hikaru no Go ! Ici, on parle de Karuta. le Karuta est un jeu et un sport, et utilise les 100 poèmes Hyakunin isshu (百人一首) comme base. Ces poèmes seront inscrits sur des cartes. Je vous vois venir, vous qui n'avez pas lu la série : "Un sport avec des cartes ? What ?!" Et plus exactement 100 cartes, et 100 autres cartes seront utilisées pour le "lecteur". Parce qu'en réalité, les poèmes sont tous divisés en 2 parties : la première ne sera inscrite que sur la carte de la personne qui récite les poèmes (personne tierce chargée uniquement de la lecture) ; et la deuxième sera inscrite sur les cartes de jeu.
Le but du jeu est de récupérer la carte sur laquelle est inscrite la deuxième partie du poème qu'est en train de lire le récitant Il faut être capable de rattacher la deuxième partie avec la première partie de chaque poème et mémoriser ceux-ci.

J'en reviens au manga. Chihaya se découvre très jeune une passion pour le karuta lorsqu'elle fait la connaissance d'Arata. Elle et Taichi, son ami d'enfance, vont devenir ami avec ce dernier et jouer tous ensemble au Karuta.
Ce manga, je le connaissais déjà le biais de l'anime mais il ne m'avait pas tentée plus que ça. Quand j'ai vu les mangas, je me suis souvenue de cet anime et la couverture du tome 1 ne m'attirait pas plus que ça, ce n'était pas un manga que j'allais lire. Par conséquent, je remercie ma soeur d'avoir eu l'impulsion de les acheter, j'ai ainsi pu découvrir ce manga et ce magnifique jeu qu'est le Karuta (je suis en train de réapprendre mes hiraganas pour pouvoir y jouer ^^).
En fait, je retire ce que j'ai dit sur les couvertures : je les trouve superbes, et j'aime beaucoup les graphismes du manga. On est ici dans un jôsei, mais celui-ci se rapproche fortement du shôjo (en plus, ça se passe au lycée (pour le moment)). Non seulement, le chara-design est super, mais en plus les matchs sont d'une telle intensité que l'on ne peut ne pas ressentir des palpitations.
Le thème principal, c'est bien évidemment le Karuta. Il y a un arrière fond de romance mais assez minime. Moi qui suis très férue de romance, j'étais tellement obnubilée par le karuta que j'en suis venue à me dire "Bon la romance c'est bien, mais je veux voir plus de tournoi de Karuta !" -> pour que je sois happée par un thème au point de négliger la partie fleur bleue qui sommeille en moi, il faut vraiment que le manga soit captivant. Et justement, c'est le caractère le plus attrayant de Chihayafuru (enfin, un des caractères, puisque j'aime tellement de choses dans ce manga). J'ai tellement, tellemeeeent envie de jouer au Karuta, si vous saviez ! Je réapprends mes hiraganas dans ce but, et ensuite j'essaierai de mémoriser quelques poèmes.

Un autre point que j'apprécie fortement : les personnages ! Il m'est franchement très difficile de me choisir un personnage préféré ! J'adore Chihaya, j'adore Taichi, j'adore Arata, ... Mais il y a aussi beaucoup de personnages secondaires que j'apprécie !
Quand je lis Chihayafuru, j'ai moi-même l'impression de jouer au Karuta, et ce sentiment très fort est dégagé par les personnages de ce manga.
J'en viens à la romance : grooooosse prise de tête ! Je n'arrive pas à me décider sur un OTP (One True Pairing) : une fois j'aime Chihaya/Taichi, une autre fois j'aime Chihaya/Arata... Impossible de déterminer qui j'aime le plus entre Taichi et Arata, et c'est vraimennnnt extrêmement rare que je n'ai pas de couple fétiche prédéfini ! En fait, plus que la romance, j'aime leur amitié, à tous les trois ; j'aimerais les revoir jouer en équipe tous ensemble. Et j'ai du mal à mettre un mot sur l'amitié Taichi/Arata -> ami, rival, "ennemi", ... tout concorde.


J'ai encore teeeeellement de choses à exprimer sur le sujet, mais c'est difficile de mettre un sentiment sur toutes motions qui me submergent. En tout cas, voilà un manga que je vais suivre attentivement, et avec ferveur !


Mais franchement, je vous conseille ardemment de LIRE cette série (ou de voir l'anime), parce que ça fait longtemps que je n'avais pas ressenti quelque chose d'aussi intense pendant ma lecture.
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En classe de 6ème dans une école japonaise, un nouvel élève arrive : Arata.
Les différences entre lui et ses camarades font que, malheureusement, une bande de garçons l'utilise comme souffre-douleur.

Chihaya, le personnage principal de ce super manga, en a assez de cette violence ; elle décide donc d'aider Arata.
Très vite, les deux enfants deviennent amis et Arata fait découvrir son jeu (qui s'avère même être sportif) à son amie : le karuta.

Le karuta est un jeu japonais qui mélange la poésie et la mémoire.
Chihaya découvre rapidement que son ami est très doué pour ce jeu.

Petit à petit, un nouvel ami vient se joindre à eux pour former un trio inséparable : Taichi.
Ensemble, et avec leur passion pour le karuta, ils vont devenir la team Chihayafuru.
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Encore un shojo...
Encore un bon, où la guimauve est distillée à toutes petites doses, où le scénario n'a pas besoin de s'appuyer sur un jeu de chat et de souris dans un couple. Enfin si, enfin non... enfin pas seulement puisqu'il ne s'agit pas d'un duo mais un trio. Un trio d'amis, d'enfants présentés dans ce premier tome : Taichi , Arata et la petite Chihaya. J'ignorais tout de l'existence du Karuta, ce jeu de cartes basé sur 100 poèmes.
J'adore ces mangas qui me permettent de découvrir de nouveaux horizons : l'Opéra de Pékin, Hikaru no Go et maintenant Chihayafuru.
L'amitié décrite dans ce premier tome est vraiment craquante. Les dessins sont de très belle facture. J'ai beau avoir vu l'anime, je vais poursuivre ma lecture...
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J'ai adoré ce livre car le thème est l'amitié. J'ai ressenti de la joie en lisant les aventures des personnages. En effet, ces derniers sont motivés par leurs passions et c'est beau à voir ! Ce sont des personnages actifs qui s'impliquent à fond. Les personnage que j'ai aimée sont les trois personnages principaux: Chihaya, Taichi et Arata.

R.K 5C
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Avant toute chose, ce manga traite d'un jeu typiquement japonais : le Karata. Il s'agit d'un jeu de cartes où il faut recomposer un poème découpé en deux. Ces poèmes sont au nombre de 100 et toujours les mêmes. Les joueurs de Karata les connaissent donc par coeur et c'est la rapidité qui permet alors de gagner une partie qu'elle soit individuelle ou par équipe.
J'ai appris tout cela au cours de ma lecture du manga car je ne connaissais pas du tout ce jeu. Il est donc facile de s'immerger dans cette univers. D'autant plus que Chihaya est une novice en la matière et que nous apprenons donc les règles en même temps qu'elle.

A priori, l'intrigue se déroule sur plusieurs années puisque le manga commence sur une scène de Karata pour tout de suite basculer sur « 6 ans plus tôt ». L'histoire repose sur ce sport japonais (puisque le Karata est élevé à ce rang là-bas) mais surtout sur l'amitié naissante et chamboulée entre Taichi, Wataya et Chihaya. D'ailleurs, le titre du manga Chihayafuru est le nom de leur équipe de Katara, signe de leur union.

Les dessins m'ont séduites par leur originalité. Les traits sont ronds, souples et en même temps très dynamiques pour refléter l'intensité des situations, notamment des périodes de jeux. Il y a beaucoup de gros plans sur les visages et en particulier les yeux des personnages. le mangaka transmet les émotions par ce biais et de bien joli façon.

La série compte 23 tomes au japon pour le moment et elle n'est pas finie. Pourtant je vous invite grandement à la découvrir car si elle est de qualité égale, ce sera une très grande série.
Lien : http://boumabib.fr/2013/08/2..
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Arata est un jeune garçon, élève de sixième, qui vient d'arriver à Tokyo. A l'école, les élèves le mettent à part jusqu'au jour où Chihaya prend sa défense. Les deux enfants sympathisent et Arata propose de jouer au karuta. Pour la jeune fille, ce n'est qu'un jeu, mais elle va vite découvrir qu'Arata est un expert. Une découverte qui va changer sa vie...

Les japonais sont très forts pour passionner les foules sur une pratique ou un loisir méconnu. Ici, le karuta. Un petit rappel de ce jeu ne sera pas de trop :
Deux joueurs se faisant face mélangent les cent cartes du "Hyakunin Isshu" (compilation de cent poèmes classiques japonais) face cachée. Ils prennent 25 cartes chacun et les disposent de leur côté, sur trois rangées. Chaque carte contient la deuxième partie d'un poème, la première partie sera lue. le premier joueur qui reconnaît, à la lecture, un poème, doit attraper et jeter la carte correspondante.
L'histoire présente se concentre sur un trio pour le moins hétéroclite : une jeune fille qui ne retient que quelques poèmes, un garçon qui ne cherche qu'à être le meilleur partout et un autre qui est un expert au karuta. Malgré leurs différences, ils vont unir leurs forces pour gagner les tournois. A la différence de la production actuelle, nos trois héros sont en sixième. Pas d'héroïne dénudée, pas de poitrine avantageuse ou de vêtements ajustés, mais des futurs adolescents, dont la puberté n'a pas pris connaissance.
Alors qu'Hikaru No Go nous fascinait avec sa thématique fantastique/ludique, Chihayafuru ne s'intéresse qu'au côté ludique (quoique...). D'étonnant, le livre se révèlera passionnant ! Les personnages sont bien caractérisés (celui du docteur est génial). Evidemment, on s'attardera sur celui de Chihaya, la (future) joueuse de karuta. Quant aux matchs, ils sont surprenants. le lecteur lira avec impatience la première partie des poèmes pour voir qui va réagir (et comment). Si les premières images montrent un trait doux, gentil, il change complètement quand il est question du jeu. Cadre, mouvement, surimpression... toutes les techniques graphiques qui peuvent donner une idée de vitesse et de suspense sont utilisées.

Ce mélange shonen/shojo (respectivement manga pour garçon, manga pour fille) est une réussite. Un premier tome qui détonne. Actuellement en 20 volumes, les douze premiers tomes se sont vendus à quatre millions d'exemplaires. On souhaite que Pika réussisse le pari de nous faire découvrir ce nouveau jeu.

CHIHAYAFURU T1
AUTEUR : YUKI SUETSUGU
EDITIONS : PIKA
Lien : http://temps-de-livres.over-..
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« Un rêve, ça doit concerner la personne qui le fait et pas quelqu'un d'autre. »

Ces derniers jours, j'ai dévoré la série Chihayafuru éditée par Pika. Elle n'est pas encore terminée, seulement 35 tomes sont sortis chez nous pour le moment contre 46 au Japon, le manga est toujours en cours de publication. En général, je préfère attendre d'avoir lu l'entièreté d'une série avant d'en parler ou bien me limiter aux premiers tomes lorsqu'il s'agit de nouveautés…Alors pourquoi parler de Chihayafuru maintenant ? Tout simplement parce que ce manga a besoin de visibilité et que je ne souhaite pas attendre entre 5 et 10 ans pour pouvoir écrire à son sujet. Chihayafuru est un si gros coup de coeur qu'il serait assassin de ne pas le mettre en avant.

Chihayafuru, de quoi ça parle ?

L'histoire d'une rencontre, d'une passion…

C'est à l'école primaire que Chihaya va devenir amie avec Arata, un nouvel élève mis de côté par les autres. Ce dernier va lui partager sa passion pour le Karuta : un jeu/sport de cartes qui repose sur les 100 poèmes Hyakunin Isshu. C'est ainsi que Chihaya se révèle et se trouve un objectif de vie : devenir la meilleure joueuse de Karuta du Japon. Avec Taichi, son ami d'enfance, et Arata, ils y jouent et s'entrainent ensemble. Malheureusement, à la fin des années primaires, les trois amis doivent se séparer. Cependant, cette passion les lie à jamais et il se pourrait bien qu'elle les réunisse à nouveau à l'avenir…

Mon avis…

Chihayafuru est une série très appréciée par ses lecteurs. Pour preuve, elle a remporté le tournoi Shojo 2013 sur Manga News (l'année de Blue Spring Ride) et se trouve même répertoriée dans la catégorie « Manga incontournable » du même site. Pourtant, le titre semble souffrir d'un manque de popularité probablement dû à son thème très spécifique et centré sur le Japon. En effet, un manga qui parle d'un jeu de cartes que personne ne connait à part les Japonais et auquel on ne peut pas jouer à cause de la barrière de la langue, cela ne vend pas du rêve. du moins, c'est ce que je pensais aussi avant de lui laisser sa chance. Maintenant, je regrette d'avoir attendu 2021 pour découvrir ce bijou.

Finalement, ce fameux « Karuta » dont nous ignorons tout est tellement bien expliqué, tellement bien mis en place, tellement passionnant que cela donne envie au lecteur étranger d'apprendre le japonais pour pouvoir, lui aussi, y jouer. Si cela provoque déjà cette irrationnelle envie ressentie de ce côté du globe, je n'ose imaginer quel impact ce manga peut avoir sur le sol nippon. Je ne serais pas étonnée que ce sport ait gagné en popularité depuis sa publication. Ce qui m'a vraiment plu dans ce jeu, c'est qu'il s'agit finalement d'une épreuve à la fois littéraire, logique et sportive. Il faut mémoriser 100 poèmes japonais de référence, chacun d'eux est écrit sur une carte. Cela se joue en duel, un récitant prononce le début d'un poème, le joueur qui touche la carte associée en premier gagne la carte.

Cela parait simple de premier abord mais en réalité, il existe tellement de stratégies, de manières de jouer, de spécificités…que cela en fait un jeu extrêmement riche. le manga nous fait découvrir de nombreux joueurs, tous hauts en couleurs, il y a autant de styles de jeux que de personnages.

D'ailleurs, les différents personnages de la série sont probablement la plus grande force du manga. Ce dernier nous propose d'abord un noyau de trois amis à l'époque de l'école primaire auquel le lecteur ne peut que s'accrocher tant ils sont développés et différents : Chihaya, enjouée et passionnée, Arata, mature et perfectionniste, Taichi, sérieux et déterminé. Arata a appris à jouer au Karuta avec son grand-père et est affiché comme le joueur imbattable dès le début de la série. Chihaya découvre le sport en jouant avec Arata et se révèle avoir un certain don, elle dont le seul rêve était de voir sa grande soeur réaliser le sien, trouve enfin celui qui lui est propre. Taichi est jaloux d'Arata et refuse d'être moins doué que lui alors qu'il a toujours été le meilleur en tout. Puis, Chihaya se passionne pour ce jeu, il veut la suivre. le principal triangle amoureux de la série nait donc dès les années primaires et continuera encore à se développer au lycée sans pour autant être omniprésent dans l'intrigue. Personnellement, je les aime tous les trois, autant l'un que l'autre. Il m'est arrivé de pleurer avec eux lors de ma lecture.


Le noyau est donc déjà particulièrement solide mais, à partir du deuxième tome et donc de la période du lycée, une ribambelle de personnages supplémentaires feront également leur apparition au fur et à mesure du récit. de nouveaux amis, rivaux, professeurs…Tous apportent une nouvelle dimension à l'univers et contribuent à le rendre de plus en plus riche. Qui qu'ils soient, ils finissent toujours par revenir plus tard dans la série voire de manière régulière. Ils sont très nombreux mais évoluent tous à leur niveau, certains personnages secondaires passent dans la catégorie des principaux en cours de route et des liens qu'on n'imaginait pas finissent par se tisser. Chacun est un morceau de l'histoire de quelqu'un d'autre, chacun est maitre de ses rêves et de ses ambitions. Cette rencontre entre tous ces passionnés au sein du manga est d'une beauté incroyable.

La longueur de la série contribue à développer tous ces personnages. Nous ne tournons pas en rond, nous avançons à bon rythme et l'environnement change, l'entourage évolue. le nombre élevé de tomes est donc pour moi une force qui a peaufiné avec soin et délicatesse son univers au fil du temps. Pour l'instant, au tome 35, nous approchons de la fin du lycée. Je me demande quelle dimension prendra la série avec l'entrée à l'université du trio de base, je suis impatiente de découvrir la suite.

On assiste à de nombreux tournois tout au long du récit. En général, c'est un aspect que je trouve barbant, des tournois et compétitions m'ont souvent fait décrocher de certaines séries. J'avais donc quelques appréhensions à ce niveau-là mais finalement chaque match est tellement intense et prenant qu'il est juste impossible de décrocher. J'ai adoré chaque affrontement !

Puis, au-delà de la compétition, Chihayafuru est un manga qui traite de sentiments particulièrement forts à travers ses personnages : la solitude, le fait de se sentir incompris et d'être rejeté par sa différence ; l'égo, accepter la défaite malgré les nombreux efforts fournis, accepter de ne pas être le meilleur ; le deuil, l'impact de la disparition d'un être cher, d'un coeur brisé ; l'amitié, sortir de l'individualisme et s'intéresser aux autres, faire des efforts pour un groupe et pas uniquement pour soi…Des thèmes maitrisés et vraiment bien traités, beaucoup de scènes très émouvantes.

En ce qui concerne le coup de crayon, nous avons affaire à un trait fin et délicat. Les personnages sont tous reconnaissables, les planches sont magnifiques, l'intensité de certaines scènes est parfaitement bien retranscrite, le découpage est dynamique et la mise en scène parfaite ! Chaque couverture est une oeuvre d'art ! Je suis sous le charme du style de Yuki Suetsugu. Je ne sais pas si elle fera un autre manga lorsque Chihayafuru sera fini mais si c'est le cas, j'achèterai sans aucune hésitation.

Côté édition, Pika propose un format un peu plus grand que celui du Japon (j'ai pu comparer vu que j'ai trois exemplaires en version originale). Une numérotation des poèmes a été ajoutée pour aider le lecteur à mieux s'y retrouver, une excellente idée ! Puis, des cartes de Karuta sont offertes avec les premiers tomes. Ainsi, le lecteur peut posséder son propre jeu. Franchement, je trouve ça top, l'éditeur a pris de bonnes initiatives pour rendre la série la plus attractive possible. Aujourd'hui, quelques tomes sont malheureusement en rupture de stock mais l'éditeur a communiqué que la réimpression des volumes concernés était en cours de discussion. J'espère vraiment que cela va se confirmer, il me manque toujours trois tomes (les 11, 17 et 21) que j'ai dû combler en allant à la bibliothèque.

Pour les amateurs d'animation, il existe également une série animée pour Chihayafuru. Je n'ai pas encore eu l'occasion de la visionner mais les personnes pour qui c'est le cas dans mon entourage m'ont confirmé qu'ils avaient ressenti les mêmes forces que moi lors de ma lecture. J'imagine donc que la version animée doit être très bonne.

Conclusion…

Cette série longue est une perle dont l'univers ne cesse de s'enrichir, les personnages de s'étoffer et d'évoluer. L'intrigue est prenante et fascinante, le thème qui peut rebuter se révèle être passionnant au point de donner envie au lecteur de jouer lui-même au Karuta. Les personnages et les relations qu'ils entretiennent évoluent et s'entremêlent. C'est un manga qui parle avant tout de passion « avec un grand P » et de rencontres. Je suis rarement passionnée par un manga au point d'enchainer une trentaine de tomes sur un aussi court laps de temps. Bref, essayer Chihayafuru, c'est l'adopter ! Alors, lisez cette série !
Lien : http://lekitsunelit.monespac..
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Malgré mon enthousiasme je n'ai pas vraiment pu apprécier ce manga, je l'ai trouvé un peu trop dans l'inaction. Les personnages ne sont pas bien évolués mais bon cela est du au premier tome donc je vais attendre la suite pour me prononcer définitivement la dessus. L'histoire quant à elle n'est pas folichonne, même si généralement j'apprécie les mangas autour des jeux eh bien celui ne me plait guère. On verra par la suite
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Voilà un manga dont la couverture ne vous donnera pas l'once d'un indice sur son sujet ! Car sous ses faux airs de shôjo fleur bleue, Chihayafuru est un josei dynamique. A l'instar des séries comme King of Shôgi ou encore Hikaru no go, Chihayafuru évolue dans l'univers méconnu du Karuta, un jeu de cartes japonais basé sur la rapidité.

Grosso modo, vous voilà devant 100 cartes où sont inscrits des poèmes japonais. Lorsque vous entendez prononcez le début d'un poème, afin de remporter la manche, il vous faudra être le plus rapide à retrouver la bonne carte. Mais la chose ne se révèle pas si simple. Imaginez 100 cartes dont vous devez mémoriser l'emplacement et dont plusieurs commencent par la même syllabe. Les choses se corsent…

Surprenant par son sujet, Chihayafuru l'est aussi par ses personnages. On y suit un trio d'enfants adorables dont l'amitié naît d'une même passion : le jeu. Mais, on le sait dès les premières pages, cette amitié est vouée à s'effriter par le départ de deux d'entre eux. Nous commençons donc notre lecture par un match passionné de Chihaya, adolescente. La jeune fille a pour but d'être la meilleure afin de retrouver ses deux anciens coéquipiers.

Et c'est là que tout devient captivant. Yuki Suetsugu choisi de nous présenter ses personnages et leur histoire par le commencement et non par des flashs disséminés ça et là, comme c'est souvent le cas. Pour tout savoir de nos héros, nous les suivrons donc enfants pendant un tome et demi avant de les retrouver des années plus tard. Un choix qui permet de maintenir une certaine prise sur le lecteur, curieux d'en savoir plus sur le parcours de ces jeunes enfants.

Si l'on pouvait avoir quelques incertitudes sur le caractère captivant du karuta, force est de constater que l'on se prend au jeu au point de vouloir même y jouer. Car oui, il faudrait pas mal de travail de mémorisation à nous, petits européens, pour mémoriser 100 cartes en japonais, mais cela a l'air tellement passionnant qu'on a envie de s'y lancer.

Véritable surprise, Chihayafuru se révèle à nos yeux comme étant LA révélation de ce premier trimestre de l'année 2013. Souhaitons lui le succès qu'il mérite.
Lien : https://parole2libraire.word..
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Chihaya est une jeune collégienne dont la soeur aînée remporte toute l'attention familiale par sa beauté et les nombreux concours auxquels elle participe. L'arrivée d'un nouvel élève que Chihaya va défendre contre les brimades de ses camarades va pourtant déporter son attention. C'est que, derrière une apparence timide, Arata se révèle un excellent joueur de karuta. Impressionnée par son adresse, Chihaya va commencer à s'intéresser à ce jeu.

Le karuta, qu'est-ce que c'est ? C'est un jeu de cartes typiquement japonais qui est basé sur la mémorisation d'une centaine de poèmes issus du recueil Hyakunin isshu . Chacun de ses poèmes est inscrit sur une carte de manière tronquée (uniquement la fin de ceux-ci). Les cartes sont étalées devant les deux joueurs en face en face. Un récitant déclame alors le début d'un poème et le but du jeu est d'être le plus rapide à saisir la carte correspondante à la suite de ce dernier.
C'est sur la base de ce jeu absolument inconnu en France que nous arrive Chiyahafuru ! Un pari osé qui rappelle d'autres séries comme King of Shogi (basé sur le jeu du shogi) ou Hikaru no go (sur le jeu de Go). Ici, c'est une série de style Josei, destiné à un lectorat féminin plutôt mature. Pour autant, ce titre est loin de se cantonner à ce genre et pourra séduire un large public.

L'histoire débute autour de la rencontre entre Chihaya et Arata. Chihaya est une jeune fille un peu écrasée par le succès et la beauté de sa soeur devant laquelle elle s'efface. Son plus grand rêve d'ailleurs la concerne : que sa soeur soit élue reine de beauté. Arata, de son côté, est un garçon très effacé et plutôt terne. Dès son arrivée, il va se faire chahuter par Taishi, le jeune premier de la classe à qui tout réussi. Pourtant Arata est un joueur de karuta passionné. C'est même une histoire de famille : pratiqué de père en fils, Arata ambitionne d'égaler son grand-père, champion national de karuta. Sympathisant avec Arata, Chihaya est fasciné par les facultés de Arata au jeu. Elle tente alors de s'y mettre et c'est au tour d'Arata d'être surpris par les capacités par les dispositions naturelles de la jeune fille. Quand le compétiteur Taishi essaye lui aussi d'égaler son camarade de classe, c'est un trio de jeunes joueurs que nous allons désormais suivre. L'amitié (et l'amour ?) sera au rendez-vous !

Il n'est bien sûr aucunement nécessaire de connaître quoi que ce soit au karuta pour apprécier ce manga. En suivant le parcours de Chihaya et Taishi, plus ou moins coaché par Arata, le lecteur va découvrir en même temps que les personnages les règles de ce jeu / sport traditionnel, plutôt vu comme quelque chose de ringard par les jeunes japonais modernes. L'auteur laisse le temps à l'intrigue et aux personnages de se mettre en place. le principe du karuta est facilement assimilé mais on comprend de manière évolutive que le karuta peut aussi être un jeu stratégique dont les développements nous seront certainement dévoilés par la suite.

Le trio de personnages, sans être très original, s'avère attachants. Leurs personnalités sont différentes et se complètent, mettant en valeur ainsi la richesse de leur amitié. Car derrière cette histoire de karuta, c'est aussi un récit de l'enfance. le premier tome augure déjà d'un développement sur une large période temporelle. Nos trois joueurs sont destinés à se séparer (changement d'école, déménagement,..) mais pour forcément se retrouver plus tard, n'en doutez pas ! Nous retrouverons les personnages au lycée dès le tome 2. Débutant en classe de 6ème, notre trio va donc grandir ensemble, découvrir une passion commune qui va les enrichir humainement. Chihaya a désormais une activité qui lui est propre, et émet désormais un rêve qui la concerne, mettant enfin sa soeur de côté pour vivre de ses propres ailes. Tandis que Taichi, ce garçon obséquieux, laisse paraître la forte pression de réussite scolaire que ses parents font peser sur ses épaules. Au final, le karuta se révèle pour les 3 amis plus qu'un simple jeu et leur enthousiasme est clairement communicatif.
Bien que ça n'est pas encore abordé dans ce premier tome, on pressent que le triangle sera amical mais aussi amoureux (style josei oblige). Les affres de l'adolescence ne sont pas loin, les relations vont se compliquer et les intrigues de la série se multiplier. On notera aussi quelques personnages secondaires qui ajoutent une touche humoristique certaine. Je pense notamment au professeur de karuta que les collégiens vont rencontrer dont l'attitude tendue à l'extrême donne un aspect comique au fait que, ENFIN, des enfants s'intéressent à ce jeu !

Le dessin est plutôt typé shojo mais pas de manière excessive et laisse la porte ouverte aux lecteurs masculins. Les personnages sont finement dessinés, parfaitement reconnaissables. L'expression de leur passion pour le karuta prend vie dans le trait très dynamique du mangaka et ce jeu, d'apparence plutôt tranquille, se révèle curieusement extrêmement physique, offrant de très belles scènes d'affrontements entre les concurrents !

Chihayafuru se révèle donc une excellente surprise ! Malgré un sujet quelque peu difficile, la série ouvre des perspectives alléchantes entre romance amicale (et plus, si affinités) à la psychologie étudiée et récit d'initiation à un sport peu banal. Alors que la série comporte déjà une vingtaine de tomes au Japon, on ne peut qu'espérer que le créneau du josei soit enfin sérieusement envisagé par les éditeurs français si ce titre remporte un petit succès. Pour ma part, je suis pour ! En attendant, vous pourrez toujours vous exercer avec les cartes de karuta offertes en bonus dans chaque tome du manga !
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