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Citations sur La Havane année zéro (23)

Je crois qu'il n'y a que deux moments où les êtres humains sont égaux : quand ils dorment et quand ils sont morts. Peu importe l'âge, la langue, le sexe, la religion, les croyances politiques, les situations économiques. Un homme endormi est quelqu'un qui rêve et ne fait de mal à personne.
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Élémentaire, mon cher Watson.

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Antonio Meuccci découvre que la voix humaine peut se transmettre par conduction électrique . Il est avec un patient en pleine séance de thérapie, et il y a des fils de cuivre, des batteries , des électrodes, tous deux se trouvent dans des pièces différentes, le patient tient dans sa bouche un instrument en cuivre, Antonio dans sa main un objet similaire, rt après une décharge électrique il entend le cri du patient, pas un cri tel qu'on peut le percevoir à travers une fenêtre, mais une voix qui arrive par le fil. Euréka ! C'était le début "


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L’année zéro de Karla Suarez est l’année 1993 à La Havane, année de la chute du mur de Berlin et du bloc soviétique et Cuba va se retrouver encore plus isolé.
Julia est une jeune femme, professeure de mathématique dans un lycée technique alors qu’elle aurait préféré continuer à faire de la recherche sur les mathématiques. Lors d’une visite à son ancien professeur, directeur de sa thèse, il lui parle d’un certain Antonio meucci. Cet exilé italien a vécu à Cuba quelques années et aurait été l’inventeur du téléphone, avant Graham Bell. Elle va aussi rencontré un bel cubain, une touriste italienne, fascinée par cette île.
Tous les personnages vont faire des recherches sur cet Antonio Meucci et rechercher un document qui prouverait qu’il est le véritable et premier inventeur du téléphone et de plus, à Cuba.
Karla Suarez nous décrit parfaitement la vie cubaine dans les années 90, l’espoir de la Révolution, les désillusions, les privations mais aussi l’Histoire à travers ce personnage réel, qui était Antonio Meucci. Elle nous décrit alors la vie foisonnante des exilés italiens, espagnoles à Cuba au début du 19e siécle. Vie d’exilés que l’on retrouve encore quelques traces dans le Cuba actuel.
Ce livre est aussi un questionnement d’une femme face à ses choix personnels, dans sa vie quotidienne et amoureuse.
Ecrit à la première personne, ce livre peut se lire comme un roman historique, un roman d’espionnage, un roman d’amour ou la résolution d’une équation mathématique.
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Quand on a des objectifs concrets, les autres problèmes deviennent minuscules, infinitésimaux.
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D’après lui, le travail à l’université lui avait volé beaucoup de temps. Il avait toujours soutenu que la connaissance scientifique nourrissait l’âme, et l’âme ainsi nourrie, le cerveau fonctionnait mieux et le corps vieillissait moins. En 1993, il a dû bien sûr modifier le théorème et soutenir que si la connaissance nourrissait l’âme, le corps en revanche se nourrissait d’aliments. Âme et corps bien nourris favorisaient le bon fonctionnement du cerveau avec des conséquences positives sur tout le reste. Pour nourrir son corps, Euclides s’est mis en quête d’élèves auxquels donner des cours particuliers de mathématiques. Il pouvait ainsi arrondir son salaire de retraité et la pension de sa mère, qui leur suffisaient à peine pour vivre. Quant à l’âme, il a eu l’idée de créer un groupe d’étude composé de nous deux et de deux collègues, avec lesquels nous nous réunissions tous les samedis chez chacun à tour de rôle pour discuter de questions scientifiques.
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Le pays déchiré entre dollar et monnaie nationale. Nuit déserte, autos remplacées par des vélos, commerces fermés, monceaux d’ordures. Ce fut aussi l’année de la “tempête du siècle”, la mer est entrée dans la ville au point que dans certains quartiers les gens mettaient des masques de plongée pour repêcher les produits que les flots arrachaient aux réserves des hôtels. Un vrai délire. Puis le calme. Le pays encore plus détruit, mais calme. De nouveau la sensation de n’aller nulle part et le soleil qui ne nous lâche pas, comme une punition infligée sur le dos des gens qui continuaient à se lever tous les jours pour essayer de vivre de manière normale.
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Vous ne pouvez pas savoir combien de fois j’ai pensé quitter cet institut. J’en avais assez des étudiants, du manque de nourriture, des mauvaises conditions de travail, du trajet – si on traverse la ville en ligne droite, Alamar, mon quartier, est à une extrémité et l’institut à l’autre. Peut-être qu’ailleurs dans le monde c’est simplement un long trajet, mais dans la Havane de l’époque c’était presque une expédition.
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Le téléphone aurait été inventé dans cette ville où il ne fonctionnait presque jamais ! C’est comme si on avait inventé ici la lumière électrique, l’antenne parabolique ou Internet. Ironie de la science et des circonstances ! Une mauvaise blague. Comme pour Meucci, qui plus d’un siècle après sa mort était encore oublié, car personne n’avait réussi à démontrer l’antériorité de son invention par rapport à celle de Bell.
Terrible injustice historique !
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Meucci était un scientifique, un inventeur passionné et, entre autres choses, il s’était consacré au début de sa carrière à l’étude des phénomènes électriques, ou du galvanisme comme on disait alors, et à leurs applications dans différents champs, surtout celui de la médecine. Il avait pour cela mis au point quelques inventions et c’est au cours d’une expérience d’électrothérapie qu’il a réussi, a-t-il affirmé, à entendre la voix d’une autre personne provenant de l’appareil qu’il avait créé. C’est ça, le téléphone, non ? Transmettre la voix par conduction électrique. Avec son invention, baptisée “télégraphe parlant”, il est parti à New York où il a continué à perfectionner son appareil. Quelque temps après, il a réussi à déposer une sorte de brevet d’invention provisoire qui devait être renouvelé tous les ans. Mais Meucci n’avait pas d’argent, il était fauché, les années ont passé et, un beau jour de 1876, Graham Bell a déposé son brevet de téléphone. Et lui avait de l’argent. Bell a fini par passer dans les livres d’histoire pour le grand inventeur et Meucci est mort pauvre et oublié, sauf dans son pays natal où il a toujours été reconnu.
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