Octobre

J'ai un sentiment très mitigé face à ce thriller :

Une excellente intrigue, des personnages attachants, des rebondissements mais aussi un sentiment de déjà-vu, pas d'atmosphère (ça pourrait se passer dans n'importe quel pays).

Je rajoute une étagère « Pourquoi pas »

Polar danois
Pour éviter tout apriori sur un livre, je prends les précautions suivantes : un, je ne lis pas de critiques, deux je laisse s'écouler un temps raisonnable avant la sortie( deux ans )
Je n'avais donc que la quatrième de couverture( même pas lu sur ce coup) et le fait qu'il avait reçu un prix, ce qui vu le nombre possible qui peut être décerné, ne signifie plus grand chose.

Ceci posé, mon opinion est que j'ai lu plus un scénario qu'un livre. Pour le dire autrement : ce n'est pas bien écrit mais bien décrit . Comme lu dans une autre critique cela peut/pourra faire une bonne série sur Arte. Il faudra cependant couper les longueurs et les nombreuses invraisemblances . Voilà un signe infaillible valable d'ailleurs pour toute fiction : quand on les remarque , c'est qu'on n'est pas pris par l'oeuvre.

Je suis donc allé au bout sans déplaisir mais, franchement aucune originalité dans ce thriller, ni sur les personnages, ni sur l'histoire.J'avoue que je ne comprends pas bien le concert de louanges des « Lecter » sur ce livre assez fadouille.

Enfin, si je me permets d'être aussi vachard, c'est que je déteste la publicité cachée dans les livres : une pour une marque de chaussures, l'autre pour un magasin de meubles.

Voici donc ma première critique publicitaire gratuite( pour le moment)
Vive la crème de marrons Clément Faugier .
Pour la découpe, personnellement j'opte pour la hachette Fiskars( pas danois mais finlandais) qui me donne bien de la satisfaction dans le travail.
Quant aux allumettes elles seront… suédoises bien sûr.

Un livre que j'ai lu comme on regarde un bon film, long mais prenant, tumultueux, nourri de rebondissements surprenants, de personnages qui viennent faire s'écrouler une enquête qu'on triture, qu'on retourne dans tous les sens. Les cadavres de femmes s'accumulent, les membres sciés se multiplient, les petits personnages de marrons et d'allumettes se glissent insidieusement sur les scènes de crime comme autant de signatures ... et au centre de cette vaste toile, Rosa Hartung la ministre des affaires sociales, Hess un inspecteur d'Europol et Thulin, une jeune inspectrice de Copenhague. Enlèvements d'enfants, maltraitance, vengeance, un passé qui resurgit, un suspect qui semble filer entre les doigts ... Dans les thrillers, il n'est pas rare de deviner son identité bien avant l'issue. Sören réussit à nous tenir en haleine jusqu'aux 5 derniers chapitres qui coupent le souffle. La surprise est totale !

Je suis relativement déçue par ce live … Alors oui, l'intrigue est intéressante, l'idée est bonne et l'histoire se lit très bien et plutôt vite. Mais j'avais deviné qui était l'assassin avant la moitié du livre, et on sent beaucoup trop que l'auteur est scénariste avant d'être écrivain. Donc on a constamment des rebondissements, on se demande même quand dorment les personnages … c'est dommage

Søren Sveistrup est principalement connu pour être le créateur de la série télévisée danoise The Killing. 
Ayant aimé cette série, je me suis donc lancée dans la lecture de son premier roman, Octobre...
C'est un très bon thriller qui ferait son effet à l'écran. L'histoire est assez glauque, avec beaucoup de rebondissements et des chapitres courts (Ce que j'aime retrouver dans un thriller)
Mais sans réels scénarios d'autant plus que l'histoire est narrée à la troisième personne !
Pour ma part, ce n'est pas un coup de coeur, juste une petite déception par le manque de dialogue et surtout de n'avoir pû percevoir les ressentiments à travers les personnages.

Alors comment dire ? Que c'est parfait et dans le même temps (assez) insatisfaisant ? Essayons de le dire ainsi. Ou mieux : que c'est un excellent coup/ produit marketing.

Précisons.

L'intrigue est impeccable (avec ce qu'il faut de rebondissements), les personnages bien campés (avec ce qu'il faut d'évidences - les blessures, les manques, les silences etc.), le découpage millimétré. On sent le scénariste à son affaire. Il a fait du cousu main. Rien à retirer. La caméra du (potentiel) (probable) réalisateur apparaît à chaque coin de page. Bravo l'artiste. On en a pour son argent.

Après, c'est le genre d'intrigues, aussi originale fût-elle, qu'on a vue cent fois, le genre de rebondissements fleurant l'invraisemblance qu'on attend à chaque fin de chapitre, le genre de surenchère qu'on regrette, dans les scènes finales, de voir arriver.

Bref. C'est efficace, c'est réussi, c'est prenant - et c'est (un peu) décevant.

Dois-je présenter encore le fameux livre Octobre ? Celui dont les avis sont quasiment tous unanimes ? En bref, nous sommes à Copenhague lorsque le corps d'une femme est retrouvé avec une main manquante. Mais, l'élément qui va semer le doute et faire exploser les questions est le fameux bonhomme de marron retrouver non loin du cadavre. Car, sur ce bonhomme il y a des empruntes et ce ne sont pas celles de n'importe qui, non non. Il s'agit de celle de la fille de la ministre qui est sensé être morte et dont le corps n'a jusqu'à présent, jamais été retrouvé. Donc, j'ai pris mes plus belles bottes afin de marcher dans la forêt brumeuse et trouver le coupable. Bon sur ce point-là, c'est une bonne nouvelle, mais, je me suis totalement plantée ! Je dois dire que, la déception est présente, et, le coupable est probablement tous les avis unanimes dessus. Je pense en avoir trop attendu, et puis, je ne vais pas mentir, je trouve qu'il n'y a rien d'incroyable dans ce livre, rien de nouveau dans un policier. C'est cousu de fil blanc, un petit peu long par moments même si je l'ai peu ressenti. Je crois qu'il m'a manqué cet effet « Wouah » pour pouvoir savourer pleinement mon enquête. Puis, certains éléments m'ont laissé un petit peu dubitative mais bon, il fait le job n'est-ce-pas ? Tu passes un bon moment mais voilà, pour moi j'en attends plus. Ce n'est pas grave, je suis contente de l'avoir découvert. Maintenant, en route pour la prochaine enquête !
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Avec ses coups de théâtre, ses énigmes très mystérieuses, son tueur en série impitoyable et ses courts chapitres, Octobre et ses 633 pages se dévore très vite. L'écriture est fluide, peut-être un peu trop. Les personnages, attachants au demeurant, auraient mérité plus de profondeur dans leurs descriptions. Alors pourquoi 633 pages ? Pour s'égarer sur toutes les fausses pistes semées par le criminel sournois. En apnée pendant toute l'enquête, nous respirons enfin avec un dénouement sans réelle originalité.

J'ai failli lâcher le livre au bout d'une centaine de page mais j'ai persisté juste pour connaitre le dénouement... Loin d'être ma meilleure lecture du moment.
3 moments forts : le meurtre d'un commissaire en 1989, puis l'enlèvement de Kristine, fille de Rosa Hartung, ministre des Affaires Sociales 1 an auparavant et enfin une série de meurtres de femmes auxquelles on a amputée une main... Des bonhommes en marrons sur lesquels se trouvent les empreintes de Kristine Hartung sont retrouvés sur les lieux du crime....

Voici un nouveau polar venu du froid. Nous y suivons un duo de flic plutôt atypique à la poursuite d'un serial killer sur fond de maltraitance infantile. A chaque fois pour moi, les romans scandinaves sont une belle surprise car ils sont très créatifs et sont écrits avec un sens du détail que j'apprécie particulièrement. Cet ouvrage-ci ne fait pas partie de mes préférés mais il reste cependant agréable et prenant à lire. Mon principal point négatif est que j'ai trop ressenti la patte du scénariste qui a l'arrière pensée d'en faire une série ou un téléfilm. Dans une bien moindre mesure, j'ai parfois eu du mal avec la chronologie un peu décousue de l'histoire.