Citations sur Les Chroniques de Siwès, tome 1 : La Guerrière Fantôme (13)
- Souviens-toi que tout a un prix. Ce qu'on te donne, on te le reprend toujours sous une autre forme. (Tadjal)
- Je crois au désintéressement. (Siwès)
Ses pupilles mordorées réapparurent entre ses cils :
- Ne confonds pas l'intention avec l'effet. Humaine ou fabuleuse, chaque créature est soumise aux conséquences de ses actes.
Lorden'Deryl, ta suffisance risque de te perdre bientôt. Tes préjugés parasitent ton esprit et tu en oublies ce qui est important : rien n'est jamais gagné d'avance. Vous devez survivre à tout prix pour rentrer ensuite à Ispare.
(Siwès)
Les ennuis commenceront une fois que nous entrerons en action. Quel que soit le plan, rien ne se déroule jamais comme prévu.
(Tadjal)
- Tu n'es pas content, vieil homme, et tu transpires de peur. (Tadjal)
- Tu m'as caché la véritable nature de Siwès et tu m'as manipulé, lui reprocha vivement le yan Dether. Tu nous as placés dans une position désastreuse !
- Ne fais pas mine de t'emporter. Je te connais, tu es froid comme un serpent et tes pensées sont doubles. Tu m'as beaucoup appris sur ton espèce.
L'amour n'est-il pas la meilleure raison pour se battre ?
(Siwès à Mérifer)
Peste soit de leurs maudits dragons-défunts ! L'empereur ne reculait devant rien pour s'assurer la victoire mais il finirait pas s'en mordre les doigts. Les marjaks échapperaient un jour au contrôle des maîtres-nécromants, et ceux-ci regretteraient amèrement d'avoir ramené ces créatures à la vie.
Aussi étrange que cela parût, les humains étaient honteux de leurs corps. Ils prétendaient que les vêtements les protégeaient du froid, ce que le tigre admettait volontiers, les pauvres créatures n'avaient quasiment pas de poils pour se tenir chaud ; mais à Ispare, quand le soleil d'été rendait les rues brûlantes et asséchait les gorges, ils s'habillaient de voiles, de chemises bouffantes, de robes... Tout être pourvu d'une minimum de bon sens se serait débarrassé de ces étoffes.
En proie à une sensation d'étouffement, Siwès voulait fuir à tout prix, mais elle avait beau se concentrer, elle ne voyait rien sauf ces yeux sans prunelle, ces naseaux aux humeurs suintantes, la chair grise putréfiée en transparence sous les écailles, et cette gueule déformée aux crocs irréguliers qui s'ouvrait comme pour l'aspirer.
Pensons à nos enfants, Donnons leur des rêves et des ailes...
Le garçon aurait voulu incanter un sort, n'importe quoi, à jeter à la face de ce cauchemar dont la mâchoire s'ouvrait en grand pour l'avaler. Il en était incapable, il pleurait.