Cette nuit était calme. Calme mais fraîche et je grelottais dans ma veste. Je m'assis sur un banc du parc pour me reposer quelques instants.En regardant le ciel, un vent me balaya mes cheveux.
C'est alors qu'une chose lourde se posa sur mes épaules. Je sursautais et me retournais.
Le temps parut s'arrêter.
Je venais de comprendre ce que j'étais venu faire dans cette académie. Je venais de trouver un nouveau but à mon inexistante existence.
Il fallait me rendre à l'évidence. Mon, humanité allait mourir seule et oubliée. Et rien ni personne ne pouvait l'en empêcher.
Le jour où j'avais découvert ses canines, je m'étais paralysée de peur. Je m’en rappelais comme si c’était hier.
Très loin. Dans un monde de douleur où personne ne pourrait plus l'appeler.