Elle appréciait la foule des grandes villes et la sécurité que cela lui procurait. Surtout en ce moment où elle n’avait aucune envie de partager sa douleur.
Mais une odeur avait le pouvoir d’adoucir tous ses chagrins. Une seule. Celle de la mer. Changeante selon les marées, l’orientation des vents, les saisons. Emplie d’iode, de sel, de goémons, où elle décelait même le parfum du sable mouillé, des oyats et de l’herbe tendre qui bordait les falaises.
Tu sais, quand Lily aura fini de renifler le monde, elle réalisera que le bonheur qu'on respire est là, dit-elle en enfonçant ses doigts au dessus de son omoplate. Juste là ! Auprès de ceux qu'on aime.
"le bonheur est un parfum que l'on ne peut répandre sur autrui sans en faire rejaillir quelques gouttes sur soi-même"
RALPH W. EMERSON
"Le parfum est la forme la plus intense du souvenir." Jean-Paul GUERLAIN
Il n'y a pas de comparaison à faire, Lily. Pas de valeurs à donner aux épreuves qu'on traverse... On les traverse comme on peut, c'est tout.
Il croyait aux rencontres. Celles qui vous tombent dessus et vous renversent. Ces rencontres essentielles qui façonnent la vie et lui donnent sens.
Il croyait aux rencontres. Celles qui vous tombent dessus et vous renversent. Ces rencontres essentielles qui façonnent la vie et lui donnent sens.
-Ne stresse pas, ça va bien se passer !
-Godard n'a pas l'air commode, grimaça-t-il.
-Imagine-le en slip ... Moi, je fais toujours ça !
-Lequel des deux ? ... Godard ou daguain ?
-Les deux, mon capitaine ! L'un en slip kangourou, l'autre en string à paillettes.
-Ha ha ha ! Godard en chippendale !
Il croyait aux rencontres. Celles qui vous tombent dessus et vous renversent. Ces rencontres essentielles qui façonnent la vie et lui donnent sens.