Casque d'or

La môme casque d'or ressuscitée sous les traits de Simone Signoret par le réalisateur Jacques Becker en 1952
a bel et bien existé sous le nom d'Amélie Hélie (1878-1933)
Une belle blonde de Charonne coiffée d'un haut chignon
qui n'a pas froid à ses yeux de biche qu'elle cligne
à la fois pour deux jeunes loups pas très fréquentables
l'un de de Menilmuche, Manda, surnommé l'Homme
l'autre originaire de Corse, Leca, la moustache drue comme les poils d'un sanglier.
Les deux jeunes souteneurs devenus rivaux
vont se livrer avec leurs bandes d'apaches tatoués hauts les mains
une bataille peaux de lapins sans merci qui les mènera... droit au bagne de Cayenne.
Sans chichis et sans froufrous, Jacques Talbot dresse le portrait d'une figure légendaire aux moeurs légères issue de la rue qui au début du siècle dernier fera le choux gras des grands quotidiens populaires et des french cancan parisiens qui ont tous leurs mots à dire sur cette histoire d'amour romantique qui ne manque pas de piquants... le Paris canaille de la Belle époque, du coté des fortifs', de Belleville, et de Pigalle où les mauvais garçons scandalisaient le bourgeois et les divertissaient de leurs exploits est bien relaté dans son livre à la portée de toutes les bourses... à détrousser.
Casque d'or, une belle gueule d'atmosphère à repasser ou à découvrir .