Flutain !
Oui, je ne peux dire que ça en essayant de ne pas être vulgaire, parce que figurez-vous que cette lecture a été la plus difficile depuis ce début d'année.
Pas parce que le livre était mauvais, pas parce que l'écriture était mauvaise, pas parce que l'écriture n'avait ni queue ni tête, NON !
Cette histoire est époustouflante de colère, de perdition, de tristesse et d'amour. Un amour déviant, un amour toxique. Dévastateur. J'ajouterais que la possession maladive est au coeur de ce roman.
Du génie ? Je pense.
Cru ? Certainement et c'est bien cela que j'ai pris en pleine face sans comprendre.
Le quatrième de couverture pourrait nous faire penser à un
John Green, parce que Turtle – Julia – Alveston est une adolescente, mais un
John Green sous acide. Un
John Green qui aurait remisé sa bienséance au placard et y aurait mis le feu ! Donc, ne vous fiez pas au résumé de l'éditeur. Il est beaucoup trop édulcoré. Mais cela a le mérite de laisser toute la surprise.
Les périodes de malaises intenses entrecoupées de périodes plus légères lors des apparitions de Brett et Jacob donc un rythme d'asphyxie, comme si l'on se noyait et tentait de reprendre son souffle brièvement.
Mon seul bémol ? Parfois les descriptions un peu trop longues.
Si vous aimez être bousculés, je ne peux que vous le conseiller.
Si vous ne supportez pas la vulgarité, passez votre chemin dans regret.
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