Mamie...
Merci de veiller sur moi.
Je n'oublierai jamais ce que tu m'as appris.
– C'est votre mère qui vous a appris ?
– Non, ma grand-mère. Le riz est le résultat de beaucoup de travail. C'est un aliment important. Il ne faut pas en gaspiller le moindre grain. C'est ce qu'elle m'a aussi appris.
Pour ne pas abîmer la terre de la rizière, il faut déterrer l'herbe avec précaution.
Mais on a beau la retirer, elle revient toujours.
Alors il ne faut jamais arrêter de désherber.
C'est parce que ce travail est dur et parce qu'il faut se battre contre les moustiques et les taons que la récolte, à l'automne, est une fête.
Après les difficultés, il y a toujours quelque chose d'heureux qui arrive.
Celui qui est le maître de lui-même est plus grand que celui qui est le maître du monde.
Après les difficultés, il y a toujours quelque chose d'heureux qui arrive.
Je veux vivre simplement. Avec des enfants dont les rires animent la maison.
Le riz est le résultat de beaucoup de travail. C'est un aliment important. Il ne faut pas en gaspiller le moindre grain.
-Tomoji. Continue l'école.
-Hein ?!
-Oui, poursuis tes études.
-Toyô !
-Tu as d'excellents résultats. Tu es persévérante. Et tu as des prix dans toutes les matières. Je sais... Que ton maître t'a conseillé de poursuivre.
-Mais... Toi, Toyô, tu aurais voulu faire des études. Mais comme je suis née...
[...]
-D'accord ? Tu vas faire de bonnes études au nom de nous tous.
-Toyô... Merci !
Tomoji: Je veux vivre simplement. Avec des enfants dont les rires animent la maison. J'ai envie de construire une famille comme il y en a partout. C'est ce dont j'ai toujours rêvé. Je veux construire cette famille avec toi.
Fumiaki: Oui, moi aussi. Avec toi, j'ai l'impression de pouvoir surmonter toutes les difficultés. Je l'ai pensé dès notre première rencontre.
Tomoji: Moi aussi.
1923, an 12 de l'ère Taishô. 1er septembre. Dans un grondement sinistre, un grand tremblement de terre de magnitude 7,9 secoue soudain la région du Kantô, au centre de laquelle se trouve Tokyo.