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C'est un peu par hasard que je me suis retrouvé avec ce manga entre les mains. A priori je ne suis pas un immense fan du genre, et qui plus est, les histoires mêlant karaté, yakuzas, honneur au combat, quête de l'absolu et autres fariboles, et bien c'est pas vraiment ma tasse de thé. Mais bon, il me semble qu'il est important de ne pas s'arrêter sur des certitudes alors j'ai commencé la lecture de « Garôden »… le coeur léger…

Bunshichi Tanba, lutteur à la carrure impressionnante s'entraine comme un forçat des heures et des heures de manière à devenir le combattant ultime, une sorte de machine à tuer dont les coups millimétrés sont d'une puissance effrayante. Devenir le meilleur combattant, ne plus avoir d'adversaires à sa taille. Tout se passe à merveille jusqu'à ce qu'il défie le champion d'un école de lutte réputée à Tokyo, Toshi Kajiwara, une montagne de muscle, invaincu lui aussi. Un combat de titans s'engage alors, long et violent… il verra tomber Tanba.

Six ans plus tard. Bunshishi Tanba est toujours obsédé par cette quète de puissance et de force, il n'a eu de cesse que de s'entraîner sans relâche durant tout ce temps, avec une seule idée en tête, prendre sa revanche sur Kajiwara. Mais voilà, ce dernier est devenu une célébrité nationale et on ne l'approche pas si commodément, surtout pour lui proposer un combat risqué, ses coachs et entraineurs veillent au grain. Les deux hommes se rencontreront pourtant, par ce que le destin, leur destin doit être scellé.

C'est admirablement bien construit. Comme je le disais au début, je suis loin d'être fan du genre, et pourtant dès les premières pages je me suis senti entrainé par le rythme effréné qui est imposé au lecteur, on vit de manière intenses les innombrables combats qui se succèdent, et même si c'est bien souvent téléphoné, on vibre avec les héros, on imagine, on souhaite… on déguste. »Garôden » est assurément un bon moment de lecture, c'est fait pour se détendre, s'immerger dans un autre monde et ça fonctionne bien.
Lien : http://testivore.com/garoden/
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C'est vrai que ce n'est pas ce qu'a fait Taniguchi de plus subtil. Il y a eu également des loupés dans sa carrière ce qui est relativement normal. On pourra reprocher une bestialité un peu trop grande malgré une approche différente des arts martiaux. Toujours rien à redire sur le dessin mais cela ne fait pas tout.

Les combats sont certes dynamiques mais il manque un peu de grâce et de psychologie plus poussé dans les personnages. le héros n'a pas pu digérer sa défaite et se met dans une quête absolu de revanche. Il n'a toujours pas compris qu'il faut savoir se coucher surtout quand on n'est pas un professionnel face au meilleur du monde dans sa catégorie. On pourrait lui expliquer gentiment qu'il ne comprendrait toujours pas. du coup, question crédibilité, il faudra repasser.
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L'histoire : Bunshichi Tanba est un dôjô-yaburi, un combattant solitaire qui défie les écoles de lutte, les unes après les autres, hors de toute manifestation officielle. Hanté par un combat perdu et inachevé, il n'a de cesse de retrouver et de défier une nouvelle fois Kajiwara alors inconnu et depuis devenu une star de la lutte...

Bon... comment dire ? Voici un manga parfaitement dispensable, inintéressant au possible à mon sens. J'ai attendu la première dernière page (je ne me ferai définitivement pas au sens de lecture inversé) pour espérer y trouver un quelconque intérêt, mais non, rien. Les combats se succèdent, entre provocations de rues et manigances de la fédération de catch, au nom de motivations qui restent étrangères au lecteur. Il veut se battre, il ne pense qu'à ça... Grand bien lui fasse ! Mais il ne travaille pas, on ne sait pas comment il vit et de quoi. Et en fait on s'en fout éperdument. Mais cela nuit à toute la crédibilité du récit. En fait, ce manga fait penser aux séries de la pire espèce créées pour valoriser une pratique X ou Y (le foot chez Jeanne et Serge, la danse pour Fame, etc.) : le scénario n'est qu'accessoire et semble n'exister que pour permettre les scènes qui ravissent les aficionados des combats...
Pire, le dessin de Taniguchi, traditionnellement fin et sensible, est ici grossier voire inexact d'un point de vue anatomique dans les (trop) nombreux combats.
Les deux scènes de sexe (à défaut d'être érotiques) sont visiblement plaquées artificiellement : elles concernent deux personnages accessoires et n'apportent rien à la narration (à part essayer de retenir le lecteur ?).
Alors oui, on peut trouver des échos annonciateurs du fascinant Sommet des dieux des mêmes auteurs : la lutte intérieure et la difficulté du rapport avec le monde extérieur, l'expression d'une volonté d'airain et la détermination farouche des personnages à suivre un objectif qu'ils se sont assignés (la montagne pour Habu Jôji et la victoire pour Bunshichi Tanba), la recherche d'un absolu, d'un sens à l'existence au prix de l'écrasement ou du sacrifice des individus qui les entourent... On notera que la structure narrative est assez similaire : le point de vue est celui d'un personnage extérieur permettant au lecteur de s'identifier au narrateur tout en plaçant les scènes d'exposition. Si le journaliste Fukamachi du Sommet des dieux trouve sa raison d'être, le jeune pickpocket qui s'entiche de Tanba dans Garôden est totalement inintéressant, narrativement parlant, à tel point qu'il semble abandonné par les auteurs en rase campagne.



Le seul point un peu intéressant est l'évocation, à plusieurs reprises et par plusieurs personnages, de la pulsion du combat : ils ressentent comme un échauffement intérieur, comme si le sang bouillait. Cette pulsion, cette tension m'a rappelé les descriptions du Sang noir de Bertrand Hell. Dans cette passionnante étude sur l'imaginaire européen de la chasse, il traquait les manifestation d'un archétype, d'une pulsion qui hante et traverse les représentations de la Nature et de la Culture dans l'inconscient collectif médiéval-contemporain de l'Europe. On y découvre la ligne de faille entre le domestique et le sauvage, l'expression du "sang noir" qui saisit certains individus et l'impérieuse nécessité de s'ensauvager et de partir chasser pour se délivrer de cette tension.
D'un mauvais manga à une étude ethno-historique passionnante, les détours de la lecture sont parfois surprenants.



Lien : http://leslecturesdecyril.bl..
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J'ai pris ce livre à la médiathèque en cherchant des choses concernant le catch, au début, je me demandais si c'était vraiment ça ou juste un manga sur le karaté, mais non, c'est bien sur le catch, le catch japonais certes. Mais le code d'honneur est assez respecté.
J'ai bien aimé, le dessin est très sympa, l'histoire peut-être un peu longue, passe relativement bien, je me demande si il y a une suite, je ne serais pas contre continuer. Un bon moment.
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On retrouve le trait de Taniguchi, magnifique
L histoire est un peu longue a se mettre en route. I l y est question de combat, d honneur
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Bunshichi Tanba n'a connu qu'une seule défaite dans sa vie, contre un jeune catcheur inconnu devenu une star du catch professionnel depuis. Six ans après ce revers essuyé face à Toshi Kajiwara, il n'a toujours qu'une seule idée en tête : devenir le meilleur combattant et prouver sa supériorité à celui qui l'a vaincu. Cela fait des années qu'il s'entraîne sans relâche et affronte les plus vaillants adversaires afin de parfaire cette technique hybride qu'il a développé au fil des ans. Lorsqu'il apprend le retour de Kajiwara au Japon après une carrière internationale, il est temps pour lui de mettre fin à cette longue attente et de balayer ses derniers doutes.

Prépublié dans l'Équipe Magazine durant tout l'été, ce manga n'est pas le premier roman de Baku Yumemakura adapté par Jirô Taniguchi. Après "Le Sommet des Dieux", c'est donc ce récit paru au Japon entre 1989 et 1990 qui se retrouve édité en français.

Ce one-shot raconte l'histoire d'un dôjô-yaburi : un combattant amateur qui passe son temps à défier les représentants de dojos afin de faire évoluer son style et sa technique de combat. À l'inverse des récits plus introspectifs de Taniguchi, celui-ci se concentre sur la quête d'un homme à la recherche de la perfection depuis cette unique défaite qu'il n'a jamais su digérer. Ce dépassement de soi à travers le combat à mains nues est rythmé par de nombreux affrontements violents et sanguinaires, ainsi que quelques scènes de sexe plutôt dispensables. Ce seinen bourré de testostérone, qui pousse des personnages tuméfiés et ensanglantés dans leurs derniers retranchements, ne manquera donc pas de surprendre les fans de ce mangaka, adepte de récits beaucoup plus contemplatifs.

Visuellement, le dessin toujours aussi réaliste, mais beaucoup plus musclé, de Jirô Taniguchi ne manque pas de séduire. Entremêlant les corps au fil des planches, il restitue avec brio le dynamisme des combats, ainsi que la complexité et la précision des différentes prises qui se succèdent.

Malgré une couverture qui laisse présager du caractère plus violent du contenu, "Garôden" risque de surprendre les nombreux inconditionnels de Taniguchi. Reste à espérer qu'il ne resortiront pas KO de cette lecture...
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Bunshichi TANBA est un Dojo Yaburi (un casseur de Dojo), il parcourt le pays afin de se confronter aux plus puissants combattants d’écoles d’arts martiaux. Dans sa quête il va connaître une cuisante défaite contre Toshio KAJIWARA, un jeune catcheur, et il n’aura de cesse de vouloir le confronter de nouveau. Un manga qui de prime abord apparaît atypique dans l’œuvre de Taniguchi, mais au final on y retrouve ses thèmes favoris, l’humain confronté à lui-même, la recherche des émotions par le dépassement, le respect et d’une certaine manière l’humilité.
Lien : http://www.reseau-colibris.fr
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