Les liens de sang restent les liens de sang.
Il vaut mieux faire ce que l'on a envie de faire tant que l'on est jeune on évite ainsi les regrets.
A l'époque, il m'était impossible de comprendre la profonde tristesse et l'irritation de mes parents impuissants devant le spectacle cruel de notre maison emportée par les flammes. Je n'envisageais même pas que cet incendie avait pu défaire les liens qui unissaient mon père et ma mère, en plus d'avoir anéanti notre maison.
Moi qui m’étais obstinément refermé et n’avais pas ouvert mon coeur jusqu’à la mort de mon père. Je regrettais mon aveuglement. Jusqu’à ce jour, je n’avais jamais réalisé que j’avais été soutenu par la gentillesse de mon père et de ma famille. Comment pourrais-je désormais lui parler?
En ayant des enfants, j'ai moi-même compris les sentiments d'un père. Les parents sont obligés de penser à leurs enfants quand ceux-ci ne pensent pas à eux.
p.203.
Mais… en l'absence d'un quelconque objectif, la vie au lycée me paraissait peu satisfaisante.
p.201.
Après ma sortie de l'hôpital, je pris la décision de quitter le club d'athlétisme. À cause de mon pied et de mes études. J'avais cherché dans la course un moyen d'échapper au découragement qu'engendrait chez moi la vie familiale et voilà que j'étais privé de ce dérivatif.
p.113.
Kiyoko était fille unique et de ce fait elle a été gâtée. Ce genre d'éducation donne des résultats déplorables. Quand tout va bien, il n'y a pas de problèmes. Mais dès que les choses tournent mal... Elle n'est plus capable de rien endurer.
p.105-6.
J'ai grandi avec l'image d'un père qui travaillait tout le temps. Je n'ai pas le souvenir d'avoir souvent joué avec lui. En revanche, l'image d'une mère à mes côtés reste gravée dans ma mémoire.
p.104.
- Si c'est la cause de l'argent que t'a prêté mon père, tu sais bien que tu peux le lui rendre quand tu veux.
- Avec de tels raisonnements, on garde des dettes toute sa vie.