Quartier lointain, Tome 2

Le second tome de Quartier Lointain ou "est-ce-que Hiroshi, retombé brutalement l'année de ses 14 ans, va pouvoir modifier le cours du temps ?"
Peut-il empêcher son père de disparaître et peut-il tomber amoureux de Tomoko au risque d'influer sur sa vie d'adulte ?
La poésie et la nostalgie sont toujours là. Les dessins sont toujours aussi beaux.
Les personnages sont plus profondément racontés ; que les femmes, de la petite fille à la grand-mère en passant par les adolescentes et les mères sont jolies et bienveillantes (trop? ).
L'ambiance est envoûtante.
On passe un vrai moment de sérénité à dévorer ce second tome.

La suite de l'histoire extraordinaire de notre héros, voyageur du futur. Il continue à observer sa famille, sa vie passée, pour comprendre la fuite de son père. Une belle histoire avec comme moral : on ne peut que se changer soi et il n'est jamais trop tard !

Qui n'a jamais rêvé de recommencer sa vie en gardant conscience des précédents choix ?
Ferait-on ces mêmes choix ?
Avec un tracé magnifique, l'auteur nous embarque dans ce voyage nostalgique, l'histoire est fine et touchante.

Le temps passe et Hiroshi continue de revivre l'été de ses 14 ans. Et même s'il profite avec plaisir des moments partagés en famille et de sa complicité avec son amie Tomoko, il voit avec anxiété arriver le jour où son père a disparu. Pourra-t-il cette fois empêcher ce drame qui a détruit sa famille et dont il souffre encore malgré ses 48 ans ?

Plus centré sur la famille, ce second volet voit un Hiroshi s'intéresser davantage à ses parents, leur rencontre, leur couple, leur amour, leur vie. C'est auprès de sa grand-mère qu'il apprend à mieux les connaître et à comprendre ce père disparu. Avec l'expérience de ses 48 ans, mais aussi la candeur de ses 14 ans, il va essayer d'empêcher son départ mais aussi réaliser qu'on ne peut changer le passé et comprendre les motivations de son père. Chacun doit suivre son destin et même si parfois on est dévié de sa route, on finit par retrouver son chemin. Hiroshi saura-t-il se servir de cette nouvelle compréhension pour, à défaut du passé, transformer son présent et son avenir ?
Ce deuxième tome clôt en beauté ce roman graphique tendre, nostalgique et riche en émotions. La beauté des dessins s'accorde à merveille avec le propos. C'est un voyage dans le temps pour le héros et un voyage au Japon pour le lecteur qui découvre les paysages urbains et ruraux de ce magnifique pays. A découvrir absolument que l'on aime la BD ou non, on ne peut qu'être conquis par le travail de Jirô Taniguchi.

(Voir la critique du tome 1)
Le premier volume était centré sur les retrouvailles d'Hiroshi avec sa famille. Celui-ci s'attache davantage à son histoire d'amour et au secret du père. Une belle réflexion sur le poids du contexte social et familial dans nos choix de vie.

Suite et fin de l'aventure d'Hiroshi, 48 ans, toujours coincé dans son corps de 14 ans, à l'époque de son enfance. Dans le tome 1, il se rend compte qu'il s'est retrouvé quelques mois avant la disparition de son père, qui avait toujours été inexplicable. Son retour dans le passé est l'occasion pour lui de comprendre les raisons de cet évènement et, surtout, empêcher qu'il ait lieu.

C'est une très belle histoire que nous propose Jirô Taniguchi. Malgré l'aspect fantastique du voyage dans le temps, l'histoire est très « normale ». On enchaîne les scènes de la vie quotidienne, et le mystère de la future disparition du père n'entraine pas de révélations invraisemblables. C'est cette normalité du récit qui le rend si touchant. le ton est juste et les personnages bien écrits.
J'aime également le dessin, sobre et détaillé, en parfaite adéquation avec l'histoire.

Après le Journal de mon père, Quartier lointain est également un coup de coeur. Décidément, Jirô Taniguchi, un auteur que je ne regrette pas d'avoir découvert, même si c'est sur le tard !
Lien : http://lenainloki2.canalblog..

Même plaisir que pour le tome 1. Cette BD m'a fait penser au film Camille redouble. Même poésie, l'enfance sans nostalgie.

Sur les conseils de mon bibliothécaire, j'ai emprunté les deux tomes de Quartier lointain, un roman graphique de Jirô Taniguchi, adapté et traduit du japonais, sans doute le plus connu de cet auteur en France.

Quartier lointain est un récit très intimiste qui revisite le voyage dans le temps : Hiroshi, un homme mûr, de retour d'un voyage d'affaires, fait un détour imprévu par sa ville natale et en profite pour se recueillir sur la tombe de sa mère ; il est alors projeté dans le passé, dans les années 1960 avec le corps physique qu'il avait à 14 ans mais tout en gardant son caractère et son expérience d'adulte. C'est à cette époque que son père a mystérieusement disparu… Au-delà des problématiques stéréotypées du risque de modifier l'avenir et revivant le passé, Hiroshi se retrouve plongé dans des évènements qu'il peut appréhender avec un regard plein de maturité et d'empathie. Va-t-il comprendre les motivations de son père et parvenir à l'empêcher de passer à l'acte ?
Cette lecture est une plongée dans un univers nostalgique, paisible et serein, tout en douceur et en introspection. le dépaysement est total. C'est bien écrit, ou du moins la traduction est fluide et naturelle ; les dessins en noir et blanc sont superbes, détaillés… L'ensemble est harmonieux, hors du temps, encadré par les us et coutumes d'une société japonaise un peu déroutante entre modernité et archaïsme ; l'ordre, la discrétion, la politesse régissent tous les rapports humains et le travail et les efforts revêtent une place prépondérante dans la vie scolaire et professionnelle ; la place des femmes nous interroge, entre retrait et force de caractère, et pourtant pierres angulaires des schémas familiaux. C'est à la fois très pudique et empreint d'une profonde sensibilité.
Ce roman graphique est très urbain mais laisse tout de même une place au charme des paysage, parcs ou cimetière, ou encore à la plage ; la vie quotidienne est dépeinte dans ses moindres détails avec les repas, les partages familiaux, les temps scolaires… mais au rythme de la vie des adolescents. C'est à la fois très réel et très décalé, toujours en équilibre précaire entre l'insouciance de l'adolescence et la sagesse de l'âge adulte, entre les deux familles du héros séparées par une simple génération et déjà si différentes.

J'ai adoré cette parenthèse nipponne.
Un roman graphique que je vous recommande.

Je dirais "Voir la critique du Tome I", puisque ces deux tomes sont indissociables au final.

Dans ce second tome, l'ambiance fantastique s'efface peu à peu au fur et à mesure que la nouvelle réalité d'Hiroshi devient la nouvelle norme. On s'attarde encore plus sur le parallèle entre Hiroshi et son père. Taniguchi a un grand talent pour nous conter l'histoire de ces deux hommes un peu perdus dans leur vie et dans leur famille.
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