Ma cure de silence : Et si on essayait le calme ?

Les images qu'elles avaient avalées, les messages divulguées en boucle sur les réseaux sociaux s'étaient imprimés si profondément en elles que tout ceci formait un grand nuage noir et effrayant les empêchant de passer à la suite.
La situation aurait été très différente s'ils avaient pratiqué le silence médiatique : écouter les nouvelles au compte gouttes, s'extraire des réseaux sociaux.

Prendre du recul et se recentrer.

La voie de la sagesse réside donc dans le développement du silence intérieur. Lequel nous permet de rester en paix dans les situations tendues, les univers sonores surchargés ou les bouleversements émotionnels.

Que la force me soit donner de supporter ce qui peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être, mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre ?

Le silence n'a rien à voir avec l'absence de bruit ! Ce serait trop simple. Si pour gouter au silence et à la paix intérieure, il suffisait de nous coller deux heures par jour dans un caisson d'isolation sensorielle, cela se saurait !

Moi en douce j'avais capturé quelques grains de sable. Et leur crissement dans ma poche sonnait comme un rappel : l'infini est là, toujours disponible, pour qui veut le voir.

Réapprendre à gouter : la saveur d'un instant, le fumet d'un plat, l'écume des jours et de la chaleur du feu.

Réapprendre à entendre. Entendre le silence, l'espace entre les mots, le calme dans la tempête et le passage du temps.

L'hiver est si reposant pour qui sait l'entendre !

Quand un exemple vous parle : imitez - le !