Ma cure de silence : Et si on essayait le calme ?

Dans notre société Française ouu l'esprit révolutionnaire et l'impédance d'esprit sont quasiment brandis en étendard, l'idée d'avoir un modèle, d'imiter quelqu'un n'est pas toujours bien vue et semble réservée aux esprits faibles. Ni Dieu, ni maitres, certes, mais alors qu'allons nous admirer.

Lorsqu'on me demande ce que je fais dans la vie, j'ai toujours envie de répondre : Et bien pas mal de chose. Je marche, je mange, je dors, je regarde le ciel, je respire, je caresse mes chats, je médite, je chante... Et vous?
Mais ce n'est pas cela qu'on attend. Chacun se doit d'adopter un rôle, comme une étiquette sur le front, qui permettra à notre interlocuteur de gentiment nous ranger dans un tiroir.
Il semblerait même que les gens sans étiquette : c'est inquiétant !

Pour éviter le silence au festin de la vie, en effet, rien de plus simple: une fraction de seconde d'attention, des esgourdes qui se réveillent et se mettent à attendre, un oiseau qui traverse le ciel... ou tout autre surgissement suffisamment spontané pour nous étonner.

En thérapie, il est dit que beaucoup de personnes préferent une situation désagréable mais familière à quelque chose de nouveau mais imprévisible. Et vous ?